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3,8

sur 245 notes
Notre héros, fatigué, décide de s'accorder des vacances à Nitchevonada, petite ville paisible du Kansas, enfin presque paisible puisqu'il voit y arriver ses quatre "potes" accompagnés du célèbre Bass Reever, cow-boy noir qui, on comprendra pourquoi en fin d'album, ne fut nullement molesté par la guerre de sécession, ni par le racisme ambiant d'après-guerre.

Et notre cow-boy solitaire, les quatre frères en sont témoins, devient désormais un « rich lonesome cow-boy », suite au décès de Mme Constance Pinkwater, propriétaire d'une plantation en Louisiane et qui avait fait de Lucky Luke, son idole et son héritier. Imaginez-vous Lucky Luke roulant sur l'or grâce au coton péniblement cultivé par les ex-esclaves noirs ?

C'est bien à contre coeur qu'il se rend en Louisiane, pas vraiment « lonesome » puisque les daltons, une nouvelle fois évadés du pénitencier et le sachant l'homme le plus riche de Louisiane, ont décidé d'aller y faire un tour.



Si j'ai passé un bon moment de lecture de cette bande dessinée, où on caricature les cajuns avec leur accent et leurs « fais dodo » où l'on retrouve la Louisiane que chacun connaît avec ses bayous, ses alligators et ses sables mouvants, où l'on côtoie les quatre frères avec des passages bien comiques, où apparaît un méchant bien méchant et où l'on défend la cause noire, Lucky Luke apparaît ici, en cow-boy un peu naïf, à croire qu'il ne connaissait pas grand-chose des enjeux de la guerre, pris dans une sorte de rêve ou tout semble rose et beau.

L'ensemble du scenario me semble rapide, trop rapide, Jul nous sert un album où on n'oublie pas le problème du Sud, avec ses tensions, ses riches propriétaires terriens, son Ku Klux Klan, il y ajoute des Daltons pour le fun et l'ambiance, et parce qu'ils fournissent une certaine facilité pour manier le comique de répétition, et c'est vrai, c'est assez réussi au point de vue de l'humour, mais nos quatre frères semblent malgré tout parachutés pour faire joli et combler les trous. Il est vrai que sans leur présence, le scénario serait encore plus rapide.

Ce n'est donc pas le meilleur album que j'ai lu, toutefois, je l'ai trouvé suffisamment plaisant pour avoir envie de m'y replonger dans quelques semaines.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Lucky Luke prend des vacances bien méritées dans une petite ville du Kansas quand il voit débarquer les frères Dalton, en route pour le pénitencier, escortés par son ami, le célèbre Bass Reever. C'est donc devant leurs yeux médusés qu'il apprend qu'il hérite d'une plantation de coton en Louisiane. Voilà donc le poor lonesome cow-boy, devenu riche, en route pour l'état du Sud afin de régler la succession de Constance Pinkwater, la chère défunte, fan absolue de Luke.
Mais que ferait un cow-boy dans une plantation ? Rien ! Pressé de retourner dans l'Ouest, Lucky Luke veut céder sa propriété aux anciens esclaves qui y travaillent, au grand dam de ses riches voisins et des Dalton qui l'ont suivi afin de le liquider et de prendre possession de son héritage.

Si le lecteur est par définition polyamoureux, il est aussi capable d'être fidèle à un auteur ou à un héros. Lucky Luke est de ceux que l'on aime retrouver, par amour ou par habitude et pourtant…la déception est plus souvent au rendez-vous que le coup de coeur depuis que son père l'a laissé orphelin et que d'autres essaient de ranimer la flamme avec peu de réussite.
Dans ce dernier opus, l'homme qui tire plus vite que son ombre n'est que l'ombre de lui-même. Il débarque dans le Sud tel un benêt qui découvre que tous les hommes ne sont pas égaux et que les noirs sont toujours oppressés malgré l'abolition de l'esclavage. Sait-il seulement que cette abomination a existé… ? On peut en douter quand on le voit s'étonner de la manière de vivre des planteurs blancs.
Pendant qu'il découvre la vie, les Dalton se démènent dans les sables mouvants de Louisiane, rencontrent des cajuns et apportent une touche d'humour (pas toujours drôle) à cet opus qui sombre dans le néant.
Pas de scénario, pas d'histoire, pas d'aventures, rien ne permet de capter l'attention le long de ces 46 pages qui s'étirent comme un jour sans pain.
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Prenant du repos dans une ville paisible du Kansas, Lucky Luke voit débarquer son vieil ami Bass Reever, un shérif noir, en pleine livraison de 4 malfrats bien connus (Les frères Dalton) pour le pénitencier le plus proche. C'est à cette occasion, que notre héros est destinataire d'un message auquel il ne s'attendait pas du tout : un héritage plutôt encombrant de la part d'une fervente admiratrice, à savoir une plantation de coton en Louisiane, où il n'a jamais mis les pieds. Il devient dés lors l'homme le plus riche de cet Etat, ce qui donne bien des idées aux prisonniers ...

