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Citations de Tenzin Palmo (14)


Tenzin Palmo
La plus grande aide que vous puissiez apporter au monde, c'est d'être le maître de votre mental et non son esclave.
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Du point de vue du bouddhisme, le cerveau n'est que l'ordinateur. C'est la partie qui s'occupe de la programmation. Mais quelle est l'énergie qui actionne l'ordinateur. Sans cette énergie l'ordinateur est mort. L'énergie qui actionne l'ordinateur ne réside pas dans l'ordinateur même. Récemment, je lisais une série d'articles écrits par des neurochirurgiens de pointe.L'un d'eux a constaté que bien que nous en sachions beaucoup sur le cerveau aujourd'hui, nous n'avons toujours pas trouvé l'esprit. Les Tibétains en savent long sur le cerveau. Si quelqu'un est très traditionaliste, incapable d'accepter de nouvelles idées, emprisonné dans des modes de pensée désuets, les Tibétains le qualifient de "cerveau vert", dans le sens d'un cerveau qui aurait moisi. Ils savent que le cerveau est relié à la pensée, mais que la pensée n'est pas l'esprit. Quand nous parlons de l'esprit dans le bouddhisme, nous ne nous référons pas seulement aux facultés intellectuelles. Nous évoquons quelque chose de beaucoup plus profond. En fait, les termes utilisés pour désigner le coeur et l'esprit sont interchangeables. Il s'agit souvent du même mot. Ce mot, chitta en sanscrit et sem en tibétain, signifie à la fois "coeur" et "esprit". C'est là, au niveau du coeur, que vous vous concentrez. C'est là que vous puisez l'énergie, le courant électrique qui fait fonctionner l'ordinateur et sans lequel ce dernier meurt. Quand nous méditons, nous devons donc apprendre à faire descendre l'énergie au niveau du coeur.
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Il n'y a pas de meilleur moment plus tard.
Le meilleur moment c'est maintenant
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La pratique authentique est au delà d'essayer.
C'est lâcher prise, lâcher prise, lâcher prise.
Détendu, spacieux, ouvert, mais complètement conscient.
C'est le véritable effort.
Le véritable effort est d'être sans effort.
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Un esprit concentré peut être comparé à un large faisceau de lumière que l’on focalise jusqu’à ce qu’il devienne comme un rayon laser. Ce rayon laser, quand il se tourne enfin vers l’intérieur, peut briser de nombreuses couches de notre esprit. Si la lumière est diffuse, elle ne peut qu’éclairer la surface mais ne pourra pas pénétrer en profondeur. Nous essayons vraiment de développer des qualités qui sont déjà présentes en nous et qui sont innées. Nous avons tous la capacité de nous concentrer.
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Tenzin Palmo
Un des problèmes que nous, Occidentaux, nous rencontrons en méditation, c'est que nous considérons qu'il y a deux choses : d'une part l'objet de méditation et, d'autre part, nous-mêmes en train d'essayer de méditer sur lui. Nous devons dissoudre la barrière entre le sujet et l'objet. En d'autres termes, nous devons devenir la méditation.
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Tandis que nous commençons à développer l’attention à l’esprit, l’esprit lui-même apparaît se diviser en deux parties. Un nouvel aspect de l’esprit se lève. Ceci se réfère variablement au témoin, au chercheur, au connaisseur ou à l’observateur.
Il est témoin sans jugement et sans commentaire. En même temps qu’arrive le témoin, un espace apparaît au sein de l’esprit.
Ceci nous permet de voir des pensées et des émotions comme de simples pensées et émotions, plutôt qu’en tant que ‘moi’ ou ‘mien’.
Quand les pensées et les émotions ne sont plus regardées comme ‘moi’ ou ‘mien’, nous commençons à avoir le choix. Certaines pensées et émotions sont utiles, ainsi nous les encourageons.
D’autres ne le sont pas, ainsi nous les laissons partir. Toutes les pensées et les émotions sont reconnues et acceptées. Rien n’est supprimé.
Mais, maintenant, nous avons le choix de la façon de réagir. Nous pouvons donner de l’énergie à certaines, lesquelles sont utiles et habiles et retirer de l’énergie à d’autres qui ne le sont pas »
Les pensées et émotions positives sont par exemples, l’amour bienveillant ou la compassion.
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Comme je l’ai déjà dit, pour que l’esprit soit intéressé par la méditation, il faut s’assurer que les temps de méditation soient courts quand nous débutons. L’esprit peut en effet s’intéresser à peu près à tout sur une courte période. En revanche, si nous faisons durer les séances trop longtemps, l’esprit commencera à s’agiter. Il s’agitera même s’il est intéressé, parce qu’il n’a pas l’habitude de rester concentré sur un objet pendant une longue période. Ensuite, quand nous voudrons méditer à nouveau, nous rencontrerons une résistance intérieure, parce que l’esprit se souviendra s’être ennuyé la fois précédente. Tandis que si nous nous arrêtons avant de nous ennuyer, quand nous apprécions encore la méditation, l’esprit se souviendra avoir passé du bon temps et aura envie de recommencer.
