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Citations de Sophie de Baere (269)


La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes censés les protéger.
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Tous deux élevés dans le culte du non-dit, ils découvrent l' incroyable puissance de la parole, se délestent peu à peu des bavardages stériles qui, depuis le départ de Paul pour l'internat, avaient délité ce qui faisait la force de leurs liens d'enfants.
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Paul pensa qu'il ne pourrait jamais rien imaginer de plus beau, que tout ce qu'il pourrait vivre de bien dans la vie se tenait déjà derrière lui. Ce devait être ça les chagrins d'amour, une envie permanente de mourir qui ne vous tue pas.
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Paul comprit qu'il aimait ce garçon. Il l'aimait de cet amour qui donne la fièvre, met le ventre en boule et fait mourir.
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La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.
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L'espace de quelques minutes, le jeune Paul oublia la vie resserrée entre ses parents. Leur amour tourné court, leur manque d'égards, leurs mots tombés dru. Il remisa son passé. Qu'il est doux de prendre l'air et de se moquer d'hier.
p 71
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Allongés tête contre tête, la musique les arracha aux mots. Et les deux garçons restèrent là, un long moment, sur le sable, dans la lumière vernissée du crépuscule. Reliés par leur immobilité et unis dans l'écrin solaire de cette chanson.
L'été 83 s'étira ainsi, fuselé de ces bonheurs simples et inédits. Crépitement de petites blagues, de langages secrets, de musiques partagées et de siestes crayeuses au bord de l'eau.
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Comme s’ils n’étaient plus que deux corps pour une seule bouche. Deux corps mués en un baiser long, intense. Outrancier.
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A Paul, il arrive de penser que l’amour choisit notre vie pour nous.
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Paul croit bien qu’il lui en veut encore : avoir une mère sans jamais avoir été tout à fait un fils, quelle cruauté.
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C'est une chose qu'il sait très bien faire. Paul a passé son existence à se tenir sur la nuque de l'oubli.
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La petite sœur, elle se laissait guider par le flot de l'imagination fraternelle et Paul devait toujours se montrer fort, sûr de lui et de cet univers qu'il leur forgeait. Il y avait une forme de lourdeur dans toutes ces danses, ces chansons et jeux pourtant si enfantins que le grand frère lui inventait.
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Paul est en train de réaliser avec douleur qu'il est faux de dire que le passé, c'est le passé. En réalité, les souvenirs contiennent déjà l'avenir: ils s'y diluent et, de leurs yeux rouges et mouillés, le colorent. L'avenir n'est pas une page blanche.
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Ce devait être ça les chagrins d'amour, une envie permanente de mourir qui ne vous tue pas.
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En quelques jours, Paul apprit ce qu'est la cruauté. Celle qui dissout lentement l'être et lui instille l'envie de crevé.
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Joseph comprit vite les règles du collège. Poisson dans l'eau, il détenait ce que Paul n'avait jamais eu et n'aurait jamais: l'intelligence sociale. Cette capacité à capter la lumière sans la voler aux autres, à prendre immédiatement la température. Pour s'installer. Comme ça, l'air de rien, par petites touches.
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C'était un déchaînement, un acharnement, du noir dégueulé de leurs petites tronches de rats , un jeu de massacre. En quelques jours ,Paul apprit ce qu'est la cruauté. Celle qui dissout lentement l 'être et lui instille l'envie de crever.
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Dans ces moments -là Paul détournait le regard. Il feignait de ne pas voir sa jupe oubliée dans sa culotte tandis qu'elle sortait des toilettes, son visage flou, son haleine chaude et mousseuse.Il feignait de ne pas voir qu'elle se soûlait pour ne pas être là, avec eux.
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Dans l’existence, il faut parfois faire table rase de sa propre histoire pour pouvoir devenir quelqu’un, rejoindre une vie qui attend.
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La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d'à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger.
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