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Critiques de Simone van der Vlugt (203)
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Neige rouge

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Quand j'ai reçu ce livre, j'appréhendais la lecture. Pourquoi ? Et bien, je ne suis pas spécialement fan des romans qui se passe au moyen-âge... Et bien quelle surprise que cette lecture, que j'ai dévorée de la première à la dernière page, impossible de mettre de côté.

Un roman d'amour, oui, mais pas que ça.

Lideweij, vingt ans vit avec son père très malade, et il semble à l'article de la mort. Elle ne voit qu'une possibilité, aller chercher ce médecin très renommé, lui seul, se dit-elle, peut le sauver.

Andries Griffioen, est ce médecin, dans la trentaine, consciencieux et compétent. Il a toujours continué ses recherches sur les grandes maladies de l'époque tel que la peste, cette maladie qui lui a ravi sa famille, père, mère, frère et sœur.

Un coup de foudre immédiat entre Lideweij et Andries, mais tous les deux se dirigent vers une relation remplie d'adversités.

Alors que le père de Lideweij, est guéri par les bons soins d'Andries, il se rend compte qu'il existe quelque chose entre sa fille et le bon docteur. En effet, celui-ci pense à se convertir au luthéranisme, tandis que Lideweij et son père sont catholiques. Donc c'est une relation inacceptable pour le père de la jeune femme.

Elle devra faire un choix...Et elle choisir Andries. Reniée par son père, elle s'installe dans une autre ville où Andries deviendra médecin de la cour du Prince Guillaume d'Orange, et pendant que Lideweij met tout en œuvre pour reconquérir son père, celui ci-est fort occupé avec les ordres du Prince.

La vie continue, Andries qui a toujours voulu guérir la peste, se retrouve dans un camp militaire à soigner les blessés et les malades, entre autres ceux qui sont atteints de la peste.

Tout se poursuit pour eux deux, avec l'arrivée des enfants, l'histoire est truffée de rebondissements majeurs, qui ne font qu'attiser notre curiosité et notre intérêt.

Je ne vous parlerai plus de l'histoire en elle-même, par contre je peux vous dire, que j'ai appris énormément avec cette lecture, j'ai appris sur les Pays-bas, sur la guerre, sur l'histoire des royautés, sur la peste, et sur les religions entre autres le luthéranisme. Ça m'a tellement fasciné tout ceci, que j'ai fait des recherches de mon côté pour approfondir certaines choses que j'ai découvertes pendant ma lecture, et quelle ne fut pas ma surprise de réaliser la véracité de ces faits. Preuve que l'auteure a accompli un travail de recherche phénoménale pour nous offrir un roman d'une telle qualité.

J'ai aimé en apprendre davantage sur la royauté des pays-bas, sur la peste, sur la religion, mais, l'arrière plan de cette histoire, cette sublime histoire d'amour entre Lideweij et Andries, et bien elle viendra vous chercher au plus profond de votre cœur, ça je peux vous le garantir.

Une écriture très fluide, malgré tout le sérieux des sujets que nous rencontrons tout au long de la lecture. Une écriture qui nous embarque solidement pour nous relâcher qu'à la toute fin. J'adore quand non seulement, j'ai passé un très bon moment avec une lecture, mais qu'en plus cette lecture m'a apprise plein de choses, et ce fut le cas. Voilà, pourquoi je la qualifie de coup de cœur. Vous aimez un bon roman sur fond historique, et bien, n'hésitez pas, ce roman est pour vous !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Bleu de Delft

Un roman, historique et touchant le sujet de l'art que j'aime particulièrement, qui se lit très bien, le portrait d'une femme qui traverse de nombreuses épreuves et qui s'en relève avec force.
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Bleu de Delft

J'ai d'autant aimé ce livre que je l'ai lu lors d'un voyage en Hollande.....

Mon mari le lit avec plaisir, histoire de se replonger dans nos vacances ...
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Bleu de Delft

La couverture de ce roman m'a paru très séduisante : un tableau de Vermeer « La Femme en bleu lisant une lettre » sur la première, et un résumé alléchant qui laisse supposer qu'il sera beaucoup question de peinture, du milieu artistique et d'émancipation des femmes, du moins de celle de l'héroïne, sur la quatrième… J'ai donc commencé à le lire avec enthousiasme.



