24/04/2014
Héloïse d'Ormesson invitée de Michel Field sur LCI pour fêter les dix ans de sa maison d'édition et promouvoir une nouvelle collection SUSPENSE qui réunit uniquement des romancière du genre (Véronique Biefnot pour "Là où la lumière se pose", Aurélie de Gubernatis pour "L'Impasse" et Dominique Dyens pour "La Femme éclaboussée")
www.editions-heloisedormesson.com
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Un jour, j'ai trouvé un proverbe magnifique, c'est un proverbe chinois, je crois : " Tu ne peux pas empêcher les oiseaux du malheur de tourner au-dessus de ta tête mais tu peux les empêcher de faire leur nid dans tes cheveux."
A la belle âpreté des roches avait succédé une luxuriance végétale annonçant l'Amazonie. De larges fleuves paresseux déroulaient leurs flots argentés, morcelant cette symphonie de verts, des plus acides aux plus sombres. Sous leurs yeux se succédaient des cascades couronnées de brume, des maisons sommaires, éparpillées le long de routes défoncées, parcourues de bus et de camions paresseux.
Quand les journées se meurent,
Vous mon rêve, ma vie,
Vous ma seule embellie,
A travers le miroir,
Chaque soir, chaque soir,
Mais là, dans mon esprit,
Un autre s'y est mis,
Et, pour mon désespoir,
Chaque soir, chaque soir.
A quelques reprises, [l'écrivain] avait déjà dû faire face à des invasions intempestives de sa boîte à mails et remettre prudemment les gens à leur place sans les brusquer. Certains de ses lecteurs semblaient vouloir nouer des rapports plus amicaux avec lui, il était alors délicat de leur répondre sans rien dévoiler de sa vie personnelle, en leur manifestant néanmoins un intérêt poli. (p. 160)
-Nous sommes tous des enfants dans des habits trop grands. La vie nous oblige à faire comme si... comme si on savait quelle décision prendre... comme si on devenait "sage" et "responsable" en vieillissant... mais chaque jour nous apprend le contraire.
Ce soir la, au moment du coucher, méline, sa fille l'avait retenu par le cou pour un dernier baiser, un dernier calin et lui avait glissé à l'oreille : "maman, tu sens bon comme un arc en ciel après la pluie"
L’homme n’est-il pas le premier instrument de son malheur ?
Soyons le miroir et l'image! Soyons la fleur et le parfum! Les amants qui, seuls sous l'ombrage, se sentent deux et ne sont qu'un!
Lili
Il en a fallu du temps.
Pour qu'elle me trouve...
Ça valait la peine.
C'est beau la mer.
Tant de temps et tant d'eau,
Salée comme celle des larmes.
Je savais bien que ça existait,
Des regards comme des caresses,
Et des bras comme une maison.
Il fallait juste attendre
Et ne pas avoir peur.
Il faut du temps
Pour faire une maman.
Il lui semblait que la chanson du vent, coursant les nuages, avait aboli le temps, absorbé le superflu, ne restait que l'essentiel : être là... tenter d'être là. Ce qu'elle voulait, c'était rejoindre les autres dans la vraie vie, ne plus fuir le réel et arriver à faire comme eux.