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4,13

sur 3964 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cela faisait un moment que ce titre attendait dans ma PAL, des années en fait.
Miséricorde et Jussi Adler-Olsen c'est le polar scandinave par excellence, un autre rythme et une autre culture, des personnages plus vrais que nature et un contexte qui s'intéresse à l'humain, à la politique et à la qualité de la vie.
J'avais découvert cet aspect avec Mankell, c'est encore plus évident et passionnant avec Adler-Olsen, c'est surtout plus vivant en fait, Carl Mørck s'avérant plus "punchi" que Vallander si vous m'autorisez la comparaison.
L'auteur nous propose un tandem improbable qui va bien sûr bien fonctionner, si vous acceptez ce prérequis c'est gagné. Carl Mørck est un flic abîmé et Assad, un réfugié syrien, homme "à tout faire", qui se révèlera bien utile avec des talents insoupçonnés et une débrouillardise hors norme.
Un Carl Mørck qui est le seul enquêteur du "Département V", un "placard" où l'on pense s'être débarrassé de lui et de son caractère impossible, un service chargé d'enquêter sur des "cold case". Bien que peu motivé, notre flic va se prendre au jeu et ma foi, c'est plutôt réussi.
Un "cold case" c'est une enquête au rythme particulier, on avance lentement ce qui permet de développer le contexte et les personnages l'air de rien et on ne s'ennuie pas, les personnages sont parfaits de crédibilité et contribuent à créer une ambiance addictive.
Mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un polar et il se trouve que le scénario est intelligent et crédible avec un suspense qui s'installe graduellement pour basculer dans un final réussi, croyez moi, ce scénario n'était pas évident à conclure et l'auteur m'a impressionné par sa maîtrise.
Un roman primé pour le coup, bravo Jussi :)
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En 2002, Merete Lyyngaard, vice-présidente du parti démocrate danois, disparaît sur un ferry alors qu'elle se rend à Berlin avec son frère. Est-elle tombée par-dessus bord accidentellement? S'est-elle suicidée? A-t-elle été poussée? Par son frère? Ou a-t-elle choisi de disparaître pour refaire sa vie ailleurs? Les questions sont restées sans réponse puisque son corps n'a jamais été retrouvé et que le temps a effacé le souvenir de la jeune femme qui incarnait l'avenir politique du pays. Cinq après, les journaux ne parlent plus de cette énigme et la police a abandonné l'enquête. Pourtant, un homme va, par la force des choses, rouvrir le dossier de Merete. En effet, Carl Mørck revient travailler après un congé maladie pour apprendre qu'il est promu à la tête du Département V, un nouveau service de police spécialisé dans les vieilles affaires non élucidées, une manière pour son supérieur de se débarrasser d'un collègue irascible dont le caractère déjà difficile ne s'est pas arrangé après l'incident où il a été blessé et où un collègue a perdu la vie pendant qu'un autre gît, paralysé, sur un lit d'hôpital. Mørck, bien décidé à se la couler douce dans ses nouvelles fonctions, finit par s'intéresser au cas de Merete Lyyngaard et commence une enquête, secondé par son étrange assistant Assad, un syrien futé et débrouillard qui, très vite, délaisse son seau et sa serpillière pour dévoiler ses capacités d'observation et de déduction.


Totale réussite pour cette première enquête du département V! C'est un vrai plaisir de faire la connaissance de ce duo d'enquêteurs hors normes : Mørck, le policier bourru, trop franc pour être apprécié de ses collègues, empêtré dans une vie conjugale un peu spéciale, rongé de remords de ne pas avoir pu sauver ses collègues d'une fusillade, et son assistant, le syrien Assad, véritable fée du logis, chauffeur casse-cou, bon musulman muni de son tapis de prière et de sa boussole pour toujours trouver la direction de la Mecque. Ce n'était pas gagné d'avance mais ces deux-là finissent par s'entendre et s'unissent pour remonter la piste d'une femme politique disparue. D'elle je ne dirai rien pour ne pas déflorer l'intrigue mais son calvaire est très bien décrit et le suspense est infernal, jusqu'à la toute fin on tremble pour elle, tout en admirant sa force de caractère et sa combativité.
Bref, Miséricorde est un excellent polar qui a comme seul défaut d'entraîner le lecteur vers une inévitable nuit blanche.
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Encore un bon thriller de chez Thriller ! Coté police, rien de très original si ce n'est Carl Mørck, comme tout inspecteur qui se doit de pimenter un roman policier, montre ses qualités et ses défauts au lecteur , mais aussi ses lubies et ses doutes.

