AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 37 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ne cherchez pas l'archipel de Doggerland sur une carte, il n'existe pas.
Pourtant l'auteur a créé un lieu riche et intrigant, où on découvre des villes, des traditions et une population cosmopolite.
Ce second opus peut se lire seul, l'enquête y est totalement indépendante du premier roman, même si on y retrouve les mêmes policiers et qu'on va suivre leur parcours personnel pas toujours simple.
C'est le matin de Noël qu'un cadavre est retrouvé sur une île de Doggerland et que l'inspectrice Karen Eiken va devoir abandonner ses invités pour aller mener l'enquête, alors qu'elle est officiellement en arrêt maladie, mais la grippe semble avoir atteint tout le poste de police.
Elle va d'ailleurs profiter de cette occasion pour renouer avec une partie de sa famille, originaire du coin, et qu'elle n'a pas vu depuis longtemps.
J'ai beaucoup aimé l'écriture et l'ambiance de ce roman, il m'a tout autant happé que le premier, on ressent bien le froid, les relations tendues entre Karen et ses proches, on comprend la fatigue de son collègue, jeune papa débordé, la terreur quotidienne que vit une des amies de Karen à cause d'un mari violent, et surtout, on est totalement immergé dans l'atmosphère de la distillerie de whisky locale, endroit qui semble lié à toute cette affaire.
Un roman qui se dévore car l'ambiance décrite est palpitante, angoissante, un peu mystérieuse et terriblement addictive.
Commenter  J’apprécie          280
J'ai dit tout le bien que je pense de la série du Dogger Land dans le tome précédent ( Faux pas). On espère d'ailleurs que la série se poursuivra au-delà du présent volume.
Mais un conseil : ne lisez pas ce livre avant le précédent. J'ai manqué commettre cette erreur, et l'ai corrigé au bout d'une vingtaine de pages. Je me suis rendu compte qu'il me manquait des éléments importants pour la compréhension des personnages.
Je dirai cependant que l'intrigue est une réussite, à une réserve près, que je préciserai plus loin.
J'ai continué ma tentative d'analyse et d'interprétation de la société doggerlandaire. C'est très amusant et pas si éloigné d'un travail d'historien où l'on essaie de reconstituer une réalité historique à partir d'indices épars dans des texte textes lacunaires,
Ainsi on peut penser que le pays a d'abord connu une période d'intégration à un royaume scandinave, peut-être le Danemark, qui a laissé un substrat majoritaire, suivi d'une période de domination anglaise, avec ou sans intégration au Royaume-Uni, qui a laissé des traces plus anecdotiques : distilleries de whisky, pubs,,,Les relations entre les deux pays subsistent à un niveau élevé (dans l'Angleterre réelle, il y a eu des liens assez forts avec le Danemark, pour lequel le R.U. Était un pays d'émigration). Au point de vue de la culture, less Doggerlandais parlent une langue scandinave (l'ancien nom du pays est d'ailleurs d'origine danoise ; le nom actuel, lui, peut être d'origine anglaise) ; la structure des noms de famille est également scandinave La religion pourrait être luthérienne.Il existe des rivalités entre les îles, des variations de coutumes et d'accent ; globalement il s'agit d'un pays pauvre, où une aristocratie foncière et industrielle continue à jouer un rôle important.
Paradoxalement on trouve dans l'île nord une culture de hillbillies quasi-appalachienne et un gang de bikers contrôlant le trafic de drogue. Cette influence états-unienne est un peu surprenante dans ce qui est quand même un pays d'Europe.
Mais toujours un livre bien intéressant.
Commenter  J’apprécie          60
Retour sur l'archipel du Doggerland avec le second volet des aventures de l'inspectrice Karen Eiken dans La part de l'ange, de Maria Adolfsson. J'avais été séduite par Faux pas, notamment l'atmosphère qui se dégageait de ces îles imaginaires créées par l'autrice, un lieu assez intrigant de part son décor, son climat et ses traditions nordiques. J'avais donc hâte de découvrir la suite.

Comme souvent avec les polars où l'on suit un enquêteur le temps de plusieurs romans, celui-ci peut être lu de manière indépendante du premier, même si j'aime autant commencer par le commencement. On retrouve Karen alors qu'elle se remet des événements passés et fête Noël avec ses proches. Si l'idée paraît séduisante, notre héroïne aspire pourtant à retrouver sa sacro-sainte solitude et un coup de fil de son supérieur va l'y aider. Un accident à eu lieu au nord de l'archipel, on l'envoie s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un meurtre. Ou au contraire, s'assurer que c'en est un !

Si j'ai plutôt bien aimé ce qui se passe dans ce roman, j'avoue avoir été moins prise, moins happée par les événements que dans le précédent opus, et ce pour la simple et bonne raison que l'enquête n'est pas totalement au coeur de l'intrigue. Non qu'elle ne soit pas plaisante à découvrir, loin de là, mais elle nous dévie d'un sujet qui aurait pu s'avérer passionnant. Car notre héroïne est originaire de la région où se déroulent les faits. Une partie de sa famille paternelle y vit encore, et semble en savoir bien plus qu'elle ne veut le reconnaître. Pourtant, au lieu d'explorer à fond cette piste, l'autrice s'intéresse aux problèmes conjugaux de l'une des meilleures amies de Karen.

