Jean-Paul Gisserot [corriger]

Ça se passe chez le bigoudènes, vous savez, ces dames qui portent une longue coiffe amidonnée qui se dresse dans le ciel, sous prétexte de remplacer les clochers de leurs villages que Louis XIV avait abattu lors de la révolte de Bonnets rouge.

Ça se passe plus précisément dans une île imaginaire de la rivière de Pont-l’Abbé, dénommée l’Île aux sangsues, parce qu’un médecin du XIXe siècle en faisait l’élevage. Et c’est aussi une histoire bijoux volée, de pédophilie, de vengeance, etc.

Beaucoup de thèmes, alors peut-être qu’on s’y perd un peu.

J’ai bien aimé quand-même.

J’adore Biarritz, mais pas tellement Luis Mariano. Je suis née trop tard pour écouter ce genre de chanson.

En revanche, le roman, lui est construit de manière très originale. J’ai en particulièrement aimé comment l’enquêtrice, Iphigénie Boulard, engagée pour une banale affaire d’adultère, se retrouve personnellement impliquée dans une affaire de meurtre.

Et les effets de surprise sont maintenus jusqu’au bout.

Lisez-le !

Il y a plusieurs siècles en arrière, la majorité des français ne savait pas lire. Mais il y a quelque chose qu'ils savaient, c'était lire les églises. C'est un savoir qui s'est perdu. Ce livre nous permet de regarder les églises en étant un peu moins stupides. Car, là où est une statue, la plupart du temps se cache un saint. Et un attribut au moins permet à coup sûr de le reconnaitre.