Dans cette aventure, les auteurs (Achdé et Jul d'après Morris) s'attachent à dénoncer le racisme et l'esclavage qui sévissaient sur fond de Guerre de Sécession dans les contrées du Sud et nous livrent un Lucky Luke qui parait un peu décontenancé et peu au fait de l'histoire de son pays ... Par chance il y a toujours des anecdotes et phrases bien tournées, dont la présence d'un jeune Barack ...
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Le Lucky luke nouveau est arrivé!
Sitôt acquis, sitôt lu et à relire encore.... Et à chroniquer de suite!
L'actualité n'attend pas.
Un héritage dont il se serait fort bien passé, emmène notre cow-boy en Louisiane.
La guerre de sécession est finie depuis cinq années, et les noirs sont libres... Libre, mais vivant dans la peur du Ku-klux-klan, des persécutions et des lynchages.
Lucky Luke a hérité d'une riche plantation de coton (L'or blanc de l'époque) mais désire céder l'entreprise à ceux qui la font vivre: Les esclaves affranchis.
Car Lucky Luke le preux ne mange pas de ce pain (blanc)-là!
Bien entendu, le cow-boy qui tire plus vite que son ombre va se heurter aux propriétaires des plantations voisines....
Rajoutez à ce récit parfois poignant un marshall noir, les Dalton, les Cajuns, et un grand coup de vent (oh la fine allusion...) et vous obtenez un bel album trop court (c'est là son seul défaut) dans ses quarante-six pages.
Et bien sûr, avec quelques clins d'oeil aux légendes du sud et d'ailleurs.
Un album, aussi, "sur le fil" pour garder la retenue qui sied aux belles causes sans tomber dans le pathos ou la leçon d'histoire.... le genre de récit qui peu vite tourner au "casse-gueule" et à l'embourbement pire que dans les bayoux!
Alors, merci à messieurs Jul et Achdé d'avoir offert cette belle tranche d'aventures du cow-boy loin de chez lui.
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Quel grand plaisir nostalgique que de se plonger à nouveau dans un album de Lucky Luke, cowboy du far west, ayant survécu à son regretté créateur pour nous partager ses aventures toujours très actuelles scénaristiquement.
Cette fois, et après un premier voyage sur le Mississipi, notre héro solitaire revient en pays Cajun suite à un étrange héritage qui en fait l'homme le plus riche de Louisiane. Il se retrouve à la tête d'une exploitation de coton faisant vivre près de 1200 âmes dans ce sud des Etats Unis où l'esclavage est aboli depuis 5 années mais où le racisme est toujours présent et violent avec la présence du KKK. N'étant pas intéressé par l'argent, sa décision ne plaira pas à ses voisins propriétaire d'exploitation d'or blanc.
Un album de Lucky Luke n'en serait pas un sans la présence des quatre frères Dalton traqués cette fois par celui qui fut le premier Marshall noir américain, Bass Reeves qui permet de rendre hommage à l'ensemble des cowboys afro-américains ayant construit la légende de l'Ouest mais trop souvent oubliés des westerns.
Comme bien souvent, le seul reproche que je ferai à ce nouvel album est sa taille, trop courte, sur le modèle des albums d'antan.
Un grand bravo à Jul qui signe le scénario aux nombreuses références actuelles et à Achdé aux commandes des illustrations.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/1..
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Tous les cow-boys ne ressemblent pas à John Wayne ou à Steve McQueen...

Ce dernier tome de Lucky Luke rend hommage à Bass Reeves , premier marshal adjoint noir nommé à l'ouest du Mississippi et pour enfoncer le clou encore plus loin, envoie notre cow boy préféré en Louisiane, où sévissent les membres du Ku Klux Klan, les vaincus de la guerre de Sécession...

Un tome plutôt sympathique qui m'a souvent fait sourire par ses nombreux clins d'oeil.
Je n'ai pas forcément été séduite par la fin de l'histoire que j'ai trouvée un peu trop facile. de même l'omniprésence des Dalton peut paraître un peu lassante...surtout lorsqu'il y avait moyen de développer de bons rôles de méchants chez les Sudistes !
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C'est toujours un plaisir pour moi de lire une nouvelle aventure du plus célèbre cowboy belge !
Une bd que plaît au plus grand comme au plus petit.
Je l'ai lu ainsi que l'un de mes fils et nous avons tout deux apprécié. Les plus jeunes aiment l'aventure et les plus âgées apprécient les références et les clins d'oeil à la culture littéraire ou cinématographique.
Notre ami Luke est cette fois ci envoyé dans le sud esclavagiste et rencontre le premier Marshall adjoint noir de l'histoire.
La qualité du dessin de l'humour et la référence historique font de cet épisode une belle réussite.
En même temps cela nous fait réfléchir sur un point méconnu de l'histoire des usa :1/4 de cow-boy étaient noirs.
A méditer en ces temps tumultueux
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Pour sa deuxième collaboration avec Achdé dans le cadre des aventures de Lucky Luke, Jul tente de s'atteler à la douloureuse question de l'esclavage, thématique évidemment délicate à manier avec l'humour bon enfant qui caractérise la série.