Persona non grata au commissariat, mis au placard, installé au sous-sol avec une pile d'affaires à élucider, Carl qui n'aime pas grand monde, se montre capable de se mettre en colère et clouer le bec à quiconque l'empêcherait de parvenir à ses fins, opiniâtre à souhait et inspirant confiance au lecteur qui en a grand besoin : sa première enquête lors de la création du département V à la tête duquel ses collègues l'ont placé histoire de se débarrasser de lui, est une affaire non résolue, concernant Merete Lyyngard, dirigeante du parti démocrate danois disparue en 2002 et déclarée morte noyée alors qu'elle revenait de Berlin en bateau. Carl Mørck relance cette enquête que rien ne permet de résoudre, aucune piste, aucun indice.


Le roman, c'est classique à présent, présente des chapitres en alternance : le parcours de Merete jusqu'à sa disparition et même au-dela, lors de sa captivité, le lecteur devient alors témoin de son calvaire, constatant qu'elle ne peut s'en sortir, qu'on lui inflige un supplice des plus cruels et l'on assiste à l'évolution d'une enquête que seul Carl Mørck pourrait résoudre grâce à sa persévérance et à la perspicacité de son aide de camps, le dévoué Hassad, venu d'on ne sait trop où, aux petits soins pour son inspecteur et qui épice encore le récit par son originalité et ses actions parfois surprenantes.


C'est ainsi que naît le département V dont je suivrai l'évolution durant l'année à venir, car il s'agit bien là, d'un policier comme je les aime.
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En voilà un drôle de zèbre : Carl Mørck, un inspecteur danois. Danois ? Rien à voir avec le chien, bien que Carl ait une sacrée grande gueule et que ses petites saillies verbales (vous pensiez à quoi ?) ne plaisent pas à tout le monde. de vrais coups de dents, parfois, ce qui fait qu'il n'est pas apprécié à sa juste valeur, bien que ce soit un enquêteur hors pair.

Lecteurs et lectrices, je vous signale d'emblée que si vous êtes à la recherche d'un polar au rythme trépidant, laissez tomber ce bouquin, il n'est pas pour vous.

L'auteur prend le temps d'installer son intrigue, mêlant les chapitres qui se déroulent entre les années 2002 et 2007.

Il fait de même avec ses personnages, prenant le temps de développer le mal-être de l'inspecteur Carl Mørck et durant ce moment, l'intrigue se met en place, lentement, mais sûrement, aiguisant notre curiosité.

Puisque c'est dans le flic torturé qu'on fait les meilleures soupes policières, Carl Mørck est un inspecteur à la criminelle qui a survécu à une fusillade où l'un de ses collègues est mort et l'autre grièvement blessé.

Autant dire qu'il ne va pas très bien. Et du côté de sa vie privée ? Guère reluisant, pour ne pas dire que c'est la cata. Sa femme l'a quitté mais continue de le faire chier. Bref, la vita e bella !

Le comble ? Pour se débarrasser de lui au commissariat, on le nomme à la tête du département V, chargé de se pencher sur des affaires non élucidées.

Puisqu'il est relégué dans le placard à balais, il dépose les deux pieds sur la table et basta.

Là, comme nous, lecteurs, avons eu droit à plus d'infos dans les chapitres que lui, on se dit que pour retrouver Merete Lyyngaard, ça va pas être coton avec un flic qui fait des Sudoku.

Ben oui, nous, lecteur, on apprend très vite que Merete, celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark, est en fait retenue prisonnière dans une espèce de grande cage hermétiquement fermée. Nous avons déjà fait sa connaissance, ainsi que de son frère handicapé, Oluf.

Deux personnages très touchants que j'ai vraiment apprécié.

Pareil pour l'enquêteur, Carl, qui m'a fait sourire, trouvant le personnage bien plus "travaillé" que celui de Steven Dark dans "Level 26".

