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Citations de Virginia Besson Robilliard (18)


Quoi qu’il en soit, j’ai respecté votre règle de raconter une histoire vraie. Et puisqu’il est temps pour moi de retourner vaquer à mes occupations, messieurs, je vous laisse à vos réflexions.
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Il faut dire pour sa défense qu'une personne me voyant pour la première fois pouvait être très surprise par mon apparence. J'ai toujours eu à cœur de m'habiller selon mon humeur, et aujourd'hui, je me sentais l'âme d'un mousquetaire. Je m'étais donc tout naturellement habillé en conséquence. Mes costumes étaient toujours de belle facture et représentaient très bien l'air d'authenticité que je recherchais.
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Ah ! Quel était ce temps misérable que nous avions encore eu aujourd’hui, je vous le demande !? Je suis d’accord pour admettre que pour une fin d'octobre dans ce vieux comté de Cornouaille, c’était de saison. Mais enfin, la météo se sentait-elle absolument obligée de rester ainsi attachée aux traditions ?! La pluie, la grêle et la neige mêlées tombaient sans discontinuer depuis maintenant trois jours et n’avaient certes pas contribué à améliorer mon humeur, d’ordinaire déjà peu encline à la clémence.

Tout à mon irritation de circonstances, je me dirigeais ce soir là vers la taverne du village. Le pas lourd, le front barré de ce pli de contrariété qui semblait avoir élu domicile à cet endroit dès ma naissance, je pris place à une table oubliée dans un coin.
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Que ce soit bien clair : un esprit vagabond ne peut pas rougir. Mais mon Zeph, ayant l'énorme chance de pouvoir jouir d'une enveloppe physique quelques heures dans la journée, était une exception à la règle de son espèce. Je le vis donc devenir rouge comme une pivoine, ce qui allait plutôt bien avec l'air de furieuse indignation qu'il affichait à ce moment.
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Il y a un peu moins de 400 ans, une immense vague de pouvoir a secoué le monde invisible. Pendant les trois jours qui ont suivi cet évènement, les ondes magiques de tout l'univers féerique ont été particulièrement instables. Nombre de choses bizarres, qui semblaient inconcevables un moment auparavant, se sont produites.
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Ils voulaient des histoires et du frisson ? Très bien, nous étions la veille d’Halloween après tout et je me sentais en veine d’inspiration…
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Je me doutais de la suite et me félicitai de ma perspicacité en ayant demandé à Zeph le matin même de préparer un repas plus conséquent pour mon déjeuner. Je l'entraînai dans l'arrière-boutique ou une petite cuisine était installée et l'invitai à prendre place à table. Je profitai de cette opportunité pour observer à la dérobée ce drôle de jeune homme que le hasard avait placé sur ma route. Un frisson de satisfaction parcourut mon échine. Ma première intuition concernant mon invité se transformait de plus en plus en conviction, à savoir : que cette personne assise en face de moi n'était pas aussi ordinaire qu'elle le paraissait de prime abord. Conscient de l'attention dont je faisais à mon tour l'objet, le repas se termina sans que nous eûmes échangé autre chose que des banalités.
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Croyez-le ou non, les requêtes de revenants concernent très souvent des parents disparus, sans jeux de mots douteux, bien entendu.
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Pour vous décrire un peu l'ambiance générale ici-bas, je dirais que sont encore plus complexes qu'une série de labyrinthes dispersés sur de nombreux étages et dont tous ne comportent pas forcément une sortie. Condamner un être à errer dans les limbes, croyez-moi, ce n'est pas jolie jolie comme magie. C'est bien noir, bien terrible et bien définitif, qui plus est. D'où l'importance d'éviter de se faire maudire de son vivant, vous voyez ?
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Cependant, l'affaire qui nous préoccupait aujourd'hui avait un potentiel de scandale plus élevé encore, et il était impératif que je mène celle-ci avec la plus grande discrétion. Ca tombait bien, c'était un challenge dans mes cordes.
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Soudain, ils trouvèrent ce qui les avait attirés jusqu’ici : un vieux cabinet à tiroirs recouvert de poussière. C’était une jolie pièce de menuiserie qui possédait 24 tiroirs en tout, chacun représenté par une petite porte peinte et ouvragée, toutes différentes de leurs voisines.
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Le nouveau venu s’inclina.
–   Je suis moi aussi heureux de te voir kyūbi-no-Kitsune.
Un sourire bon enfant se dessina sur les lèvres de Yoshitsune.
–    Toujours pas décidé à m’appeler par mon prénom je vois. Je ne croyais pas te revoir, cela fait si longtemps. Viens te joindre à nous, fit-il en désignant un espace vide à ses côtés.
Il se tourna vers le reste de la petite troupe.
–    Shou est un Nūe, expliqua-t-il, et lui aussi est un envoyé du prince dragon. Il était déjà coincé dans ce livre lorsque j’y suis moi-même arrivé. Il m’a beaucoup aidé à m’adapter pour survivre ici. Et au fait, dit-il en se tournant vers son ancien camarade retrouvé, où sont passés les jumeaux tengus ?
Une ombre passa sur le visage taillé à la serpe du Nūe.
–    Ils sont morts tous les deux. Les deux Bakeneko et les deux Inugami également.
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Cette femme était un démon camouflé en ange, peut-être la pire des trois sœurs. Le dénommé Grimpel était bien placé pour le savoir. Un frisson glacé lui parcourut l’échine à ces mots et brisa ce qui lui restait de fierté lutine.
–       C’est d’accord ! C’est d’accord ! glapit-il de sa voix fluette. Je vais tout vous dire, sortez-moi de là !
Une créature aux yeux vairons, l’un orange, l’autre bleu, avait été témoin de toute la scène. Apparemment satisfaite, elle disparut sans se faire remarquer.
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Aussi vrai que deux et deux font quatre, il s’avéra que l’intuition de Pile était la bonne. Quand le douzième coup de minuit sonna ce soir-là, les deux enfants furent immédiatement attirés à l’intérieur du meuble. Ils atterrirent sur un tapis de mousse moelleux de l’autre côté du Calendrier, dans le Royaume des contes oubliés, juste aux pieds du Chroniqueur. Reconnaissable entre tous à sa redingote queue-de-pie vert émeraude bordée de fils d’or, ses chaussures noires bien cirées, son haut-de-forme rouge et noir vissé sur la tête et une canne en bois torsadée pendue à son poignet, il leur tendit la main pour les aider à se relever.
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— Bien le bonsoir messieurs, me présentai-je en essayant d’afficher une expression adéquate. C’est-à-dire, pour moi, qu’il s’agissait d’avoir l’air moins austère qu’à mon habitude.

