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Alfons Mucha : Affichiste entre Art nouveau..

Réalisé en partenariat avec la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche, cet ouvrage porte sur la vie et l’œuvre d’Alfons Mucha, son lien avec l’industrie en tant qu’affichiste et, en particulier, ses relations avec la famille Bergès. Il comporte, en outre, toute une partie sur les industriels collectionneurs d’art à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, à la fois en tant qu’esthètes et en tant que convoiteurs de marqueurs de reconnaissance sociale.



L’ouvrage est intéressant, quoique que je m’attendais à ce qu’il détaille davantage les œuvres et affiches réalisées par Alfons Mucha. Je dois néanmoins admettre que je n’avais pas réellement porté attention à la quatrième de couverture, la faute est donc mienne.
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Petit traité de manipulation à l'usage des honn..

Au début de l'ouvrage, les auteurs s'étonnent du succès rencontré par sa précédente édition pourtant publiée aux presses universitaires, donc ne visant pas à priori le grand public.

Moi je dis que la manipulation débute dès le titre que j'ai immédiatement retenu dès que l'on m'en a parlé, malgré ma mémoire de poisson rouge.

Sans doute son ironie a « touché » quelque corde sensible en ma personne, mais je me suis immédiatement senti « engagé » à me le procurer.

C'est chose faite. Pas de piège abscons, mais une dépense bien méritée au vu de l'intérêt trouvé à cette lecture.



Si une partie des formes de manipulations énoncées m'était déjà plus ou moins connue, j'ignorais qu'elles avaient été scientifiquement validées.

Elles sont souvent présentées sous prétexte de techniques de communication ou commerciales… et sans en évoquer le fondement théorique.

Je pense qu'elles devraient être partagées avec le plus large public, histoire de ne pas créer d'asymétrie entre celles et ceux qui savent et les autres.

C'est vrai pour toutes connaissances et tout particulièrement pour celles qui comme ici ont une implication concrète dans nos relations à autrui.

Maîtrisée, cette psychologie de l'engagement peut être utilisée à bon escient, par exemple pour faciliter des changements souhaités par les intéressés en contrant l'inertie ou plutôt « le gel » de leurs engagements passés.



Au-delà de son aspect pratique, j'ai apprécié la réflexion en filigrane sur l'importance apportée à notre supposé libre arbitre, notamment dans nos sociétés dites libérales.

Il est toujours utile d'analyser le bien fondé des présupposés des idéologies dominantes.



J'ai aussi apprécié la forme prise par l'ouvrage avec les récits souvent causasse des mésaventures de « Madame O », quand il ne s'agit pas de celles des auteurs eux-mêmes venant illustrer le propos.

J'y ai bien retrouvé l'humour du titre avec un clin d'oeil particulier dans mon cas, puisqu'une de mes précédentes lectures se trouvait être le roman « Histoire d'O » qui parle aussi à sa façon de manipulation et de soumission volontaire d'une « Madame O » … l'engagement y tournant ici à l'encagement.



Maintenant que vous avez fait l'effort de lire ce commentaire (amorçage), prouvant par là votre nature curieuse (étiquetage), je ne doute pas que vous prendrez autant de plaisir que moi à lire ou relire ce livre. Mais vous êtes libres ou non de le faire, bien évidemment :-)



Et longue vie à la Dolmatie !
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Quand le paranormal manipule la science : C..

Malgré tout l'intérêt de cet ouvrage, je me permettrai quelques réserves de méthode et de fond

L’intention de l'auteur est tout à fait louable et il y réussit assez bien. La première partie consacrée à l'exposé détaillé de la méthode scientifique est remarquable, c'est d'ailleurs la meilleure part de l'ouvrage.

Par la suite, et à titré de " cas pratique" l'auteur démonte à raison un certain nombre de supercheries qui prétendent à tort à la scientificité. Cette partie de l'ouvrage est également intéressante, on peut toutefois lui reprocher d'enfoncer laborieusement un certain nombre de portes ouvertes, ce qui rend sa lecture fastidieuse sur le long terme.

Mais tout cela reste mineur, ma critique porte en fait sur ce que je n'hésite pas à appeler une malhonnêteté intellectuelle: au fil de l'ouvrage et à plusieurs reprises, comme par incidence, l'auteur présente l'inexistence de Dieu et le caractère définitif de la mort comme des faits scientifiquement établis, ou plutôt laisse entendre qu'ils le sont, au même titre que la théorie de l'évolution.

Se faisant, il se rend coupable d'une, disons erreur pour être gentil, qui repose sur une confusion : Dieu n'est pas un fait scientifique et il est absurde de prétendre démontrer son existence ou son inexistence, tout au plus peut on présenter des faits dans l'un ou l'autre sens, mais qui ne convaincront que ceux qui le sont déjà. Certes la tentative de démonstration scientifique de l'existence de Dieu qu'à fait Ceyrac est stupide, mais celle opposée de Dawkins l'est tout autant. Quant à la charge de la preuve elle n'incombe à personne puisqu'il n'y a rien à prouver.

Et lorsque Larrivee veut malgré tout s'aventurer sur le terrain de la discussion en affirmant pour commencer, comme à titre de concession, que la croyance en Dieu a commencé avec la conscience de soi apparues il y a 110;000 ans, on ne sait trop à quoi il se réfère, sans doute à l'apparition de Sapiens mais alors c'est faux et très gentil pour Néandertal. Si comme l'a dit Chaunu, "l'homme est pleinement homme lorsqu'il est une conscience de soi sous le regard de la mort", et qu'il l'est, selon l'avis des paléoanthropologues dès l'apparition de la première tombe intentionnelleme, alors il faut remonter jusqu'aux sépultures de La Chapelle aux Saints ( Néandertal donc et -400.000 ans.

Comme quoi, en effet, toute affirmation scientifique est refutable
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