Cela commençait plutôt bien. L'histoire de ce jeune garçon qui, par déception, rentre dans une secte satanique.
Pourtant
Gilbert Abas, n'est pas un écrivain comme les autres, car il fut membre des renseignements généraux (devenu la DCRI) qui a enquêté sur les réseaux pédo-sataniste qui agissent en toute impunité en France.
Sa préface est sans ambiguïté car l'auteur, affirme que son roman n'est pas une fiction, mais tiré de multiples faits réels.
Très vite, son histoire sombre dans le glauque et surtout dans un délire paranoïaque qui frise le ridicule. On se perd dans ce cocktail indigeste, où se mêlent et s'enchevêtrent, le Vatican, la secte du Temple Solaire, la mafia italienne, Les yakuzas, un curé barbouze, le secret des Templiers, une descendance mérovingienne à la Da Vinci Code, des groupes islamistes…etc…etc…
Cela finit même, à Jérusalem entre israéliens et palestiniens, avec pour point final un voyage spatio-temporel.
Arrivé péniblement au bout du roman,
Gilbert Abas a perdu toute sa crédibilité et on se demande s'il n'a pas pris, lui aussi, pour écrire son livre, les mêmes breuvages hallucinogènes que les sectes sataniques prennent…