Catrijn nous raconte à la première personne quelques années de sa vie tumultueuse. Elle habite dans un village et, un soir de fête, se laisse séduire par un veuf nettement plus âgé qu'elle, Govert. On sait dès le premier paragraphe qu'elle ne aime pas cet homme, mais qu'elle l'épouse quand elle tombe enceinte : « Je n'avais pas l'embarras du choix », constate-t-elle (p. 8). Quand Govert meurt subitement, sans raison apparente, les rumeurs vont bon train, d'autant que la jeune veuve hérite de tous les biens de son défunt mari au grand dam de sa belle-famille. Dès que les six semaines de deuil à respecter sont terminées, elle vend tout aux enchères et part « en ville ». On apprend dans le deuxième chapitre que Catrijn possède un joli talent artistique : elle décore avec des produits naturels ou de la peinture des meubles et de la vaisselle que les bourgeois apprécient et qu'ils lui achètent sans marchander. Mais on ne peut pas dire que Catrijn soit très chanceuse ! Elle va accumuler les problèmes tant par simple malchance qu'à cause de certains choix qui se révèlent peu judicieux, et faire preuve d'une résilience à proprement parler incroyable !.



C'est un roman facile à lire, sans beaucoup de caractère, pas mal écrit, mais dans un style assez plat. J'avoue n'avoir été touchée par aucun des personnages, surtout pas Catrijn que je ne réussis pas à trouver sympathique malgré tous ses déboires. Les promesses de la quatrième de couverture m'ont laissée sur ma faim. Même si on aperçoit Rembrandt, Vermeer, et Maes, ils ne font que passer… J'espérais que l'auteure s'attarderait un peu plus sur Carel Fabritius, le peintre du tableau « Le Chardonneret », éponyme d'un beau roman de Donna Tartt, mais là encore, ça tourne court. Dans le cas de Fabritius qui, dans le roman, donne des cours à Catrijn , il y a une bonne raison : il a perdu la vie en 1654, dans l'explosion de la poudrière de Delft, comme le raconte brièvement la romancière. Catrijn nomme deux ou trois femmes qui ont réussi dans le domaine artistique, mais on ne sait rien d'elles. Dans l'épilogue, l'auteure explique les origines et l'évolution de la céramique que l'on appelle le bleu de Delft et explique qu'elle a mêlé personnages fictifs et réels. Elle reprend d'ailleurs d'autres événements contemporains, entre autres, l'épidémie de peste bubonique qui sévit à cette époque, la guerre civile en Chine qui stoppe les importations de porcelaine, etc. Bref, un roman intéressant par certains aspects, mais pas inoubliable.



Lu dans le cadre du prix des Lecteurs de Cognac 2019.
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Bleu de Delft

Le roman commence dans un petit village néerlandais en 1654.

Catrijn commence très mal sa vie de jeune mariée.

Son mari, très violent la bat et lui fait perdre son enfant à la naissance.

J'oubliais : ce mari épouvantable boit et meurt pendant son sommeil. Catrijn en éprouve un grand soulagement.

Elle n'est pas de nature à se décourager. Elle a toujours voulu vivre en ville, a un don, la peinture qu'elle exerce sur bois ou sur faïence.

Catrijn vend la ferme de son mari et part avec ses quelques économies, poursuivie par sa belle-famille et le prévôt car la mort de son époux ne semble pas naturelle.

Chemin faisant, elle nous fera rencontrer Rembrandt dans son atelier, Johannes Vermeer sous un angle que je ne connaissais pas mais que j'ai vérifié dans sa biographie.

Il tient en effet une auberge avec sa mère et vient de se marier. Johannes est aussi marchand d'art. Il doit encore faire son école de maître peintre.

Catrijn tombe amoureuse d'un marchand de la compagnie des Indes toujours en voyage.

Notre héroïne se marie au frère de celui-ci et peut exercer ses talents de peintre sur porcelaine dans sa faïencerie à Delft.