Si Jul n'en est pas à son coup d'essai, le contexte de l'année 2020 semble avoir laissé ici beaucoup de cicatrices, comme si l'auteur s'était imposé une censure en court de route. Assez curieusement, il n'y pas vraiment de références à Autant n'emporte le vent… Silence volontaire ? Manque de courage ?

Le résultat est assez décevant, car nous avons ici clairement l'impression que les traits d'humour ne servent qu'à faire du remplissage. D'ailleurs, les passages les plus amusants sont placés en introduction et en conclusion.

Les bonnes idées sont nombreuses (le coup de la bibliothèque, la présence d'un certain Marshall Bass…) mais hélas cela ne suffit pas à faire un bon album. L'histoire en elle-même est cousue de fil blanc et prévisible du début à la fin. Quelques péripéties viendront apporter un peu de piment… mais pour cela il faudra s'acquitter du prix de nombreux clichés plus au moins bien insérés.

Si les bonnes idées sont nombreuses, les moins bonnes le sont tout autant. Au premier rang pouvons-nous citer la présence des Dalton qui ne servent à pas grand-chose, sinon à tenter de liquider, une nouvelle fois, Lucky Luke, à enchaîner les gags plus au moins prévisibles et à s'en tenir à des comportements attendus. Dans le même registre, le méchant de cette histoire (et ses acolytes) relève du pathétique.

Fort heureusement, il reste les dessin d'Achdé, qui tente malgré tout de nous faire passer un bon moment. de ce côté-là, c'est un vrai plaisir. Nous voici repartis dans l'Ouest… et non, le Sud en fait, ce qui assez peu fréquent (et d'ailleurs souligné, comme pour rappeler l'audace de ce pari). Une mise en planches qui rompt avec le schéma classique viendra nous réveiller dans la dernière ligne droite. Bref, les dessins sont le point fort de l'album (si ce n'est le seul).

Le ton moralisateur qui prédomine ici reste l'élément le plus nauséabond. Lucky Luke est à peu près le seul gentil de l'histoire, entouré qu'il est de méchants ordinaires. Les quelques exceptions servent de ressort comique, à nous faire patienter avant que l'histoire ne reprenne (car oui, nous avons ici parfois droit à des temps morts, qui semblent placés là pour retarder l'inévitable, ou remplacer quelque chose qui a été censuré ?).

Une nouvelle fois, Jul nous gratifie d'un album qui aurait pu être une bonne idée, mais qui ne répond pas aux attentes. Peut-être serait-il temps d'arrêter les dégâts ou de s'en tenir à des thématiques moins risquées et plus fidèles à l'esprit de la série, sans fausse prise de tête avec des concepts trop sérieux et mal maîtrisés ?
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Une belle occasion de parler de la situation des noirs en Louisiane, même après l'abolition de l'esclavage, aux prises avec le Ku Klux Klan et les riches propriétaires blancs de champs de coton (souvent les mêmes). On croise dans cet album Tom Sawyer et Huckleberry Finn au passage du Mississippi et les rêves d'une certaine Oprah et d'un certain Barack, sans oublier les Dalton, bien évidemment. Mais on y parle surtout de Bass Reeves, le premier marshal adjoint noir de l'Ouest du Mississippi (1875) à la carrière héroïque, que l'Amérique n'a jamais cherché à mettre en avant, tout comme Hollywood s'est bien gardé de présenter des cowboys héros noirs.
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Coup de coeur pour ce dernier Lucky Luke! J'avais trouvé sympa l'idée de notre cowboy en visite à Paris, mais là j'adore celle de son héritage d'une plantation de coton en Louisiane!

Nous voilà donc partis pour une fois dans le Sud et ses bayous, ses parfums d'orchidées, ses champs de coton mais aussi ses esclaves fraîchement affranchis et le Ku Klux Klan. Bien sûr les Daltons ne manquent pas à l'appel.

Outre les rencontres qu'on y fait et que je ne citerai pas pour garder le plaisir de la découverte, l'humour parfois un peu potache mais efficace, j'ai apprécié les références historiques et surtout, surtout j'ai adoré certaines illustrations telles que celle en couverture, un vrai régal pour les yeux.
Lucky Luke y apparaît, fidèle à son caractère qui semble prendre de l'épaisseur au fil du temps, comme le justicier de tous et toutes, ouvert, progressiste, intelligent et toujours à l'aise dans les situations périlleuses.
Coup de coeur, je vous dis!
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