bell hooks: Cultural Criticism & Transformation.
bell hooks is one of America's most accessible public intellectuals. In this two-part video, extensively illustrated with many of the images under analysis, she makes a compelling argument for the transformative power of cultural criticism.
In Part One, hooks discusses the theoretical foundations and positions that inform her work (such as the motives behind representations, as well as their power in social and cultural life). hooks also explains why she insists on using the phrase "white supremacist capitalist patriarchy" to describe the interlocking systems of domination that define our reality.
In Part Two, she domonstrates the value of cultural studies in concrete analysis through such subjects as the OJ Simpson case, Madonna, Spike Lee, and Gangsta rap. The aim of cultural analysis, she argues, should be the production of enlightened witnesses - audiences who engaged with the representations of cultural life knowledgeably and vigilantly.
"The issue is not freeing ourselves from representations. It's really about being enlightened witnesses when we watch representations." -bell hooks
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Lorsque l’on apprécie la solitude, on apprécie la compagnie des autres sans les utiliser pour échapper à soi-même.
Pour faire simple, le féminisme est un mouvement qui vise à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes.
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Je me rappelle très bien , dans notre quartier, d'hommes (noirs) des classes populaires expliquant que certains emplois n'en valaient pas la peine à cause de la perte de dignité qu'ils provoquaient, tandis qu'on faisait sentir aux femmes noires lorsque la survie était en jeu, leur dignité pouvait être sacrifiée.
les marges sont à la fois un site « imposé par les structures oppressives » mais aussi « un site de radicale possibilité, un espace de résistance »
Le patriarcat est un système politique ou social qui affirme que les hommes sont intrinsèquement dominants, supérieurs à tout ce qui est considéré comme faible, en particulier les femmes, dotés du droit de dominer et de régner sur les faibles et de maintenir cette domination par diverses formes de terrorisme psychologique et de violence.
Pour beaucoup d'entre nous, il est difficile de s'accepter. Il y a une voix dans notre tête qui nous juge constamment, d'abord nous-mêmes, puis les autres. Cette voix prend un malin plaisir à se livrer à une critique négative sans fin. C'est parce qu'on a appris ç considérer qu'il est plus réaliste d'être négatif, que la négativité semble toujours plus réelle qu'une parole positive. Dès qu'on remplace la pensée négative par la pensée positive, il devient évident que, loin d'être réaliste, la pensée négative nous handicape complètement. Lorsqu'on pense pense de manière positive, non seulement on s'accepte et on s'affirme soi-même, mais on se rend également capable d'accepter les autres et de les aider à s'affirmer.
Les écoles de l'amour n'existent pas. Tout le monde part du principe que nous saurions aimer instinctivement. Malgré les preuves accablantes du contraire, on admet toujours que la famille est la première école de l'amour. Ceux et celles d'entre nous qui n'apprennent pas à aimer en famille sont censé-es faire l'expérience de l'amour dans les relations amoureuses. Cependant, cet amour nous échappe souvent. Et nous passons notre vie à réparer les dommages causés par la cruauté, la négligence et toutes sortes d'expériences du manque d'amour faites dans le cadre de notre famille d'origine ou dans le cadre de relations où nous ne savions tout simplement pas comment nous y prendre.
Pour connaître l'amour, il faut se dire la vérité à soi-même comme aux autres. Il est devenu si courant de se créer une fausse image de soi pour masquer ses peurs et ses complexes qu'il nous arrive souvent d'oublier qui l'on est et ce que l'on ressent sous cette fausse apparence. La première étape pour découvrir notre désir d'être honnête et transparent-e consiste à briser ce déni. Mensonges et secrets nous accablent et nous stressent. Lorsqu'un individu ment depuis toujours, il n'a pas conscience que le fait de dire la vérité pourrait le libérer de ce lourd fardeau. Pour s'en rendre compte, il doit en finir avec le mensonge.
Tout au long de mes études supérieures, alors que je travaillais dur pour avoir mon doctorat et que je m'efforçais de rester engagée dans la vie spirituelle dans un monde qui ne valorisait pas le spirituel, je revenais à ces leçons sur la primauté de l'amour. Il était crucial pour ma survie en milieu académique de rester ouverte à l'amour. Lorsque l'environnement dans lequel on vit et que l'on connaît le plus intimement ne valorise pas l'amour, une vie spirituelle offre un lieu de réconfort permettant de se ressourcer.
Beaucoup d'hommes sont hantés par l'enfant blessé qu'ils ont été, ce garçon qui, lorsqu'il a dit ses premières vérités, s'est vu réduire au silence par le sadisme paternel, par un monde patriarcal qui ne voulait pas le voir revendiquer ses véritables sentiments.