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Il est très important de nous motiver avant de commencer à pratiquer. Sinon, quand l’euphorie du début s’estompera, notre esprit commencera à s’ennuyer et sera facilement distrait. C’est pour cela que quand des personnes commencent à pratiquer shamatha, on leur conseille de commencer par des séances très courtes. Il nous faut être habiles et travailler avec notre esprit et non contre lui. Il y a deux façons d’aborder la tâche. L’une d’elles est de s’asseoir pendant une heure ou peut-être même trois heures et de s’y tenir. Quoi qu’il arrive, nous ne nous levons pas, nous ne sortons pas de la salle en courant pour aller hurler dehors. Nous restons assis et traversons tout ce qui se passe en nous. L’autre façon est de se dire: «Soyons gentils avec notre esprit. Travaillons de pair avec l’esprit.
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Tant que nous ne sommes pas continuellement en contact avec notre véritable esprit omniscient, instant après instant, sans interruption, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, nous ne sommes pas pleinement éveillés. C’est pour cette raison qu’on dénombre plusieurs niveaux de bodhisattvas. Notre tâche est de nous atteler à déraciner notre ignorance.
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Une autre manière de travailler avec les émotions négatives, une fois que nous avons développé une grande vigilance, consiste à voir les pensées et les émotions dans leur nature essentielle dès qu'elles surgissent, au lieu de sauter dessus et de se laisser emporter par elles . Lorsque nous regardons à l'intérieur des pensées et des émotions, nous voyons qu'elles n'ont rien de solide. Elles sont transparentes et fluides. Leur nature est vide. Si nous pouvons voir cela au moment même où les pensées et les émotions se présentent, alors, sur le champ, nous les transformons en une énergie extraordinairement claire. Des moments comme ceux-là nous amènent à une très grande acuité de vision. À leur source toutes les émotions négatives sont des formes de l'énergie de sagesse. Elles sont de l'énergie de sagesse qui a été déformée. C'est pour cette raison que dans le Mahayana et en particulier dans le Vajrayana, les émotions négatives ne sont pas déracinées. Elles sont simplement comprises et vues dans leur vraie nature. Cela donne accès à des niveaux très profonds d'énergie pure. Mais cela présuppose un très haut degré de vigilance. Si nous avons ce haut degré de vigilance, quelle que soit l'émotion qui se présente, celle-ci est instantanément libérée. Il n'y a alors plus de problème.
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Vous savez, lorsque nous perdons quelque chose que nous aimons, le problème c’est notre attachement , ce n'est pas la perte. C’est notre attachement qui est la cause de notre souffrance. C’est pourquoi le Bouddha a enseigné que l’attachement engendre la peur et la souffrance. Nous avons peur de perdre ce à quoi nous sommes attachés et nous souffrons lorsque nous le perdons. Le Bouddha n’a jamais dit que c’était l’amour qui était la cause de la souffrance.
L’amour est une ouverture du cœur. C’est comme le soleil qui brille. Le soleil brille naturellement. Il ne fait pas de différence, ne brille pas pour une personne et pas pour une autre. Il brille simplement parce que c’est sa nature de répandre de la chaleur. Certains se retranchent à l’intérieur de leur maison et ferment portes et fenêtres ; c’est leur problème. Le soleil n’en continue pas moins de briller. Et c’est cette qualité de cœur que nous avons à développer. Cette qualité d’ouverture, d’amour inconditionnel, quel que soit l’objet de notre amour.
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Bien sûr, la percée initiale est très importante. Mon maître l'expliquait par cette image: " C'est comme si vous empruntiez un chemin sinueux pour gravir une montagne, dans le but d'arriver. au village. Vous n'êtes pas sûr que ce chemin mène vraiment au village. Vous n'êtes même pas sûr de l'existence de ce village. Mais vous avez entendu dire qu'il est là-haut. Alors, vous avez confiance dans le fait que vous finirez par y arriver si vous persistez. Il y a quelques panneaux indicateurs. Puis un jour, vous prenez un virage, et là, au loin, vous apercevez le village. C'est une découverte capitale sur votre chemin. Vous savez maintenant qu'il existe. Vous savez à présent que le chemin y mène. Peut-être, comme le chemin est sinueux, y aura-t-il des moments où vous ne verrez plus le village. Mais chaque fois que vous le voyez, il est un peu plus près. Cela dit vous n'êtes pas encore arrivé au village. Vous l'avez juste aperçu. Mais un jour, à condition que vous persistiez, vous y parviendrez et vous serez capable d'y vivre. Alors, vous serez un bouddha.
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Peu importe que notre acte semble vertueux à première vue ou qu'il ne cause aucun mal. Si l'intention sous-jacente est teintée d'ignorance, d'aversion, de colère, de haine, ou d'avidité et de désir (et cela englobe une grande partie de ce que nous faisons, pensons et disons), alors l'action est fondamentalement malsaine.

À l'inverse, toute action motivée par l'opposé de ces trois racines, à savoir absence d'ignorance, l'absence d'aversion et l'absence d'avidité, c'est-à-dire le discernement, l'amour, la bonté, la générosité, et un sens de renonciation intérieure ou de détachement, sera saine. Non seulement les résultats de ces actes dans le futur seront bons, mais l'accomplissement de tels actes va aussi purifier notre esprit.
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