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4,13

sur 3964 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Carl Mork, véritable électron libre au sein de la police de Copenhague, se voit proposé la direction d'un tout nouveau service : le Département V. En charge des affaires sensibles mais classées... les fameux "cold case". Carl est un flic doué mais peu apprécié de ces collègues. Une récente fusillade a vu un de ses coéquipiers se faire descendre et Hardy, son meilleur ami, se retrouver paralysé.
Lui-même a été touché, mais les blessures semblent surtout psychologiques.
Mork se retrouve donc, au sous-sol du commissariat, seul avec des dossiers anciens. Il en est persuadé, c'est bel et bien une mise au placard.
Après quelques jours à broyer du noir, à fumer cigarettes sur cigarettes, Carl demande un assistant. C'est un certain Hafez el Assad qui se présente, homme à tout faire, le ménage, du café souvent trop fort, des photocopies, du classement... les heures s'égrènent et la cohabitation s'avère difficile...
Mais Il faut choisir un dossier, et celui de Merete Lyyngaard semble avoir été un peu bâclé. Cinq ans auparavant, celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark avait disparu dans des circonstances mystérieuses. Faute d'indices, de cadavre, la police avait classé l'affaire, la thèse du suicide semblant la plus plausible. Mais cette fois ci une toute nouvelle enquête commence...

Miséricorde est un roman qui ne bouleversera pas l'histoire du polar : ses références sont classiques et il n'innove pas. Alors, que du classique, dites-vous ? En réalité, Miséricorde est un livre qui s'apprivoise lentement mais lorsque le turbo s'enclenche, vous ne pourrez plus le lâcher. Miséricorde est aussi un thriller à double tranchant, car le lecteur est en avance de plusieurs longueurs sur nos fins limiers. En effet nous savons des choses...
Dès le prologue. Merete est vivante, elle est quelque part, enfermée dans un cage, soumise à des tortures psychologiques et physiques qui dépassent l'imagination et l'entendement.
Entre chaque avancée de l'enquête, et elles vont être nombreuses et pleines de surprises, nous suivons sous forme de flash-back le calvaire de la jeune femme depuis son enlèvement...jusqu'au dénouement final.
Tic-tac, tic-tac... Miséricorde est un compte à rebours, une mécanique d'horlogerie bien huilée ; un chronomètre où chaque ligne, chaque chapitre est la roue dentée qui va entraîner ou bien gripper cette machine infernale, terriblement efficace.

Mais le charme du livre tient aussi aux personnages de Carl et d'Assad, un duo improbable, impossible… Les deux acolytes vont se révéler complexes, tourmentés et surprenants au fil des pages. le roman prend toute son ampleur avec l'arrivée de ce petit bonhomme, affable, un brin mystérieux qui dit venir de Syrie. Il apporte un regard candide sur la société danoise, souvent drôle et décalé. Mais il va également se révéler un fin limier et un homme plein de ressources, souvent à la limite de la légalité.
Carl Mork de son côté se montre plus cynique, une grande gueule au coeur tendre et son personnage est l'occasion pour Jussi Adler Olsen de truffer son livre d'un véritable panorama de la société danoise, nordique et plus généralement européenne. Magouille politique, crise financière, problèmes sociaux, racisme... tout y passe, par petite touche, presque comme si de rien n'était, au détour d'une phrase...
Et puis, c'est une visite de la superbe capitale de Copenhague.

Je vous recommande donc Miséricorde pour toutes ces raisons. Mais surtout à la toute fin de ce très bon thriller, on est pris d'une furieuse envie de retrouver les protagonistes, d'en apprendre plus sur Assad, sur Carl. Et tous ceux qui gravitent autour, Vigga l'ex-femme envahissante de Mork, Hardy Henningsen, Lis la secrétaire aux jolies dents qui se chevauchent de façon charmante, Mona Ibsen la psychologue de la police... on se dit : vivement un prochain épisode de leurs aventures et c'est la très grande réussite de ce premier opus.
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Première rencontre avec Alder-Olsen et embarquement pour le 1er tome de la série du Département V. Je n'ai pas trop d'expérience en polars nordiques, aussi j'ai été contente de découvrir par ce livre, la vie danoise, Copenhague et l'atmosphère de ce pays du nord de l'Europe.

L'intrigue se situe dans le milieu politique, Merete Lyyngaard, jeune femme promise a un bel avenir est vice-présidente du parti des démocrates jusqu'au jour où elle disparaît lors d'une traversée en ferry.