Nous vivons avec elle les dégâts de la peste dans les villes néerlandaises.

Un très beau roman commencé prudemment. J'avais l'impression que le ton n'était pas juste au début de l'histoire mais ensuite, j'ai vite changé d'avis.

Les lieux me sont familiers car nous habitons près de la frontière néerlandaise, c'est aussi la langue la plus parlée dans notre petit pays et par solidarité, je me suis intéressée aux pavés de Delft que mon mari a étudiés.

C'est donc complètement séduite par Simone van der Vlugt que j'ai terminé le roman en pensant que j'aurais dû le lire dans la langue de l'auteure même si je ne possède pas le néerlandais aussi bien que le français.

J'irai prochainement voir dans la magnifique librairie de Maastricht, une église désacralisée si ses oeuvres y figurent en grand nombre car elle semble très connue aux Pays-Bas.



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Bleu de Delft

Un roman qui se veut historique par le fond puisque nous plongeons au plein coeur du siècle d'or aux Pays-Bas au XVIIe siècle.

Le bleu de Delft étant par lui même la suprême couleur de la faïence produite par des artistes qui faisaient de la peinture sur de la céramique.

Notre personnage principal, Catrijn, une veuve campagnarde verra son destin se modifier au fil du temps et s'ouvrir au monde de l'artisanat avec les belles rencontres qui s'offrent à elle.

Le fond de l'histoire est très intéressant, bien choisi, nous aurons droit aussi à croiser Rembrandt et Vermeer mais ce ne sont que des éléments superficiels qui feront partie du décor et c'est bien dommage.

J'ai même eu le sentiment de n'avoir pas pu profiter de l'atmosphère de l'époque en lisant cette intrigue ce qui se révèle assez anachronique. J'ai juste eu l'impression que notre personnage vivait à l'époque actuelle et subissait les déboires du XVIIe avec la peste bubonique et vivant une grossesse des plus faciles...

Résultat à la lecture, je suis mitigée car j'aurais aimé lire plus de détails autour de cette époque et que ça ne se résume pas à un livre de plage que je pourrais oublier très vite...
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Bleu de Delft



La Feuille Volante n° 1355 – Juin 2019.

Bleu de Delft – Simone van der Vlugt - 10/18.

Traduit de néerlandais par Guillaume Deneufbourg.



Catrijn est une jeune veuve qui quitte son village natal après la mort suspecte de son mari. Ce fut un mariage bref mais malheureux et l’important héritage qu’elle fait entraîne ragots et soupçons de meurtre de la part de sa belle-famille. Elle a toujours rêvé de vivre en ville et arrive à Amsterdam où elle trouve une place d’intendante dans une riche famille patricienne, membre de la compagnie des Indes. Elle a toujours été passionnée par la peinture et aide la maîtresse de maison à parfaire son apprentissage mais les circonstances de la mort de son mari lui reviennent sous la forme d’un chantage auquel bizarrement elle accepte de se soumettre sans broncher. Cet épisode de sa vie la poursuivra sans trêve sous l’apparence de Jacob, son ancien valet de ferme à la solde de la famille de son défunt mari, avec toute la culpabilité que cela entraîne et le châtiment divin que cela implique pour elle. Ce personnage est ambigu, il accepte de la surveiller, la fait chanter, la rançonne mais ne manque jamais de lui dire son attachement alors, au fil de ses apparitions, on se demande quel est exactement le jeu qu’il joue. Cela évoque à Catrijn l’ombre du gibet et motive sa constante volonté de disparaître. Cet homme est pour elle comme une présence obsédante pour sa réussite professionnelle et son bonheur personnel, une menace omniprésente aussi, intéressé qu’il est par son argent. Elle n’a plus qu’à quitter Amsterdam et cette fuite s’accompagne de la chance d’une rencontre, d’ailleurs assez éphémère avec Vermeer, un peintre encore inconnu, puis plus tard avec Rembrand. Elle est admise dans une faïencerie où elle terminera sa formation et mettra au point le fameux « Bleu » qui a fera la fortune de la ville et de sa famille.



