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4.07/5 (sur 133 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tulsa, Oklahoma , le 22/07/1948
Biographie :

Susan Eloise Hinton avait seulement 17 ans quand elle a écrit son premier roman, The Outsiders, un classique de la littérature pour adolescents qui a été tour à tour salué depuis qu'il a été publié pour la première fois en 1967.

Hinton est également l'auteur de This Is Now (1971), Rumble Fish (1975), Tex (1979) et Hawkes Harbor (2004), ainsi que des livres pour jeunesse, y compris Big David, Little David(1985 ) et The Puppy Sister (1995).

The Outsiders (1983) et Rumble Fish (1983) ont tous deux été adapté au cinéma par Francis Ford Coppola.

Source : www.answers.com
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dally fouillait la poche de sa chemise à la recherche d'une cigarette. Comme il n'en trouvait pas, il demanda :
"T'as pas un tube à cancer, Johnny ?"
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J’adorais la campagne. Je rêvais d’être en dehors des villes, loin de l’agitation. Mon seul souhait était d’être allongé sur le dos, sous un arbre, et de lire un bouquin ou de faire un dessin, sans craindre d’être attaqué, ni d’être obligé de porter un couteau […]
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Ce poème, ce type qui l'avait écrit, il voulait dire que quand on est gosse on est en or, comme les premières feuilles. Quand on est gosse, tout est neuf, comme l'aube. C'est juste quand on s'habitue aux choses que le jour remplace l'aurore. Comme ta façon de regarder les couchers de soleil, Pony : ça c'est de l'or. Reste comme tu es, c'est la meilleure façon d'être.
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Ce poème, ce type qui l'avait écrit, il voulait dire que quand on est gosse on est en or, comme les premières feuilles. Quand on est gosse, tout est neuf, comme l'aube. C'est juste quand on s'habitue aux choses que le jour remplace l'aurore. Comme ta façon de regarder les couchers de soleil, Pony : ça c'est de l'or. Reste comme tu es, c'est la meilleure façon d'être.
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Peut-être que les deux mondes dans lesquels on vivait n'étaient pas si différents, après tout. Puisque nous regardions les mêmes couchers de soleil...
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Pourtant son visage dur exprimait de la personnalité, de la fierté, et une méfiance sauvage pour le monde entier. Il n'aurait jamais pu rendre son amour à Cherry Valance. Il aurait fallu un miracle pour que Dally aime qui ou quoi que ce soit. Son combat incessant pour sa survie l'avait endurci au-delà de tout sentiment.
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J'aurais pu décrire des centaines et des centaines de garçons vivant du mauvais côté de la barrière, des garçons aux yeux noirs sursautant devant leur ombre. Des centaines de garçons qui regardaient peut-être les couchers de soleil, les étoiles, et qui espéraient de tout leur être quelque chose de meilleur. Je voyais ces garçons s'affaisser sous des réverbères simplement parce qu'ils étaient des durs, des mauvais, qu'il était trop tard pour leur dire qu'il restait encore un peu de bien dans ce monde (...). C'était un problème trop vaste pour rester personnel. On devait pouvoir les aider, il fallait que quelqu'un leur dise tout ça avant qu'il ne soit trop tard. Il fallait que quelqu'un raconte cette histoire vue de leur côté et alors peut-être que les gens comprendraient et ne se hâteraient pas de juger un type à l'épaisseur de sa couche de gomina.
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Un matin, je me suis éveillé plus tôt que d'habitude. Johnny et moi, on dormait blottis l'un contre l'autre pour se tenir chaud - Dally avait raison en disant qu'il ne ferait pas chaud là où on allait. Prenant soin de ne pas déranger Johnny, je suis sorti m'asseoir sur les marches et j'ai fumé une cigarette. Le jour se levait. Le fond de la vallée était empli de brume; parfois, quelques flocons s'en échappaient et s'élevaient, petits nuages vagabonds. Le ciel était plus clair à l'est et l'horizon n'était qu'une mince ligne dorée. Il y eu un instant de silence, comme si tout retenait sa respiration, et puis le soleil s'est levé. C'était merveilleux.

" Mince! déclara soudain Johnny à côté de moi, me faisant sursauter. C'était chouette.
- Ouais."
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" C'est alors que j'ai vu Darry. Il était appuyé au chambranle de la porte, avec son jean vert olive et son T-shirt noir. C'était toujours le grand Darry. Darry aux épaules larges ; mais il serrait les poings dans ses poches et ses yeux m'imploraient. Je l'ai simplement regardé. Il a avalé sa salive et a dit d'une voix rauque :
« Ponyboy... »
Je me suis dégagé de Soda et je suis resté planté là l'espace d'une minute. Darry ne m'aimait pas... Il m'avait poussé à partir, cette nuit-là... Il m'avait frappé... Darry m'engueulait tout le temps, il se foutait pas mal de moi... Et soudain j'ai réalisé, horrifié, qu'il pleurait. Il ne faisait aucun bruit, mais des larmes roulaient sur ses joues. Je ne l'avais jamais vu pleurer, même à la mort de papa et maman. L'enterrement... Je n'avais pas pu m'empêcher de sangloter. Soda avait craqué et chialé comme un gamin. Mais Darry s'était contenté de rester debout, immobile, les poings dans les poches avec, sur le visage, la même expression désespérée, suppliante, qu'il avait maintenant.
A cet instant, tout ce que Soda, Dally et Grain-de-Sel avaient essayé de me dire m'est revenu. Darry m'aimait, autant sans doute qu'il aimait Soda. Et parce qu'il m'aimait il essayait de toutes ses forces de faire « quelqu'un » de moi. Quand il avait hurlé : « Pony, où étais-tu, tout ce temps ? », il avait voulu dire : « Pony, tu m'as fait mourir d'inquiétude. S'il te plaît, fais attention, s'il t'arrivait quelque chose je ne pourrais pas le supporter. »
Darry a regardé par terre et s'est détourné en silence pour partir. Alors je suis sorti de mon rêve. J'ai hurlé : « Darry ! » et à la seconde suivante je me suis retrouvé, mes bras autour de sa taille, le serrant à l'étouffer. "
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Reste en or ponyboy.
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