Pas inintéressant, mais pas non plus ce pour quoi j'étais là ! Malgré cela, l'atmosphère est toujours aussi bien décrite, glaciale. On perçoit la neige qui tombe à gros flocons comme si on y était, les relations un peu tendues entre Karen et la police locale, ce besoin toujours si pressant de solitude, lié à son passé, malgré son amour ou son amitié pour ses proches. Les différents personnages sont bien campés et on ressent très vite de l'empathie pour plusieurs d'entre eux. Et bien qu'elle passe parfois au second plan, l'intrigue est plutôt bien fichue et assez addictive.

Un roman qui se lit vite, à l'atmosphère très réussie. Des personnages attachants et une intrigue bien ficelée en font un thriller efficace. On pourra regretter que l'autrice se disperse un peu mais cela reste plaisant à lire, et j'ai passé un moment sympathique. Pas de regret !
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          50
Je trouve que Maria Adolfsson n'a pas la place qu'elle mérite au firmament des auteurs de polars nordiques et qu'elle est bien meilleure que certains. Dans La part de l'ange nous retrouvons l'enquêtrice Karen Eiken qui est contrainte de se rendre pour sa nouvelle enquête dans le coin le plus reculé de l'archipel du Doggerland d'où son père est originaire. Un crime est commis à la veille de Noël. le corps d'un professeur de faculté à la retraite est retrouvé près de l'ancienne mine de charbon maintenant fermée. Et très vite un second crime est commis. L'inspectrice Karen Eiken, déjà cabossée par la vie va devoir se replonger dans ses souvenirs d'enfance car elle retrouve dans cette région ses oncles tantes et cousins du côté de son père. L'auteur nous fait également pénétrer dans une distillerie de whisky. le temps est bien sûr glacial, la neige tombe à gros flocons, bref l'ambiance est là pour que le lecteur n'ait pas envie de lâcher ce livre. Donc si vous êtes adeptes des polars nordiques et que vous n'ayez pas encore ouvert un livre de Maria Adolfsson, n'hésitez pas ce livre est pour vous. Je conseille, même si çe n'est pas indispensable à la bonne compréhension de l'histoire, de commencer par Faux pas, vous aurez une vision plus globale de l'univers de l'inspectrice.
Commenter  J’apprécie          42
La part de l'ange, tome 2 des enquêtes au pays sur l'archipel du Doggerland, signe le retour de l'inspectrice Eiken. Et quel retour ! Si le premier tome avait su me convaincre, celui m'a complètement passionné !

Karen Eiken ne reconnaît plus sa petite maison de pêcheur hérité de ses parents. Elle qui ne connaissait que la solitude, la voilà maintenant entouré en permanence. Entre Sigrid, la fille de son patron qu'elle a pris sous son aile, et Léo, ancienne star de la musique, passé par la case SDF, Karen se sent étouffée. Elle qui ne voulait plus ouvrir son intimité après le décès de son mari et de son fils, la voilà tiraillé entre le bonheur d'avoir de la vie autour d'elle et la douleur de ne plus se retrouver seule pour oublié tous ses démons. Mais voilà, en plein milieu des fêtes de fin d'année un meurtre a lieu. Un homme est retrouvé en bas d'une falaise. Alors qu'Eiken est chargée de l'affaire, que la thèse du suicide s'évapore au fil des investigations, un autre crime est commis non loin du premier. le problème est que l'île où ces meurtres sont commis abrite aussi la famille paternelle de Karen, sa tante et ses cousins qu'elle adore. Dans cette île où tout se sait, où tout le monde connaît les petits secrets des uns et des autres, sa famille est-elle vraiment étrangère à tous ces évènements ?

Plongé dans les premières de ce roman c'est l'assurance de ne pas en ressortir avant de l'avoir terminé ! Tous les écueils du premier à savoir les descriptions trop longues, le manque de rythme dans l'enquête, sont balayés ici allègrement ! On retrouve avec plaisir cette inspectrice au sombre passé, qui lutte maintenant pour récréer une famille, ces paysages froids, une enquête bien ficelée avec juste ce qu'il faut de petits indices glissés ici et la sans qu'on s'en rende compte.

Enfin le dénouement ! Inutile de rentrer dans les détails pour ne pas dévoiler l'intrigue mais il faut bien reconnaître que le dénouement surprend et ce n'est franchement pas désagréable ! C'est la dernière pierre d'un édifice qui entraîne le lecteur de bout en bout.