J’ai un peu de mal à imaginer qu’au XVII° siècle une jeune femme, même si c’est un personnage ayant réellement existé, puisse ainsi voyager seule, s’affranchissant aussi facilement des contraintes sociales et parvienne à se faire une place dans une société gouvernée par les hommes. Je la trouve quand même très chanceuse, peut-être un peu trop, pour que son histoire soit vraiment crédible, et l’ambiance religieuse de l’époque ramène cela à une protection divine. J’ai notamment trouvé que son voyage de retour vers Delft, à pied, seule et enceinte, dans une région où a sévi la peste, est un peu surréaliste! C’est aussi une séductrice, une gourgandine et une femme certes travailleuse, mais qui sait ce qu’elle veut, ce qu’elle vaut et surtout que rien n’arrête. Elle ne perd jamais de vue son intérêt. J’ai noté un important travail de documentation sur les coutumes de l’époque, les techniques de la faïencerie et l’inévitable peste, cette maladie mystérieuse qui était surtout considérée comme un châtiment divin et qu’on soignait bizarrement. Elle tuait à peu près la moitié de la population et épargnait l’autre moitié et on ne manquait pas à l’époque d’y voir la main de Dieu ! On n’avait à l’époque aucun traitement sérieux si ce n’est les recherches du chirurgien français Guy de Chauliac (1298-1368) et les différents essais empiriques en usage dans certaines régions (à Niort on la combattait avec l’angélique). Catrijn, qui use d’une thérapie étonnante mais apparemment efficace pour l’éviter ou la guérir, fait évidemment partie des survivants ; elle prend des risques inconsidérés face à l’épidémie et échappe à la mort alors qu’autour d’elle les disparitions se multiplient.



Je ne connaissais pas cette auteure et j’ai lu avec plaisir ce roman fort bien écrit et qui s’attache son lecteur jusqu’à la fin sans que l’ennui s’insinue dans sa lecture, même si cette histoire, qui met en scène certains personnages réels insérés dans un contexte historique, m’a paru par moments un peu trop romancée. Je veux bien que nous soyons dans une fiction mais les aventures de Catrijn pour être passionnantes m’ont semblé être trop dans l’irréalité.



©Hervé Gautier.http://hervegautier.e-monsite.com
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Bleu de Delft

J'ai beaucoup aimé ce portrait de femme forte et indépendante. Catrijn, malgré les divers malheurs dont elle est frappée, est un exemple de courage et de ténacité. C'est une héroïne à laquelle on s'attache et pour qui on éprouve une certaine tendresse.

Si je déplore un peu la maigre place que la peinture et l'art tiennent dans ce roman, j'ai tout de même aimé les multiples rebondissements et les personnages historiques croisés au fil des pages.

C'était un très agréable moment de lecture, qui tient ses promesses de voyage et d'action.
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Bleu de Delft

Une très belle surprise.



A mi-chemin entre La jeune fille à la perle, Des mots entre mes mains, ou encore Miniaturiste, ce livre suit le cheminement personnel de Catrijn, jeune néerlandaise au XVIIème.



Dès les premières pages, j'ai été happée par ce récit. Le destin de cette jeune femme a su me captiver, m'émouvoir et me tenir en haleine pendant une après-midi entière. Tandis que le reste de l'Europe est à la traîne, les Pays-Bas vivent leur siècle d'or . C'est dans ce contexte florissant que Catrijn, à l'instar de ses homologues littéraires Griet ou Nella va devenir maîtresse de son destin. Jeune fille de la campagne, elle va tenter de s'extirper de sa condition pour s'élever à un rang respectable. Ses choix, bons comme mauvais, la rattrapent toujours. Sa route sera marquée par des amitiés indéfectibles, de belles rencontres, voire des menaces...



Ce titre partage le côté intimiste d'autres romans cités plus hauts. On a affaire à une héroïne qui ne s'émancipe pas au fur et à mesure, mais qui dès le départ, a pris une décision cruciale pour le restant de ses jours. L'intérêt est de voir comment elle va faire face à ses démons et comment elle va révéler son talent artistique.

