Chaque chapitre justifie, d'une certaine façon, le titre de ce roman, et les deux derniers chapitres sont poignants, mais à mes yeux l'émotion reste assez passagère, beaucoup de pages ne paraissent pas vraiment indispensables…
L'auteur a sans doute écrit une autobiographie romancée, comme le précise A. Rivière-Corre dans sa préface, mais l'enjeu reste mince, d'autant que, comme il arrive pour d'autres romans (tels plusieurs de ceux de Mauriac) le passage du temps rend hélas moins sensibles, moins compréhensibles les déchirements d'un jeune homme du début du siècle.
Bref, un sentiment mêlé, mais je crains vraiment d'être injuste à l'encontre de l'auteur et de son double de papier.
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DOCUMENTAIRE] 📹 Ce dimanche 10 octobre, Martinique la 1ère vous propose un documentaire inédit : "Réné Maran, le premier Goncourt noir".
Diffusé dans la catégorie "Ecrans parallèles" du FIFAC 2021, ce film a pour ambition de redécouvrir cette grande figure de la littérature et sa vie hors du commun.
René Maran, d’origine martinico-guyanaise, est aujourd’hui un nom trop oublié. Pourtant, la publication de son roman Batouala a provoqué un scandale énorme en 1921.
"Réné Maran, le premier Goncourt noir", à voir ce dimanche 10 octobre à 09h sur Martinique la 1ère !