Stéphanie Brillant

Souvent, quand les gens disent qu’ils sont stressés, c’est en fait qu’ils sont anxieux, qu’ils anticipent ce qui va se produire dans un futur plus ou moins proche et que cette perspective les affole. En somme l’anxiété, c’est déplacer sa conscience dans un temps qui n’est pas présent. Et le meilleur antidote à cela, c’est la respiration. Car se concentrer sur son souffle ramène immédiatement à l’instant présent.
De nombreuses études ont montré les bienfaits des pratiques respiratoires sur le stress sur tous types de population.
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Le souffle est la colle de nos êtres, il nous permet de tenir debout. Sans lui cerveau, corps et esprit ne fonctionnent pas ensemble. La maîtrise du souffle, c’est l’accès à la structure, à l’unité.

La respiration nous sert à nous reconnecter à nous, à reconnaître ce qui se passe en nous. Elle peut être également un vecteur de transformation. Changer sa respiration, c'est laisser entrer la vie différemment en nous.

L’amour ce n’est pas la gentillesse, c’est la justesse

Une grande partie de votre modèle respiratoire a été élaborée les premières années de votre vie. Si vous avez eu un parent intolérant qui ne supportait pas le bruit et d'être dérangé, il y a de fortes chances que vous ayez pris l'habitude de retenir votre souffle.

Le souffle ne soigne pas directement, il libère, il crée des conditions favorables, il fixe l'attention et renforce l'intention.

Si vous désirez que votre corps suive vos instructions, soufflez-les-lui.

Des chercheurs de Leeds ont établi que l’intuition est un processus psychologique durant lequel le cerveau a recours à des expériences passées, qu’il met en perspective avec des éléments glanés dans l’environnement et les sensations internes dans le but de prendre une décision.
L’intuition est totalement rationnelle au fond, sauf qu’elle est séparée du conscient et arrive directement à la connaissance de l’inconscient.

Peut-on soigner avec le souffle ? Le souffle ne soigne pas directement, il libère, il crée les conditions favorables, il fixe l’attention et renforce l’intention.

Les raccourcis de l'esprit ou du vocabulaire nous mettent en mode "fuite ou combat". Le fait que l'on n'articule plus les mots ou la pensée nous rend totalement à la merci des réflexes nerveux.

Symboliquement, dites-vous que si vous faites une pause, un cycle complet de respiration, vous allez trouver l'inspiration.

L’écologie doit commencer par soi.
La pollution n’est pas qu’extérieure, elle est en nous.
Nous polluons notre souffle quand nous le chargeons de nos anxiétés, nos tourments, notre colère. Ensuite, nous polluons de notre souffle saturé de toxines nos relations. Nous propageons parfois l’ivraie quand nous perdons le contrôle de notre souffle.

Pour moi l’amour n’est pas un sentiment mais une énergie et les sentiments nous informent que cette énergie nous traverse.

… Les Amérindiens auraient pour habitude de mettre un doigt sur le menton des bébés au coucher pour s’assurer qu’ils dorment bien la bouche fermée et les éduquer à cela dès leurs premiers jours de vie.

Quand l’amour vibre en nous, il crée la transformation. L’amour en soi ne transforme pas, c’est comme le vent dont nous sommes l’instrument. C’est la rencontre de l’amour avec soi qui crée la transformation. Notre plus grand enseignement sur cette planète est sans doute celui qui nous apprend cet art. Nous sommes des contenants capables de recevoir l’amour et de le transformer selon nos aptitudes à faire fonctionner le thermostat à amour.

Embrasser une nouvelle vision du monde et dessiner une nouvelle personnalité. Pour cela, vous avez besoin de rester connecté à l’amour.

Je ne sais plus nourrir de rancœur, ni trouver injustes les situations qui me concernent, blâmer autrui, condamner, ou avoir des avis tranchés… J’ai désappris. Cela ne m’empêche pas d’avoir des émotions, de tempêter, de me mettre parfois en colère. Néanmoins, il n’y a rien qui colle, qui accroche. Je me vois à l’œuvre et je souris. Je regarde ma personnalité avec affection. Je m’attelle à être amnésique de mes peurs. Quand elles refont surface, je les regarde et je m’interroge : si elles proviennent du passé, ont-elles toujours un sens dans le présent ?

Pour vivre l’amour, nous nous devons de ne plus être étranger à nous-même, d’être aligné, équilibré et complet. Avant de reconnaître l’amour en soi, il faut faire la connaissance de soi.

Nous disposons de quantité de ressources de guérison en nous-mêmes.

Désamorcer le stress, c'est 'est aussi combattre l'inflammation, car quand il diminue, l'inflammation décroît également. Et sur le plan de la santé, c'est un aspect crucial. L'inflammation est identifiée aujourd'hui comme le plus grand fléau qui ronge notre santé.