J'admets volontiers que le titre et le résumé sont un brin trompeurs. Il est finalement plus question de suivre la vie de Catrijn que l'évolution de la peinture néerlandaise. Rembrandt et Vermeer , s'ils sont bien présents, n'apparaissent pourtant qu'épisodiquement dans le récit. Il restait certainement bien plus à dire sur la porcelaine de Delft, mais ce n'est finalement qu'un prétexte pour tisser la vie mouvementée de Catrijn.



C'était en somme une lecture très plaisante mais qui aurait pu être parfaite avec davantage de détails sur l'art pictural de l'époque.
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Neige rouge

Un excellent roman qui pourrait être un coup de coeur.

Très documenté ce roman m'a amené à faire des recherches sur l'histoire des Pays Bas que je ne connaissais pas

N'ayez pas peur de rentrer dans cette histoire très bien documenté un Super roman sur fond historique comme je les aime.

Un livre qui se lit tout seul.

De multiples rebondissements je ne me suis pas ennuyé avec les 500 et quelques pages.

Je déplorre que l'on n'en parle pas dans les médias.

bonne lecture
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Bleu de Delft

Un roman sympathique sur fond de peinture mais ce n'est pas l'élément central malgré ce que laisse entendre le résumé.

On suit les péripéties de l'héroïne, agréable mais rien de très original ni remarquable.
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Bleu de Delft

Au XVII_me siècle, siècle d'or néerlandais, le lecteur suit une jeune femme, Catrijn, qui va tenter sa chance en ville alors qu'elle n'a vécu qu'une vie étriquée à la campagne.Les péripéties s'enchaînent pour conduire l'héroïne à Delft où elle va être engagée dans une faïencerie et mettre au point le célèbre bleu de Delft.

Le postulat du roman est intéressant et annonce la thématique de l'art, comme le souligne le titre. Mais l'ensemble manque vite de souffle et la romancière s'attache surtout à à faire le portrait d'une femme dans un monde d'homme, confrontée à la violence et aux préjugés. Le thème de la peinture n'est qu'un prétexte, traité avec facilité.

J'ai lu ce roman puisqu'il fait partie de la sélection du prix des lecteurs du festival Littératures Européennes de Cognac qui se tiendra du 14 au 17 Novembre 2019 et qui est consacré à une Europe des Flandres.

Une première lecture décevante.
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Bleu de Delft

Un très bon roman qui approche des cinq étoiles.

Ce roman historique se passe dans les années 1650 aux Pays-Bas dans la région de Delft.

A la fois historique , un peu policier sans violence car il y a quand même une petite enquête ce livre se lit très facilement. Plein de rebondissements dans cette histoire font que les pages se tournent toutes seules.

J'ai envie de faire plus ample connaissance avec cette

autrice

Je vous laisse découvrir cette histoire que je quitte avec regret .
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Bleu de Delft

Ce roman relate les débuts des fabriques de céramiques implantées à Delft au dix-septième siècle, à travers le récit du destin d’une héroïne, Catrijn sur une durée de deux années. Le récit est principalement effectué au présent et à la première personne ou au passé composé pour parler des événements passé ; on peut supposer que l’auteur a voulu insister sur la brièveté de la vie humaine à cette époque et pour montrer aussi que les personnages vivent certainement plus au jour le jour qu’au vingt-et-unième siècle. De même, ce présent est souligné par les nombreuses parties en discours direct dialoguées. C’est ainsi que le lecteur parcourt les Pays-Bas à travers le point de vue de l’héroïne qui se voit contrainte de quitter son village après la mort de son mari. Catrijn, mariée à un rustre - le père de l’enfant qu’elle porte avant le mariage - finit par étouffer ce mari violent et alcoolique qui la bat tant qu’elle finit par perdre l’enfant qu’elle attendait. Mariée depuis seulement un an, elle hérite des biens de l’homme, ce qui ne plaît pas au frère du défunt qui va lui en tenir rigueur. Catrijn a été vue par un serviteur, Jacob, qui va la poursuivre pour la faire chanter et lui voler la moitié de ses économies. Catrijn qui a des talents de peintre, va tout d’abord travailler comme servante chez de riches marchands à Armsterdam où elle aura l’occasion de rencontrer le peintre Rembrandt. Mais, pourchassée par les fantômes de son crime, elle quitte cette ville pour se rendre plus au sud, à Delft où elle est engagée comme peintre sur porcelaine. Elle finit par se remarier mais la peste aura raison de son époux et de la plupart de ses amis. Elle reprendra par la suite l’affaire de son mari qui deviendra une faïencerie florissante.