Le must de tout cela, c'est qu'on lui a adjoint un syrien, Hafez el Assad, homme à tout faire (le ménage entre autre) mais qui prend son travail tellement à coeur qu'il va très vite dépasser ses fonctions qui consistent surtout à faire le café et à jouer au chauffeur.

Il est Syrien... heureusement qu'il ne se prénomme pas Bachar ! Regardez son nom de famille et vous comprendrez.

La plus grosse partie des épices du roman se trouve dans ces deux hommes - Carl et Assad - véritable duo cocasse et improbable. Assad a de la matière grise entre les deux oreilles et de l'énergie pour deux, sans parler de sa manière particulière de se mettre les femmes dans la poche.

Par contre, s'il avait regardé la série "Les Experts", il saurait qu'on ne met pas ses mains pleines de doigts sur des pièces à conviction ! Oups.

Dommage qu'une phrase ait éveillé mon cerveau et que j'aie rapidement compris pourquoi Merete avait été enlevée et retenue prisonnière dans cet espèce de sas de compression.

Oui, j'avais compris qui était coupable... Oh, cela n'a rien enlevé de mon plaisir de lecture, savourant chacune des pages, tremblant pour Merete et m'inquiétant pour son frère.

En fait, je voulais absolument découvrir tout le noeud de l'intrigue à mon aise, sans me presser, en suivant les pérégrinations de notre duo amusant et en découvrant au fur et à mesure toute l'enquête et sa résolution.

J'avoue que sur la fin, j'étais agrippée à mon livre... Mais que ça fait du bien.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Carl est un policier traumatisé : Il vient de perdre un coéquipier et un second est dans un état de légume . Présent sur les lieux de la fusillade , il n'a pas pu les aider. Son rendement s'en fait sentir et lorsque les politiciens décident de créer une nouvelle cellule aux objectifs peu définis, les supérieurs de Carl l'y envoient direct
Le premier Cold Case à se mettre sous la dent concerne une politicienne dont la disparition n'a jamais vraiment été élucidée . Tombé du ciel , Assad , devient son adjoint.

Je ne lis pas souvent de policier, mais quand on tombe sur une intrigue aussi bien construite, cela donne un sacré goût de "revenez y".
Les deux personnages principaux sont attachants et leur vision complétement différente du métier ajoute encore un peu plus de charme à l'ensemble.
Et puis, il y a l'enquête . Partie de rien , elle évolue lentement sans coup de baguette magique comme parfois. c'est bien mené , intelligent et instructif sur des domaines pointus qu'ils seraient incongrus de dévoiler ici.
Comme dans tous les policiers bien foutus , il, y a autre chose que du sang , de la psycho, des gentils et des méchants. Il y a souvent en filigrane une critique acerbe de la société où se déroule l'action. Ici le Danemark, dont les politiciens , le système policier ne sont pas épargnés.

Voilà, c'est certes un roman qui ne détonne pas par son originalité mais qui cochent beaucoup de cases du genre de façon très efficace.
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C'est un auteur que je voulais lire depuis longtemps.
La raison principale, c'est que je vois ses livres sur beaucoup de sites. Alors, il fallait que je sache.
Je me suis procuré celui-là par hasard et j'ai eu de la chance, c'est le tome 1 d'une longue série sur le département V.

J'ai beaucoup apprécié l'inspecteur Carl et son acolyte Assad…
Je me suis demandé tout au long du livre pourquoi et comment on a pu enlever et séquestrer une femme pendant 5 ans. C'est la qualité principale de ce roman…
Tout ce questionnement pour une fin attendue, mais très touchante (j'ai eu la larme à l'oeil… c'est si rare pour moi).

Je vais donc continuer ce périple, il est évident que je ne vais pas m'arrêter là…

Bonne lecture !
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Le Département V voit le jour au Danemark, l'objectif d'un tel département est de reprendre les affaires classées non résolues, les cold case, et d'y jeter un oeil nouveau pour tenter de les résoudre une fois pour toute. C'est Carl Mørck, policier sortant d'un congé maladie en raison d'un incident qui a coûté la vie d'un de ses collègues, qui est placé à la tête de ce service avec pour seul assistant Hafez el Assad, un réfugié politique d'origine syrienne.