— Qui t’es toi ?

Loin de me laisser démonter par cet accueil dubitatif, je saisis une chaise à la table voisine et la tourna de façon à pouvoir me servir du dossier comme d’un accoudoir tout en faisant face à mon auditoire.

— Je suis Carraigh, mais vous pouvez m’appeler Cair. Je n’ai pas pu m’empêcher d’écouter ce que votre ami Harvey racontait tout à l’heure et, comme vous me donnez l’impression d’être friands de bonnes histoires, je me suis dit que vous seriez peut-être d’accord que j’en partage une avec vous.
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Je suis Lazare Donatien, un antiquaire brocanteur installé dans le village de La Flotte situé sur l'île de Ré, et je suis l'un des tout derniers Drockhead.
Nous étions un jour de semaine ordinaire et le soleil brillait haut et fort en cette matinée de juin, tandis que j'ouvrais "Le Passage", ma boutique d'antiquités. J'avais à peine terminé de disposer mes étals, quand un jeune homme se présenta devant ma porte. [...]
- J'ai apporté un objet quelque peu... particulier avec moi, et l'on m'a dit que vous pourriez peut-être m'aider, annonça finalement le jeune homme d'une voix claire. Son hésitation sur le mot "particulier" ne m'avait cependant pas échappé.
- Voyons cela, répliquai-je en l'invitant à poser sur le comptoir ce qu'il voulait me faire examiner. Il déballa l'objet que contenait sa mallette et je découvris une écritoire qui devait dater du 19e siècle. Elle était à première vue extrêmement bien préservée. Je relevai les yeux.
- Vous voulez vendre cette écritoire ou est-ce une autre raison qui vous amène ?
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Yoshitsune esquissa un sourire de prédateur.
–    Nous allons donc l’obliger à porter son regard partout à la fois. Si esprits inférieurs il y a, nous nous chargerons de les renvoyer à leurs régions infernales.
Une étincelle s’alluma dans le regard d’Avicenne. Étincelle qui se propagea très vite aux prunelles de Míriel et d’Hénora. Ils partageaient tous cette montée d’adrénaline due à l’excitation de passer enfin à l’action.
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Míriel et Hénora s’effondrèrent en même temps sur le sol.
–    C’est pas vrai, s’exclama Avicenne, pas encore !
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