Si le récit est rythmé, nous voyageons par voies fluviales dans ce pays de l’eau et nous avons le temps de nous imprégner des paysages décrits. Ce roman nous entraîne dans des villes construites en bois où les incendies peuvent tout ravager en une nuit, il nous amène à nous insinuer dans des ruelles sombres et puantes, à visiter des places de marché aux étals odorants et colorés, à pénétrer dans des ateliers de peintres où s’imprègne l’huile de lin.

Si les sens se régalent dans ce roman léger, l’auteur nous ramène aussi à l’époque des grands voyages, des comptoirs aux épices mais aussi à celle des maladies dévastatrices, de la guerre ou encore d’une justice aléatoire et d’une religion dogmatique.

Le bémol de ce roman est la traduction, tellement contemporaine qu’elle recourt sans hésiter à des expressions proches des tics de langage comme « à très vite ».
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Bleu de Delft

Un roman moins "pointu " et percutant que ce que j'imaginais…

Je pensais que l'auteur parlerait beaucoup de peinture et d'artisanat d'art, or, la vraie "vedette" de ce livre est son personnage principal , à qui il arrive moults aventures, desquelles , elle se sort toujours indemne …



On est au 17 ° siècle en Hollande, et le mari de Catrijn est mort. Son beau-frère lui en veut car , après seulement un an de mariage, Catrijn hérite de tous ses biens. Cette mort mystérieuse provoquant rumeurs et intentions malveillantes, Catrijn, choisit de quitter sa famille et son village pour atterrir à Amsterdam où elle occupera un poste d'intendante dans un foyer aisée.

La maitresse de maison peint et Catrijn qui a toujours dessiné, profitera sans rien dire, de ces leçons.

Mais son répit est de courte durée , elle doit partir à nouveau et arrive à Deft, la ville des faïencerie. Engagée dans une entreprise, elle créera de nouveaux motifs et le fameux bleu de Deft…



Si l'héroïne croise les peintres mondialement connus, que sont Rembrandt et Vermeer, j'ai trouvé que leurs rôles étaient purement anecdotiques et décoratifs.

Et si je suis déçue par ce roman, c'est parce que je pensais que l'art et l'artisanat occuperaient la première place, j'ai été frustrée, seul , l'essentiel subsiste.

On sent l'auteur davantage préoccupée par le côté féministe de son histoire que par l'art à proprement parler. ( Catrijn sera la première femme à occuper un travail réservé aux hommes, mais devant tant de talent , les préjugés tomberont ).

L'art est presque en retrait devant la vie mouvementée de l' héroïne. Les dangers pleuvent sur elle mais disparaissent miraculeusement laissant Catrijn toujours plus forte et puissante.

Je n'ai pas adhéré à la personnalité de Catrijn. je lui ai trouvé la "cuisse "un peu trop légère pour l'époque . J'aurai compris qu'elle soit passionnée et ambitieuse, dans son travail , mais je l'ai trouvé froide et pragmatique. Ses amours occupent une place très importante dans le récit et m'ont laissée indifférente.



Il est dit sur la quatrième de couverture que l'auteur publiait aussi bien des romans historiques que des thrillers. Sa plume correspond plus à ce dernier genre pour moi: trop rapide, trop intense pour retranscrire une histoire qui se passe au 17° siècle. le métier extrêmement difficile et précis de Catrijn exige de la lenteur, de la patience , de la concentration, et du silence. Je n'ai pas retrouvé ces sensations à ma lecture, d'ailleurs je n'ai pas vibré quand elle peint , je n'ai pas senti l'auteure "habitée".

Avec un peu plus de descriptions et de rigueur , ce roman aurait pu être une exquise esquisse d'une vie au 17 °siècle aux Pays-Bas.