La première affaire à laquelle ils vont s'atteler est celle de la disparition de Merete Lyyngaard, figure jeune et dynamique de la vie politique danoise. Selon la première enquête, Merete se serait noyée en tombant du bateau sur lequel elle se trouvait avec son frère alors qu'ils partaient tous les deux en vacances. Mais Carl et Assad vont se rendre compte que les choses telles qu'elles apparaissent ne collent pas entre elles et vont donc mener leur enquête.

Premier roman de Jussi Adler-Olsen, Miséricorde est un exemple parfait du roman policier prenant et addictif. On n'a pas envie de le lâcher, on tourne les pages inlassablement jusqu'à la dernière. L'écriture est fluide et très agréable, le passage entre les différents narrateurs se fait très naturellement et cela donne beaucoup de relief au roman. Les personnages sont très charismatiques et on s'attache très très facilement à eux, on comprend leurs émotions avec un réalisme déconcertant. Tout amène à plonger dans ce roman et à y être emporté, comme dans un tourbillon sans fin. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup, aimé cette lecture, d'autant plus qu'elle a fait suite à une très grosse déception sur un roman policier. Je continuerai sans hésiter avec les autres romans de l'auteur et je regarderai également l'adaptation qui en a été faite car j'ai beaucoup de curiosité et j'ai envie de voir comment ce roman les a inspirés.

C'est évidemment 5 étoiles pour Miséricorde qui fait partie de mes coups de coeur de cette année !
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Un très gros coup de coeur pour ce premier opus de cette saga qui en compte 4 !!!

Hardy, Carl Mørck et Anker étaient arrivés avant tous les autres sur le lieu du crime. 3 enquêteurs de la police danoise, Brigade Criminelle et scientifique. L'homme, mort avait un clou dans la tête. Cloué avec un pistolet à air comprimé. Carl Mørck avait enregistré du coin de l'oeil une silhouette, puis une onde de choc quand le premier coup de feu avait touché Hardy au dos et le poids du corps de son coéquipier quand il était effondré en l'entraînent dans sa chute. Il avait senti sa colonne vertébrale se tordre et Hardy lui avait écrasé un genoux.
Le coup de feu suivant avait touché Anker à la poitrine et Carl Mørck à la tempe. Anker avait eu droit à un nouveau coup de feu et l'impact de la balle avait fait vibrer le plancher en l'atteignant en plein coeur. Les assassins s'étaient enfui par la porte de la cuisine sans que Carl Mørck ait eu le temps de faire le moindre geste.

Un coéquipier qui ne bouge plu sur un lit d'hôpital, un autre mort et Carl a qui on offre de le promouvoir à la tête du nouveau département V qui a pour mission d'enquêter sur des affaires d'intérêt pour le bien public. Mais Carl s'aperçoit assez vite qu'il est dans un placard en sous-sol avec peu d'affaire à résoudre. Carl Mørck se bat pour ce nouveau département et ce n'est pas un sous-sol qui va l'arrêter !!!

J'ai adoré ce livre car parallèlement aux enquêtes du département V nous découvrons l'histoire de Merete Lyyngaard, vice-présidente du parti démocrate danois qui disparaît sur le ferry de Berlin, elle est accompagnée par son frère traumatisé parce qu'il leur est arrivé dans leur jeunesse. Dès la disparition de Merete Lyyngaard, les questions fusent : Est-elle tombée par-dessus bord accidentellement ??? S'est-elle suicidée? A-t-elle été poussée ??? Par son frère ??? Ou a-t-elle choisi de disparaître pour refaire sa vie ailleurs ???

L'auteur Jussi Adler-Olsen va nous balader entre 2002 date à laquelle Merete Lyyngaard disparaît et 2007 date à laquelle Carl Mørck va commencer ses enquêtes spéciales.

Jussi Adler-Olsen, un auteur que j'ajoute dans ma liste d'auteur à coup de coeur !!! Malgré un début assez long (je m'en serais passé), en effet l'auteur, Jussi Adler-Olsen entame cet opus par une enquête sur un meurtre et la question du département V, tout ce la m'a paru assez long, je met ça sur le compte d'un premier tome dans lequel il faut placer les personnages...