Carl Morck, un enquêteur qui n'est plus de première jeunesse, reprend du service après une affaire dans laquelle sur ses 2 coéquipiers, l'un est mort et l'autre est tétraplégique. Son retour à la vie active prend des allures de mise au placard jusqu'à la création du Département V, chargé de reprendre d'anciennes affaires non élucidées. J'ai beaucoup aimé ce personnage, à la fois expérimenté et esquinté par la vie et sa carrière au sein de la police. L'auteur en fait un misanthrope ronchon des plus appréciables, dont je lirai les autres enquêtes avec plaisir. Cette dernière est classique mais bien construite, les investigations menées par Morck et son assistant Assan sont plaisantes à suivre.
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Mon ressenti est en demi-teinte.

Depuis le temps que j'en avais entendu le plus grand bien, je pense avoir mis la barre un peu trop haut.

Au sujet de l'affaire centrale, j'ai compris très vite qui était la personne coupable, je l'ai trouvée prévisible, alors l'enquête m'a semblé traîner en longueur, et quand enfin ils ont compris, je n'ai pas été surprise, comme si j'avais crié "c'est ..... qu'il faut rechercher !!!" depuis longtemps et qu'on ne m'avait pas écoutée, enfin ils ouvraient les yeux, de ce fait je me suis sentie soulagée. C'est pourquoi mon avis est mitigé.

Par contre, ce qui m'a beaucoup plu, c'est l'ambiance au sein de l'unité, beaucoup de personnages variés et très intéressants, de l'humour aussi, et la plume fluide très agréable. Depuis que je découvre l'univers des polars nordiques je m'y sens de plus en plus chez moi. En ce qui me concerne, ce sont des points forts qui l'ont emporté par rapport à l'enquête principale.

Au final, j'ai envie de lire les volumes suivants, justement pour suivre l'histoire de fond, ce sur quoi je pense focaliser, en tout cas c'est mon avis actuel. Et qui sait ? Peut-être que les enquêtes suivantes me berneront...

Belles lectures à vous !
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Carl Morck , Hafez et Assad sont désignés pour ouvrir le département V consacré aux cold case affaires non élucidées .Leur première enquête , une jeune fille disparue sans laisser de traces. On apprend qu'elle était avec son frère handicapé leur de sa disparition et qu'elle ne l'aurait jamais laisser seule !
L'histoire alterne avec des chapitres sur l'enquête menée par nos compères et ceux où on apprend ce qui est arrivé à Merete depuis son enlèvement .Car oui elle a été enlevé .Mais pourquoi et par qui ?
Malgré que j'ai deviné qui et pourquoi , j'ai adoré cette enquête qui était à la fois captivante et drôle de par les personnages et surtout Assad .Il est loufoque et drôle et un peu mystérieux. Carl lui est plus reversé et très différent et pourtant , ils forment tous les deux un super duo et j'ai hâte de les retrouver dans d'autres enquêtes .
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Second livre de cet auteur prolifique que je lis. Si d'habitude, je me tiens à distance des auteurs modernes qui pondent un bouquin à l'année pour faire plaisir à leurs éditeurs, je vais reconnaître que Jussi Alder-Olsen est parvenu à me convaincre à lire ses histoires.

Ce sont ses personnages qui font que j'ai envie de (les) lire. Dans ce premier opus qui met en évidence le flegmatique Carl et le mystérieux Assad. Les descriptions, les manies, les habitudes des personnages les rendent vivants, intéressants. J'ai d'ailleurs beaucoup de sympathie pour Assad et on a envie de vanner Carl afin qu'il sorte de sa réserve. Les personnages secondaires sont aussi intéressants à observer, car primo on peut y retrouver la concurrence entre les départements et secundo que l'on peut essaiment retrouver ce genre de personnes dans notre entourage. Chaque personnages à sa personnalité qui lui est propre et ne tombe pas dans le pathos systématique du polar.

Quant à l'histoire et bien les personnages font oublier les quelques points qui me semblent un peu abracadabrantesques, mais l'auteur semble avoir fait ses recherches donc. L'angle qui a été utilisé pour ce premier opus semble assez intéressant à analyser, car il mélange de la politique sans vraiment que ce cela soit le sujet principal du livre. Aussi cette manière d'axer le présent et le passé vont dans un sens qui n'est pas sécable. Ce que l'on ne voit pas et ce que les années ont continué de faire. La manière flegmatique de Carl pour mener son enquête via son je-m'en-foutisme fait que l'on a envie de l'accompagner sur le terrain parce qu'on a des périodes creuses et des périodes d'action qui changent la donne de ce que l'on voit usuellement dans d'autres polars qui sont dans l'activité totale à chaque page.

