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Citations de Yves Michaud (54)


Être aimé, ça voudrait dire qu'on n'existe pas juste comme ça, pour soi tout seul, mais qu'on existe aussi pour quelqu'un.
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Toute instauration d’un délit d’islamophobie comme forme d’intolérance particulière est, de ce point de vue, à exclure. Si l’islam doit être toléré au titre de la liberté de conscience, il ne peut être protégé par principe de toute critique derrière le paravent d’un délit qui sera invoqué à la première remarque critique.
Il ne s’agit pas de faire de l’islam un épouvantail et l’unique menace pour la démocratie, mais de reconnaître lucidement les points sur lesquels la foi religieuse entre frontalement en conflit avec les principes démocratiques et la nécessité absolue de séparer les croyances religieuses de ces principes.
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Ce n'est pas la science qui est dangereuse, mais la façon dont les hommes s'en servent.
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Trouver cette bonne distance - ni trop près ni trop loin l'un de l'autre - suppose de la confiance : de la confiance dans l'autre mais aussi dans soi-même.
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Quand une personne est morte, on pense à elle, alors ce n'est pas fini.
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Yves Michaud
L'individu ne sait plus qui il est, du coup, il ne cesse de se photographier
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Derrière le besoin de communauté, il y a la quête de l'identité.
Le religieux, c'est aujourd'hui du communautaire au service de la recherche de l'identité pour des gens déboussolés.
A cette fragilité des identités, le religieux apporte plusieurs réponses.
(...)
De la religion au religieux, de la religiosité du religieux de la communauté, de la communauté au groupe d'épanouissement, la boucle se boucle et l'on retrouve le salut- sous la forme banale de la vie heureuse.
Il faut mesurer le chemin parcouru : la religion a perdu tout ce qu'elle véhiculait de transcendance. (...)
Que reste-t-il donc dans les bagages du religieux ?
Il reste l'identité et l'épanouissement personnel. Autrement dit, nul besoin de Dieu.
Il y a désormais du religieux partout, mais sans Dieu.
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...il y a une différence absolue entre penser et sentir, entre concevoir quelque chose et le vivre. Nous en faisons l’expérience proprement sidérée quand arrive pour de bon la catastrophe dont nous avions pourtant envisagé tous les détails. Nous avions prévu le pire, mais quand il advient, il est encore pire que tout ce que nous avions imaginé : il est réel.
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La science-fiction, ou mieux, la société fiction à la Huxley, à la Orwell, à la Dick, à la Ballard, à la Houellebecq, a anticipé ce qui nous arrive et nous arrivera, depuis les complots jusqu’aux guerres civiles, de la reproduction programmée à la vie sécurisée derrière les caméras de surveillance, de la guerre robotisée au terrorisme artisanal/technologique, des catastrophes nucléaires et climatiques aux épidémies virales.
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Le rire est communicatif. C'est pour cela qu'il rend pacifique : quand on rit avec quelqu'un, il se crée une entente et les choses se dédramatisent.
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La meilleure stratégie de récupération de l’art du XXè siècle sera passée en fait par l’institution du musée où s ‘effectue la collecte de l’art en un espace qui le préserve, le sacralise mais aussi le stérilise et le rend inoffensif. P76
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Yves Michaud
(…) les oeuvres disparaissent non par vaporisation et volatilisation mais au contraire par excès et même pléthore, par surproduction : en se multipliant, en se standardisant, en devenant accessible à la consommation sous des formes à peine différentes dans la multiples sanctuaires de l’art devenus eux-mêmes des moyens de communication de masse (les musées sont des mass media). Il y a une telle profusion et une telle abondance d’oeuvres, un tel embarras de richesses, qu’elles n’ont plus rien de leur intensité : la rareté se donne à la pelle et le fétiche se multiplie sur les rayons du supermarché culturel. Dans le même temps ou presque, dans le champ de la relation aux expériences et du culte de l’art, on assiste à la rationalisation, à la standardisation et à la transformation de l’expérience esthétique en produit culturel accessible et calibré. Telle est la vérité des temps du loisir, du tourisme et des progrès de la démocratisation culturelle puis de la médiation culturelle.
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Yves Michaud
L'individu ne sait plus qui il est, du coup, il ne cesse de se photographier.
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Enfin, en ce qui concerne la politique internationale, il faut cesser de faire l'autruche humanitaire. BHLisme (l’idéalisme de la bling bling politique), kouchnerisme (l’idéalisme du Baba humanitariste), hulotisme (l’idéalisme de l’ULM –écologie) variétés de l’affairisme compassionnel et communicationnel, doivent être renvoyés là d’où ils n’auraient jamais dû sortir : à la rubrique mondaine. Il est temps de mener une politique internationale tenant compte des pesanteurs historiques, des temps longs de l’histoire, des intérêts des uns et des autres (y compris des siens propres) des rapports de force passés, présents ou qui se dessinent, en s'appuyant sur l'expertise des historiens, des diplomates, des démogranphes, des anthropologues de la culture.
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Yves Michaud
L’homme de notre temps ne pleure pas, il pleurniche. Il ne compatit pas, il s’émeut. Il n’est pas généreux, il fait des dons défiscalisés. Il ne fait pas preuve de sollicitude, il appelle le 115 pour qu’une équipe de maraudeurs du SAMU social intervienne.
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"Tu seras aimé, le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force" (Cesare Pavese, Journal intime)
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La crise d’une situation est toujours aussi une crise des concepts pour l’appréhender.
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Même si l'ostentation revient toujours à se poser par rapport au voisin, elle est d'abord un marqueur d'appartenance aussi bien en termes d'exclusion (les autres, "eux") que d'inclusion (entre nous, "nos pairs"). Dans le luxe, on est "entre soi" avec un solide mépris pour les "autres". Le luxe est, en ce sens, souvent arrogant et même méchant.
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Si l'on n'accepte plus de subir le sort humain, on essaie d'être maître de son sort.
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On a tous besoin de ne pas être abandonné, mais on ne veut pas non plus être prisonnier.
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