En bref, sans être un page turner, ce roman ne connaît pas de temps mort, il ne perd pas son lecteur dans un dédale de pistes ou d'enquêtes parallèles. Une vraie réussite !
Commenter  J’apprécie          30

Nous retrouvons l'archipel du Doggerland, dont nous avons fait la connaissance dans Faux pas. Mais cette fois-ci l'intrigue se déroule sur l'île de Noorö, connue pour sa mine de charbon, maintenant fermée. La fermeture de la mine, à laquelle s'est ajouté l'arrêt des fumeries de poissons, a entraîné la misère sur Noorö. le seul employeur qui reste est la distillerie de whisky. Beaucoup de maisons sont vides. Les habitants sont partis. Une couche grise recouvre les façades, à cause des poussières de charbon, pense-t-on… Fredrik Stuub, enseignant à la retraite est retrouvé mort au fond d'une ancienne houillère. Il a sans doute été tué. Pas d'indices. Pas de personnes qui lui en auraient voulu. Un seul à qui profiterait le crime: son petit fils. Mais l'héritage est peu important. Et aucune preuve ne le désigne comme suspect. Karen Eiken, inspecteur à la Brigade Criminelle du Doggerland, aidée par la police locale, se retrouve face à une enquête difficile. Heureusement, elle connaît bien Noorö qui est le lieu de son enfance. Mais sa vie personnelle, en ce moment, est un peu mouvementée. Ainsi que celle de tous ses amis.


Outre l'intrigue policière, le récit aborde plusieurs sujets intéressants. D'abord le sujet du retour au pays de son enfance et des retrouvailles avec la famille restée sur place et avec laquelle on n'avait plus de relations. Pas toujours simple, surtout quand l'un des membres de sa famille semble être un malfaiteur notoire. Et aussi le problème tout à fait d'actualité, des femmes battues. Difficile de quitter son mari, surtout quand on a des enfants. Jusqu'au jour où la goutte d'eau fait déborder le vase. Trouver de l'aide, porter plainte, se cacher, protéger les enfants. Revenir vers son mari ou non? Mais comment éviter qu'il vienne vous chercher? Dernier sujet esquissé: celui des amis envahissants. On a bon coeur, on invite, on héberge pour un temps.. qui se prolonge indéfiniment. Et tout compte fait, on est content aussi de s'échapper et de se retrouver seule. C'est la raison pour laquelle Karen a accepté de diriger cette enquête, alors qu'elle était en congé maladie, en pleines vacances de Noël et avec tous ses amis.


Le style de Maria Adolfsson est agréable. le roman se lit facilement. On développe vite de l'empathie pour Karen, dans ses succès, comme dans ses échecs. L'auteure prend du temps pour nous faire découvrir chacun de ses protagonistes, ce qui nous rapproche d'eux. Et comme dans Faux pas, les 50 dernières pages - de haute tenue - rassemblent rebondissements, suspense et émotion.
Commenter  J’apprécie          30
Je voulais faire une pause entre le Tome 1 et ce Tome 2, et puis finalement je me suis laissé tenter.
Et je suis content d'avoir retrouvé les protagonistes de Faux pas" pour cette nouvelle enquête qui peut se lire sans avoir lu le premier roman (bien que ce soit agréable de connaître les personnages pour mieux les cerner).
J'avais noté dans Faux pas que l'auteure avait inventé un pays où décidément il y avait pas grand-chose d'intéressant, et j'avais un peu hésité à lire ce deuxième tome. Et là, je me suis laissé emporter dans cette nouvelle enquête. J'ai pris plaisir à suivre ces personnages un peu tous dépressifs, dans un pays où il fait toujours mauvais et où finalement tout le monde râle tout le temps. Et où on se demande s'il y a un côté positif dans ces îles qui n'existent pas :).
J'ai donc pris plaisir à suivre Karen dans son enquête, un vrai plaisir car l'histoire se suit bien. Je conseille ce Tome 1 pour découvrir Karen et sa rudesse, et ce Tome 2 pour la voir évoluer sur cette enquête qui tourne autour du monde de la distillerie.
Commenter  J’apprécie          20
Deuxième volume dans la même veine que le premier avec toujours les mêmes personnages principaux qui va les mener sur un tueur qui cache bien son jeu.

J'espère que la série va continuer parce qu'il s'agit de thrillers comme je les aime, sans que les scènes ne soient trop sanguinolentes et dont le récit déballe sa trame au fil des pages.

Pour ma part, il s'agit de moments de plaisir lecture mais chacun son style évidemment.
Commenter  J’apprécie          20
Comme souvent dans les thrillers on a un personnage qui aime sa tranquillité et a un passé un peu sombre (on est en pleins dans le cliché) mais ça fonctionnement plutôt bien dans La part de l'ange. C'est un roman qui se lit bien, à l'ambiance frisquette parfait pour l'hiver. Une enquête bien ficelée en fait un thriller qui rempli le contrat. J'ai bien aimé ma lecture.
Lien : https://mellecupofteabouquin..
Commenter  J’apprécie          10
Karen Eiken, enquêtrice de métier, fête Noel dans un petit archipel perdu dans l'océan entre le Royaume-Uni et le Danemark. Un coup de fil vient interrompre son repas de famille. Un vieil homme vient d'être retrouvé mort au bord de la falaise. Quelques jours plus tard c'est au tour du petit-fils du mort d'être retrouvé près d'une distillerie de whisky. Alors que Karen enquête dans cette atmosphère glacée, elle découvre que des membres de sa famille sont mêlés à cette histoire.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2941 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}