AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 67 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Petite veinarde, je n'ai pas encore lu Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas! Je vois un deuxième avantage à cette méconnaissance : la version des ferrets de la reine de Jean d'Aillon n'aura pas eu à souffrir d'une quelconque comparaison.
Le contexte historique reste la toile de fond de cette intrigue mais n'en est pas l'intérêt majeur.
Le héros, Louis Fronsac, âgé de 12 ans, fait son entrée au collège des Jésuites à Paris en l'an 1624 et c'est à travers son regard perçant et curieux que nous découvrons la dureté du système éducatif jésuite. Même s'il l'avoue, l'auteur a quelque peu simplifié l'emploi du temps des collégiens pour ne pas ralentir la trame narrative, je ressors éberluée par l'efficacité machiavélique des dirigeants de cet établissement et la discipline qu'ils arrivaient à y faire régner malgré les facéties de leurs ouailles.
Les Pères auront cependant du fil à retordre avec le jeune Fronsac et son collègue Gaston de Tilly qui voudront à tout prix percer à jour un complot ourdi dans les rangs des disciples d'Ignace de Loyola. Cette conspiration visait à discréditer la reine Anne d'Autriche et à anéantir le rapprochement entre la France et l'Angleterre symbolisé par le mariage entre la soeur de Louis XIII, Henriette-Marie et le fils du roi Jacques d'Angleterre. Nous entrons alors non seulement dans la dimension idéologique et spirituelle mais,aussi dans le rôle politique que joua l'ordre des jésuites.
Commenter  J’apprécie          150
Un roman policier historique réussi !
Entre tavernes louches , pièces secrètes du collège et repaires de bandits , les deux collégiens mènent leur première enquête , cherchant par tous les moyens à prévenir la reine Anne d'Autriche des dangers qui la guettent .
Au cours de l'histoire , j'ai ressenti les mêmes sensations des deux amis ; la peur , l'angoisse et leur inquiétudes .
Dès que , j'avais terminé le livre , j'ai eu de la joie (une chose qui ne m'arrive pas souvent ) pour la reine et les jeunes garçons . La reine n'est pas humilié et elle a été égarer du complot grâce à Louis et Gaston , et eux aussi , d'ailleurs ; ils sont fiers de leur première enquête .
Une histoire parfaitement bien avec l'affaire des ferrets de la reine , qui reste , toujours un mystère .
Commenter  J’apprécie          50
Un très bon Jean d'Aillon. Remarquez c'est le premier que je lis de cet auteur, j'en ai un autre dans ma PAL, et je pense que je ne vais pas tarder à le lire -;)

Son héros Louis Fronsac et son ami Gaston de Tilly ont une dizaine d'années et rentrent en sixième... au Collège jésuite de Clermont (à présent Lycée Henri IV) où Molière fut aussi lycéen. La vie quotidienne de cet établissement est très bien décrite, l'éducation donnée par les jésuites n'est pas de tout repos pour des enfants, toute la scolarité se fait en latin. L'aventure est au rendez-vous, les descriptions de la vie quotidienne, des rues, de l'ambiance en général à Paris à cette époque est bien rendue. J'y ai pris grand plaisir. Comme toujours on y trouve intrigues et complots que nos jeunes amis vont devoir affronter.
Pour ceux qui aiment L Histoire, allez y ne vous en privez pas....
Commenter  J’apprécie          30
Première aventure-enquête de Louis Fronsac.
Placé dans le collège jésuite de Clermont à Paris il va être confronté aux injustices de son époque.
Il va par hasard être mis au courant d'un complot visant la reine.
Comment va-t-il mettre la reine au courant ?
Je me réjouis de lire la suite des aventures de Louis Fronsac.
Commenter  J’apprécie          20
1624. Alors qu'à la cour se négocie péniblement le mariage de la princesse Henriette, soeur de Louis XIII, avec le prince de Galles, futur Charles Ier d'Angleterre, le jeune Louis Fronsac, fils de notaire, entre comme interne au collège jésuite de Clermont. La vie qui l'y attend, d'une implacable austérité, ne semble guère ouvrir à l'aventure - et pourtant ! Les très pieux élèves se révèlent bien moins sages que prévu, des voleurs redoutables sévissent dans les rues de Paris, une épidémie se déclenche, des relations imprévues se nouent, des espions se dissimulent pas bien loin et à la nuit tombée, à travers le plancher, des bribes de conversations de toute évidence secrètes finissent par attirer l'attention du jeune garçon. Ces dignes pères jésuites ne seraient-ils pas en train de comploter contre le mariage anglais ? C'est que l'ordre a été largement persécuté, en Angleterre, sans compter que les espagnols voient d'un assez sale oeil cette union impie qui les isole.
Reste à savoir ce qu'on peut faire, quand on est un gamin de 12 ans et qu'on découvre un complot politique. Se servir de son cerveau, déjà, aller chercher ses alliés aussi haut que l'on peut, oser, enfin ! Par souci de justice et surtout pour la reine.