J'ai adoré l'enquête et surtout la façon qu'a l'auteur Jussi Adler-Olsen de superposer les deux cotés de l'histoire malgré le décalage de temps entre 2002 et 2007. je me suis beaucoup accroché à Merete, j'ai eu très eu pour elle. Quant à Carl, il va falloir une autre enquête pour mieuxd le connaître et peut-être plus l'apprécier.

Amateur de très bon thriller et thriller psychologique celui-ci est pour vous. Digne de Séquestré, lu dernièrement, il lui arrive largement à son niveau !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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J'ai ce roman depuis un bon moment dans ma pal mais il aura fallu que je le trouve en audio pour que je tente enfin cet auteur. Il s'agit du premier tome du Département V et ça sera aussi ma première lecture de cet auteur. J'espère apprécier son style et son univers.

Il m'a fallu réécouter le début car j'étais perdue avec tous ces noms danois. J'ai fini par noter ceux des narrateurs principaux. L'auteur alterne son récit entre deux périodes : en 2002 où on suit une femme Merete et son frère Oluf, et en 2007 où on découvre la création du département V avec un Carl Mørck désabusé. L'enquête dont s'occupe celui-ci semble être une impasse et pourtant, il persévère à trouver des éléments que les 1ers enquêteurs avaient omis de vérifier. L'histoire en elle-même me fait penser à d'autres car ce type d'affaires ou de schéma a déjà été utilisée par d'autres auteurs. Même si je pensais en avoir déduit la fin, j'étais curieuse de voir comment Carl, notre atypique enquêteur, allait y parvenir. Plus d'une fois son insolence vis-à-vis de sa hiérarchie m'a fait sourire. Malgré mon intérêt pour l'histoire, lors de certaines explications ou descriptions, j'ai perdu un peu le fil (sans perdre trop de détails quand même). J'avais effectivement bien deviner la fin grâce à l'alternance des deux histoires. Plus on avançait dans l'histoire et plus j'étais curieuse de connaître le dénouement de celle-ci et la résolution de cette enquête hors norme. Ce que j'ai particulièrement apprécié avec le style de cet auteur est qu'il a pris le temps de nous expliquer le détail de la résolution, ce que certains auteurs font trop rapidement à mon goût. Cet auteur a vraiment un style très agréable et un certain talent de narration car malgré certains éléments un peu hard, l'histoire passe toute seule et les pages défilent à toute allure. Je n'ai qu'une hâte maintenant, que la chaîne mette la suite des enquêtes du Département V car Carl s'occupe des cold case avec brio et j'ai adoré suivre son raisonnement et son évolution tout au long de ce petit pavé. J'ai d'ailleurs bien apprécié ce personnage anti-conformisme et un peu « je m'en foutiste » qu'il est devenu après avoir subi une fusillade avec ses collègues. En tout cas, l'auteur montre aussi les incompétences de certains policiers alors qu'ils ont voulu reléguer Carl au placard…

Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce premier tome, je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour le lire. Dès que je peux, je continue à suivre Carl et son compère dans la résolution des cold case. Si vous êtes amateurs de thrillers bien menés, je vous conseille très fortement de découvrir ce 1er tome et son auteur danois. La série compte actuellement 9 tomes.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Plaisir de vacances : découvrir un nouvel auteur (pour moi du moins - je ne suis pas très à la mode mais je m'en fiche), dévorer un bouquin addictif et - forcément - prendre beaucoup de plaisir à cette lecture. Aaaaah je prendrai plaisir à retrouver cet excellent duo formé par Carl Mørck et Hafez al-Assad, après cette enquête de plus en plus palpitante sur la piste de Merete Lyngaard, brillante politicienne disparue et présumée morte depuis cinq ans. Mais le lecteur suit le calvaire de Merete et donc le mélange des deux, enquête et sévices subis par la victime, est lui aussi brillant. Les thèmes annexes, solidarité (ou pas) entre flics, traumatismes de l'enfance, vie danoise, l'humour font de cette lecture un bon moment de détente (niveau de violence tout à fait supportable).
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