Je ressors de ma lecture, mitigée.
J'ai eu énormément de mal avec Sylvain qui n'a de cesse de s'apitoyer sur son pauvre sort.
J'ai eu plus d'une fois envie de le secouer et de lui mettre un bon coup de pied au cul !
La mère de Sylvain est INSUPPORTABLE. Sa femme, immonde mais reflète tellement notre humanité de paraître...
Ses enfants sont un entre deux, qui malheureusement au vu de la fin, tiendront fortement de leur mère.
Le personnage que j'ai trouvé le plus attachant et qui a rendu ce roman agréable c'est Gustave. Bourbonnais, fier, vivant, sensible... J'ai apprécié Arlette, aussi. Mais du coup ce sont des personnages à la marge qui pourtant apporte beaucoup à l'histoire.
J'ai apprécié ce côté secret de famille, qu'il concerne Amarante, ou le père de Sylvain... Ce point qu'on nous "vends" dans le résumé finalement et que j'attendais peut-être un peu plus tôt. Ou avec plus de recherches.
La fin m'a presque déçue, peut-être parce qu'elle ne me fait pas rêver.
Je la trouve trop terre à terre. Peut-être trop emprise de réalité. Un bobo parisien comme Sylvain ne deviendra jamais un Bourbonnais. Ni rien d'autre finalement.
En tout cas l'écriture est maîtrisée, agréable et rapide à lire.
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Je me suis retrouvé un peu dans la peau de Sylvain le temps de lire la première moitié...C'est juste, bien (d)écrit et je trouve très bien découpé, comme le genre de film que j'aime.
Alors oui on voit arriver des choses (2) de loin mais je pense que c'est voulu, comme au cinéma justement... on ne fait pas trois gros plan sur la roue pendant une course poursuite pour qu'elle n'explose pas.. et j'adore me dire JE LE SAVAIS.
Vivement le prochain
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J’espère que je pourrais exprimer avec mon pauvre vocabulaire à quel point j’ai adoré votre écriture qui a éveillé l’envie de s’immerger dans cette mystérieuse et belle forêt de Tronçais. On a l’impression de humer toutes ces effluves de la nature et de sentir le soleil à travers ces arbres centenaires. L’histoire même de tous ces personnages est très émouvante, attachante et gaie en même temps. La lecture de votre livre m’a permis de m’évader pendant 2 jours.
Avec tous mes remerciements pour ces excellents moments
Je fus soudain sensible à la compagnie tendre et bienveillante de la Nature dans une amitié infinie et inexplicable. Sylvain se sent en communion par-delà le temps et les continents.
Mais la traitrise de cette [ … ] sonne une défaite sans bataille, le coup de grâce est tombé avant le début du combat.
— Et alors ? C'est plutôt bien d'attirer les touristes, non ?
— Non. Je n'ai pas envie de les voir, moi, les touristes. Ils écrasent les araignées, achètent des fraises en hiver, ne distinguent pas une tulipe d'une jonquille, ont peur de la boue et de l'obscurité, confondent marrons et châtaignes. Ils prennent les paysans pour des ploucs, ne savent rien de l'agriculture et pour ce qui concerne les animaux, c'est le pompon, tout ce que ces gars-là y connaissent, aux animaux, c'est leur clébard pure race à 3000 balles qu'ils baladent en laisse, alors non merci, tes citadins, tu te les gardes.