La célèbre affaire des ferrets, présentée d'un tout autre point de vue que celui de Dumas, avec un jeune roturier, futur enquêteur, à la place de l'impétueux D Artagnan : l'idée était séduisante et si le résultat n'a certes pas le panache et l'ampleur des Mousquetaires, s'il ne manque même pas de défauts, l'interprétation politique de l'affaire est aussi nettement plus fine, plus intéressante, servie par un scénario de fond assez bien ficelé.
Sur la forme, en revanche, quelques facilités, trop heureuses coïncidences, huilent un peu trop bien l'enchaînement des événements. L'écriture, qui plus est, se fait souvent trop didactique à mon goût - de celles qui cherchent trop visiblement à instruire leur lecteur sur l'époque évoquée, et perdent du coup considérablement en puissance évocatrice, en poésie. J'avais connu Jean d'Aillon plus inspiré, d'un style bien plus original, notamment dans l'Obscure mort des ducs et autres aventures du brigand Trois-Sueurs.
Reste qu'on apprend beaucoup de choses, sur la vie quotidienne à Paris en ce temps-là, sur l'enseignement des collèges jésuites, sur les complexités politiques et religieuses de la nouvelle alliance franco-britannique que l'auteur expose de manière claire et intéressante. le lien entre le complot, tel qu'il nous apparaît peu à peu, et l'affaire des ferrets, telle que L Histoire nous l'a transmise, reste assez longtemps mystérieux pour titiller la curiosité du lecteur. Il se résout finalement de manière très réussie, dans un épilogue qui rend enfin le beau rôle à la reine Anne d'Autriche, femme de tête, femme politique, et non plus amoureuse inconséquente à la mode romantique. Rien que pour ça, ma foi, ça vaut le coup !

Une lecture agréable, parfaite à glisser entre deux textes plus littéraires ou exigeants. Jean d'Aillon a écrit un paquet de romans sur les aventures de Louis Fronsac, que j'irai découvrir avec plaisir à la suite ce celui-là.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai acheté toutes une séries des aventures de Louis Fronsac, avant d'acheter celui ci, j'attendais de ces lectures une histoires policières autant qu'historiques, dans ce premier volet Louis Fronsac est un enfant, du coup ce livre relate plus d'éducation, et cela ne m'a pas emballé. Je lirais par contre les autres romans qui sont dans ma bibliothèque car le coté plus policier devrait me plaire.
Commenter  J’apprécie          20
« Un scandale à éviter »

Les Ferrets de la Reine est un roman d'espionnage historique de Jean d'Aillon, paru en 2014 aux éditions le Masque. Il s'agit du premier tome de la série dédiée à son héros fétiche, Louis Fronsac. Cela se passe au XVIIme siècle, durant l'alliance entre l'Angleterre et la France, au début du règne de Louis XIII, père de Louis XIV. Dans ce premier tome, nous rencontrons donc Louis Fronsac, un jeune collégien jésuite, mais aussi des personnages historiques tels le prince Charles, son père le roi Jacques (ou James) Ier d'Angleterre, Louis XIII, Anne d'Autriche, le duc de Buckingham ou lord Carlisle. Outre ces protagonistes, nous trouvons aussi Gaston de Tilly, un jeune noble, compagnon et ami de Louis Fronsac, le père jésuite Filleau, le recteur du collège le père jésuite Southwell, professeur de grammaire latine, Jacques La Chesnay, ami de Louis Fronsac et de Gaston de Tilly, M. Charreton, le grand-père de Louis et des domestiques.
L'histoire se passe donc au début du règne de Louis XIII (Louis le Juste) et d'Anne d'Autriche. Attention à ne pas s'emmêler les pinceaux avec ces derniers Une histoire d'espionnage se déroulant juste après la période que le Nom de la Rose ou les romans d'Ellis Peter. L'auteur nous plonge tout de suite dans un climat de conspiration qui peut nous faire aussi penser aux Trois Mousquetaires (1844) d'Alexandre Dumas père ou au Roi de Fer (1955), et sa suite, de Maurice Druon où l'ambiance y est équivalente.
Ce qui m'a particulièrement plu, la transposition de l'action sous le règne de Louis XIII et d'Anne d'Autriche et qu'on y découvre tous les petits rouages du complot entre la France et l'Angleterre. Il nous narre aussi une « autre France », celle que nous n'avons pas connu d'un point de vue historique : comment recevait-on au XVIIme siècle ? Par qui le collège était dirigé ? L'éducation faite ? le fait que ce soient des pères jésuites qui complotent dans un collège est assez original.
En tout cas, si vous êtes curieux de la vie sous le début du règne de Louis XIII, lisez donc ce livre et vous y découvrirez de nouvelles informations. Et, surtout, n'oubliez pas, les murs ont des oreilles...
Si un film avait été tourné dans les années 60, j'aurais bien vu Jean Marais dans le rôle de M. Fronsac, le père de Louis, et Jean Gabin dans celui du grand-père. Actuellement, je verrais bien Patrick Chesnais interprétant le grand-père et Jérôme Robart (l'interprète de Nicolas le Floch) dans celui du père de Louis Fronsac.
La première de couverture représente un des personnages principaux, enfant, au regard innocent et aux cheveux blonds et longs, sans doute est-ce Louis Fronsac, le héros fétiche de l'auteur, pour prouver qu'il est le protagoniste principal de l'histoire, avec Gaston de Tilly, rappelons-le.
Commenter  J’apprécie          10
Ce premier tome de la série des enquêtes de Louis Fronsac se situe alors que notre héros a douze ans. L'action a lieu à Paris au collège Clermont tenu par les jésuites. Nous profitons de moult détails sur la vie au collège. Ce qui nous permet de s'interroger sur le niveau actuel des classes de sixième. Jean d'Aillon nous livre sa version personnelle de l'affaire des ferrets de la reine Anne d'Autriche, la belle épouse de Louis XIII. Les nombreuses précisions historiques et documentaires ne nuisent pas à la fluidité de la lecture. Elles donnent plus de réalisme et nous instruisent en même temps. Ainsi, en tant que naturaliste, je fus heureux d'apprendre l'origine du nom vernaculaire des Hétéroptères, les punaises.
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire :
Paris, 1624. Louis Fronsac, tout jeune pensionnaire au collège jésuite de Clermont, est le témoin d'un complot : la Reine Anne d'Autriche doit recevoir un magnifique bijou de la part des Anglais, des ferrets en or et faux diamants. L'escroquerie vise à discréditer l'Angleterre, la Reine, et en cela remettre en cause l'entende entre la France et l'Angleterre.
Avec l'aide de ses camarades de chambre, Louis va manoeuvrer pour approcher l'entourage de la Reine, afin de la prévenir de la machination.