Mais si vous êtes une lectrice en quête de personnages féminins forts et dynamiques, ce roman saura vous distraire.
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Bleu de Delft

Attiré par la couverture du peintre Vermeer et le titre “ Bleu de Delf “ je me préparais à faire de belle découverte sur cette époque, la vie des artistes, la découverte et les détails sur ce fameux bleu de Delf. Eh non, à première vue l’idée semble bonne de raconte le périple d’une femme à cette époque, mais je n’y ai pas cru, malgré son courage à travers les déboires, elle semble surmonté sans trop de traumatisme et de réussir à faire sa place dans l’univers très fermé des ouvriers des artistes et des hommes d’affaires de cette époque (XVIIe). Déjà qu’aujourd’hui c’est encore pas évident pour les femmes de faires leurs places dans ces milieux, alors imaginés à cette époque et dans ces villages reculés. On frôle les artistes comme Rembrandt et Vermeer sans vraiment les rencontrer et être témoins d’épisodes sur leur vie artistique valable. Il y a vraiment très peu de place pour les différents potentiels et aspects de l’art pour le personnage dans cette histoire. Ça aurait été une belle occasion. Le bon côté de cette histoire c’est surtout sur le courage et la résilience d’une femme qui veut réussir sa vie avec sa créativité, et ce, malgré tout.
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Bleu de Delft

Un joli roman historique qui plaira certainement aux adeptes du genre ! On me l’a vendu comme un récit aussi instructif, doux, poétique, intéressant et touchant que « La jeune fille à la Perle » de Tracy Chevalier ! Or, comme j’ai beaucoup aimé ce livre, j’étais curieuse de voir ce que Simone van der Vlugt allait nous proposer… Finalement, je suis plus ou moins d’accord avec ces propos. Effectivement, on est face à une jeune femme talentueuse qui côtoie le monde de l’Art et qui cherche à se faire une place dans un monde d’Hommes. Plusieurs fois, elle craindra l’avis de son entourage, les ragots et les préjugés qui s’abattront sur elle… Heureusement, elle saura toujours aller de l’avant. Comme dans « La jeune fille à la Perle », on rencontrera des artistes célèbres et on fera face à des faits historiques. Cela dit, j’ai tout de même préféré l’œuvre de Tracy Chevalier pour sa subtilité et son ambiance. De plus, je dois également avouer avoir été davantage conquise par la relation entre Vermeer et Griet, plutôt que celles que va vivre Catrijn…



Malgré ma préférence, j’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Catrijn, cette femme travailleuse, déterminée, positive et observatrice. Lorsque l’on creuse son passé, on découvre beaucoup de blessures et de secrets, ce qui la rend vraiment touchante. Même si je n’ai pas forcément adhéré à ses relations amoureuses, je l’ai toujours trouvée investie et fidèle à elle-même. Les descriptions de Simone van der Vlugt sont envoutantes et dépaysantes. Lorsque son héroïne peint, on sent réellement son émoi ainsi que sa passion. Ce fut un régal de découvrir la création du bleu de Delft ! On a la sensation d’être vraiment aux côtés de ces artistes, à les observer religieusement peindre sur la faïence… D’ailleurs, je n’ai pas pu lâcher ce roman tant je me sentais bien dedans. C’était un moment doux et apaisant. Pourtant, ce que va vivre la veuve est loin d’être reposant !



J’aurais tout de même un énorme regret à soulever : la quatrième de couverture est très mal rédigée. En effet, elle dit absolument tout ce qu’il va se passer dans le roman ! On sait donc pour qui Catrijn va avoir des sentiments, quelle menace plane sur elle et quels événements vont bouleverser son existence. Il n’y a que la fin qui est secrète… Mais les trois-quarts du livre son expliqué. (Du coup, je me suis permis de la raccourcir sur mon blog, afin de ne spoiler personne.) À cause de tous ces éléments, je n’ai eu aucune surprise et cela a un peu gâché ma lecture.



