Gallmeister [corriger]

Près d’une forêt, deux sœurs en fin d’adolescence essaient de survivre malgré la disparition de leurs parents et l’effondrement du monde. Un joli parcours initiatique, deux vies qui défilent au rythme des saisons, à travers les petits, les grands, les tragiques et les heureux évènements. La forêt à la lisière de laquelle elles vivent devient au fil des pages, leur sanctuaire, leur refuge, leur espace nourricier. On peut parfois s’ennuyer à la lecture du livre, mais cette impression ne montre que mieux ce confinement, ce retour à un mode de vie simple et survivaliste. Le livre fait bien entendu écho à la crise du COVID mais a été écrit en 1996. Bref, une agréable lecture.

D'abord perplexe car ne connaissant pas l'auteur, j'ai d'abord hésité.

L'hésitation ne faisant pas avancer le monde, je me suis lancé.

Personnage intéressant qu'on sent moralement instable... Une flic du FBI étonnante et une liste rendant crédible toute cette belle histoire.



Un final décapant qui m'a laissé sans voix.

Ce livre est une vraie merveille. j'ai adoré.

Bref je le conseille vivement car le scénario est tenace, palpita,t et la fin superbe

Perdu dans les montagnes, le petit village paisible de Jakobsleiter, vit déconnecté du monde moderne.

Le seul contact régulier avec la civilisation, ce sont deux enfants, Jesse et Rebekka, qui l’ont en allant tous les jours à l’école à une dizaine de kilomètres dans la vallée, à Almenen. Mais un jour Rebekka disparaît !

Cette disparition ne semble pas être la première dans cette région et elle va réveiller la curiosité de Smilla, journaliste stagiaire, dont la meilleure amie a disparu dix ans plus tôt dans les parages ! Mais certaines personnes n’apprécient pas la curiosité que va susciter cet intérêt soudain pour cette région tranquille en apparence…

Un thriller totalement addictif, qui fait monter progressivement la tension, une histoire originale dans laquelle on se laisse emporter sur fond de nature. L’angoisse est telle que même au grand air on se sent étouffer!

Petit coup de cœur en plus pour la forme de narration, que l’on retrouve également chez William Boyle (publié chez le même éditeur), qui fait avancer l’histoire du point de vue de certains protagonistes, en passant de l’un à l’autre à chaque chapitre. Cela renforce l’immersion et le ressenti.