***************

En ces temps de rentrée scolaire, il est bon d'être confrontée à la réalité froide d'une rentrée en 1624, fut-elle parisienne ! Dans ce nouveau roman de Jean d'Aillon, nous retrouvons Louis Fronsac dans sa toute première enquête (les aventures de Fronsac ne sont pas éditées dans l'ordre chronologique) et c'est un véritable enchantement car j'ai eu du mal à me décrocher de ce livre là ! La vie quotidienne au collège de Clermont (actuel lycée louis le Grand) est un véritable anti Poudlard !

Comme les petits sorciers de JK Rowling, les pensionnaires doivent faire face à une nouvelle discipline, mais là où Poudlard laisse une certaine fantaisie, Clermont n'offre qu'une ombre de liberté possible : à cette époque, les enfants ne décidaient pas de leur avenir et certains étaient forcés de devenir religieux ! Bon gré, mal gré ! Mais les enfants restent des enfants et parviennent à se sortir de tout plein de mauvais pas.

C'est toujours un régal, si je peux dire, de lire les descriptions des rues de Paris, couvertes d'immondices, encombrées d'animaux ou encore les ponts habités (comme celui de Landernau).

Un livre recommandé à celles et ceux qui apprécient les énigmes, qui veulent changer d'air en changeant d'époque tout en rafraîchissant (comme moi) leurs cours d'histoire. L'occasion aussi, pour ceux qui connaissent déjà la suite des enquêtes de Louis Fronsac, de découvrir la jeunesse du héros, la maison de son enfance et la manière dont cohabitaient tous les membres de la maisonnée : hébergement des domestiques, repas partagés entre domestiques et "patrons". J'ai bien aimé le personnage du grand-père de Louis, un sacré "Monsieur" ma foi. Et surtout, surtout, mention spéciale de l'histoire, qui bien que revisitée comme il en est fait mention par l'auteur lui-même, est originale, et nous plonge dans un monde autrement plus fascinant que celui des filles et fils à Papa, car il s'agit d'un monde qui nous concerne tous : le monde de nos origines.

Mon article illustré sur le lien




Lien : https://lecturesencontrepoin..
Commenter  J’apprécie          10
Un très bon roman historique qui est très complet et a beaucoup enrichi mes connaissances sur l'époque. Il traite en particulier de l'éducation au XVIIe siècle avec l'exemple du collège de Clermont. L'organisation des études est vraiment impressionante pour l'époque et très détaillée par l'auteur. Cependant, cette profusion de détails et ce souci d'exactitude donnent parfois lieu à de nombreuses descriptions très ennuyeuses. L'action, elle aussi n'avance qu'à un rythme ralenti avec une alternance de passages haletants et de passages où l'on est dans l'attente qu'il se passe quelque chose. de plus, le suspens n'est pas vraiment au rendez-vous comme on pourrait l'attendre d'un roman policier avec un intrigue fort compliqué et qui une fois le mystère résolu ne bouleverse pas le cours de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (204) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3269 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}