J’ai refermé cet ouvrage avec le sourire aux lèvres ainsi que l’envie de voir plusieurs créations peintes avec le célèbre bleu de Delft dont les teintes et les motifs sont vraiment magnifiques. Si vous recherchez une œuvre historique avec une héroïne courageuse qui va côtoyer le monde de l’Art du XVIIème siècle, alors n’hésitez pas à rencontrer Catrijn… Certes, certaines choses sont cousues de fil blanc néanmoins, la lecture est très agréable, féministe et instructive.
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Bleu de Delft

Catrijn n'a qu'une envie quitter son village et aller vivre en ville. Elle veut oublier son mari, sa mort et les ragots afin de commencer une nouvelle vie et qui sait peut être peindre et revivre.





Après un séjour à Amsterdam et une rencontre avec Rembrandt c'est à Delft qu'elle restera, engagée dans une faïencerie et formée par un ami de Vermeer. Là elle participera à la création du bleu de Delft et des motifs asiatiques. Là, son cœur recommencera à battre tandis que deux hommes veulent l'épouser.



Femme artiste elle cherche sa place dans ce monde d'hommes rempli de violence et de préjuger. Elle crée son propre bonheur durant le siècle d'or de la peinture néerlandaise.
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Bleu de Delft

Cousu de il blanc mais agréable à lire, Bleu de Delft décrit l’irrésistible ascension d’une jeune veuve à Amsterdam et à Delft, au XVIIe siècle. Douée pour le dessin, la jeune femme devient l’amie de Vermeer, prend des leçons de peinture avec un élève de Rembrandt puis avec Carel Fabritius, avant de devenir la reine incontestée du décor des porcelaines de Delft…

Une histoire d’amour et un chantage sordide agrémentent le tout. Parfait pour la plage.



G. B. Connaissance des Arts Juillet-Août 2018
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Bleu de Delft

Le Siècle d'Or, vers 1650 en Hollande, alors appelée "les Provinces-Unies". Le pays connaît un développement économique sans précédent avec notamment l'essor du "Bleu de Delft", la céramique qui va être mondialement connue, d'abord importée de Chine entre 1620 et 1647, ensuite fabriquée par les Hollandais eux-mêmes, la guerre civile en Chine ayant compromis les importations de céramique.

Catrijn est une jeune femme veuve depuis peu. Son mari, qui la maltraitait durement, est mort dans des circonstances non élucidées. Elle va devenir intendante chez un négociant dont la femme s'exerce à la peinture. Ayant déjà exercé ses talents de peintre sur de la céramique et des meubles, la jeune femme va guider la femme de son employeur dans ce domaine et avoir le bonheur de rencontrer Rembrandt.

Catrijn va malheureusement être harcelée par l'ancien valet de ferme où elle travaillait et va devoir quitter Amsterdam pour rejoindre Delft où elle sera engagée par un fabricant de céramique. Une nouvelle vie l'attend là-bas avec ses joies mais aussi ses tragédies.

Elle va devoir faire des choix difficiles tout en perfectionnant sa technique de céramiste.

C'est un très beau portrait de femme, une femme qui s'affranchit des contraintes sociales de cette époque. Elle arrive à se faire une place dans une société d'hommes.

Ce livre nous plonge au coeur de la vie hollandaise au 17ème siècle, à tel point qu'on a l'impression de rentrer dans un tableau de Vermeer. La vie quotidienne de l'époque est très bien rendue, de même que les fléaux de l'époque comme la peste.

Simone van der Vlugt, qui a déjà publié des romans historiques et des thrillers, a déjà reçu plusieurs récompenses dont le Prix du Livre de l'Année.

Cette évocation de la faïencerie en Hollande est très intéressante et nous montre combien un commerce et une activité économique peut être fragile: le "Bleu de Delft" a connu son heure de gloire entre 1654 et 1690, et avait trouvé une importante ambassadrice en la personne de Marie II, princesse et épouse anglaise du prince Guillaume II, stadhouder des Provinces-Unies. Ensuite malheureusement les choses se gâtent et l'industrie de la céramique s'effondre sous les assauts de la concurrence de la porcelaine anglaise. Les ventes vont reprendre à la moitié du 19ème siècle, mais après la seconde guerre, les célèbres services de porcelaine de Delft vont passer de mode, à l'exception des Etats-Unis et du Japon où ils vont rester populaires.

Une très belle fresque historique et féministe.
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