Le point de vigilance de ce livre comme je l'avais remarqué chez Selfies serait que certains passages font que l'on sait ce qui va se passer comme un lien qui se croisse trop vite.

De manière globale, j'ai passé un très bon moment à la lecture de ce premier opus de cette décalogie,
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J'étais mitigée sur ce roman car cela me faisait penser au début à un énième épisode de Cold Case. Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est la pression qui monte au fur à fur de l'intrigue (du côté de la victime) malgré de nombreux flash-backs qui auront ensuite une utilité pour les différents recoupements de l'enquête comme un puzzle.
Une ambiance noire où la personne n'a pas le moyen de s'échapper un peu comme dans le film The cube.
Par ailleurs, J'ai apprécié également 2 personnages : Merete et Assad.
Dommage que l'auteur a suscité seulement mon intérêt vers les trois-quarts du livre. Est-ce suffisant pour commencer une nouvelle saga ? Pour moi, le personnage charismatique est celui d'Assad. Pourquoi, n'est-il pas le héros de cette série ?
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Tout ce qu'il faut dans ce polar pour passer un moment effroyablement agréable. le flic bourru et revêche en porte à faux avec sa hiérarchie, qui plie sous le poids de la culpabilité mais qui va progressivement reprendre pied grâce à l'arrivée d'un Watson oriental et d'un ‘cold case' intriguant. Cold ? pas tant que ça pour Carl Morck ! Pour un inspecteur aussi doué que lui, la trace du suspect est encore tiède, la traque commence pour sauver Merete Lyyngaard de ses bourreaux et geôliers
Bougrement efficace, inspecteur à suivre ! son assistant Hafez El Assad a aussi piqué ma curiosité et j'espère se dévoilera davantage dans un prochain opus des Enquêtes du Département V.
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Un super thriller scandinave. Je vais continuer la série et suivre les personnages de CARL MORCK et ASSAD. Un duo improbable, drôle, différents en tout point mais qui au final fait leur force.
L'histoire est très bien montée, on est tenu en haleine tout le long, afin de savoir ce qu'est devenue MERETE LYNGAARD.
On alterne entre le récit de MERETE et l'enquête suivi par nos 2 agents, même si ASSAD n'en est pas un.
J'ai ri, j'ai était tenue en alerte tout le long.
Vraiment un bon bouquin.
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La découverte de cet auteur a été pour moi réjouissante et je me suis empressée ensuite de lire les romans suivants! Un nouvelle tempête de neige venue-une fois encore ! - de Scandinavie, ici le Dannemark.

J'ai été captivée par cette histoire policière mais encore plus par les personnages hauts en couleur, atypiques qui mènent l'enquête.Il y a tout d'abord l'inspecteur Carl Morck, qui ,malgré sa mauvaise foi et son côté ronchon ( ou peut-être à cause de ces aspects de sa personnalité justement !) est attachant.L'est tout autant son improbable et mystérieux assistant, El- Assad.

Quelques mots sur cette première enquête " cold case" du curieux département 5, voie de garage en principe pour inspecteur encombrant mais qui va prendre un élan inattendu en s'intéressant à des dossiers du passé , faisant ressurgir la mort et des coupables.Il s'agit ici de la disparition inexpliquée , il y a cinq ans, d'une figure politique montante, Merete Lyyngaard.

le lecteur est emporté dans une histoire prenante, dérangeante, horrible, et cruelle...
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J'avais commencé avec cet auteur au tome 3 de ses romans. Sur conseil d'un lecteur Babelio j'ai donc repris l'ordre chronologique de parution et j'ai lu « Miséricorde ».
Très bon choix que cet ordre. On y fait connaissance avec Carl, super flic placardisé et seul enquêteur du tout nouveau département V, celui des « cold cases ». Il a rompu avec son ex-épouse mais a hérité d'un beau-fils parasite et d'un co-locataire bon cuisinier, adepte des barbecues de quartier. Il s'adjoint son homme de ménage, un musulman énigmatique très observateur et au vocabulaire danois peu fourni, ce qui donne lieu à quiproquo cocasses.
Quant à l'intrigue, elle mêle la politique et la vengeance avec brio et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Et à la fin … on se dit qu'on va lire bientôt le tome 2 et que les polars nordiques ont de l'avenir !
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