Shin`ichi Sakamoto

Charles-Henri teste enfin un nouveau mode d'exécution qui ne fera plus de distinction entre les nobles et les petits gens du peuple. La guillotine est teste et approuvée par le gouvernement révolutionnaire.

Dans le même temps se déroule les massacres de septembre où le peuple français est appelé à se défendre contre l'invasion prussienne et font plus de mille morts en quelques jours.



Un tome encore plus sanglant que les précédents où la guillotine montre son efficacité mais où aussi le peuple révolutionnaire se venge de ce qu'il a subit les années passées. La dynastie des Sanson vacille avec la mort d'un des fils de Charles-Henri et on se demande si ce dernier va s'en remettre.

Dans ce nouveau tome de la saga des Sanson, le titre de la série prend vraiment tout son sens ! L'auteur s'amuse à nous balader d'un moment tragique à un autre de cette Révolution où les figures connues subissent plus de malheurs qu'il n'en est humainement possible en une vie, les poussant ainsi inéluctablement vers la folie. C'est dramatique de voir ça et en même tellement jubilatoire, notamment grâce à la mise en scène impeccable du mangaka.



Je suis vraiment passée par toutes les émotions en lisant ce nouveau tome. On commence avec un élément clé de la Révolution, la conception et l'utilisation de la guillotine. C'est un moment terrible mais magique, je trouve. En plus, Shin'ichi Sakamoto nous offre les pensées des premiers utilisateurs de cette machine de mort et on découvre qu'elles sont bien plus complexes et ambigües qu'on n'aurait pu le croire. La mise en route est ensuite glaçante et on découvre comment un peuple peu pervertir une idée. Les réflexions sur la peine de mort et ceux qui la délivrent sont très puissantes et remuent quelque chose en nous. On ne peut rester indifférent face au sort de cette famille de bourreaux qui voudrait être enfin délivrée de sa charge mais n'y parvient pas.



En parallèle, l'Histoire s'écrit de plus en plus. On découvre en filigrane des figures historiques (Robespierre, Danton, Louis XVI...) qui placent des discours importants, mais également des moments clés de la périodes révolutionnaires sont évoqués afin de nous situer et de comprendre l'évolution terrible qui a lieu sous nos yeux. C'est glaçant.



Et au milieu de tout ça, je me suis plu à découvrir de plus en plus la figure de Zéro, digne héritier/héritière de sa mère qui propose un discours très intéressant sur "le genre" et les rôles qu'on leur attribue, tout comme l'avait fait sa génitrice. Je suis fan de ce duo et le fait qu'elle intervienne dans l'histoire tel un ange ou un démon sur l'épaule des grandes figures qui écrivent l'Histoire me fait jubiler.



Ce tome fut donc une lecture intense mais excellente tant la maitrise de l'auteur, dans ce qu'il souhaite nous raconter et la façon dont il s'y prend, est grande. C'est du grand art !
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J'ai enfin lu le premier volume de la suite, "Rouge", du manga Innocent paru en 9 volumes et critiqués sur le blog. Si la césure en deux séries distinctes me laisse un peu dubitatif (la petite sœur terrible, Marie-Joseph, est déjà adulte et possédant un office de bourreau à la fin de la série mère), on commence ici sur exactement les mêmes bases avec une exécution "clinique", des dessins somptueux (réalisés en numérique, pour ceux qui s'interrogent...), un Charles qui semble rentré dans le rang après ses velléités de changer l'ordre établi et une Marie-Joseph décidée à utiliser tous les expédiant en sa possession pour venger la mort de son amant. Ce premier volume s'attarde sur l'exécution du responsable de l’incendie criminel où ont péri les enfants d'Alain et sur une pauvrette, mise enceinte à douze ans et condamnée à mort après un accouchement assez barbare. Ça commence doucement, avec toujours un grand soin à la précision historique. On en redemande curieux de voir comment les idées abolitionnistes des frangins Sanson vont opérer à l'aube de la Révolution...
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Innoncent nous mène sur les traces de Charles-Henri Sanson, fils du bourreau de Paris. Il aura la charge de remplacer son père lors des exécutions publiques. Mais Charles-Henri ne veut pas hériter de ce lourd fardeau mais l'état de santé de son père va en décider autrement.



Un manga sur une dynastie familiale gouverner par la mort. Un premier tome intéressant.

Shin'ichi Sakamoto nous offre encore un grand tome. Comme l'annonce la couverture, on va se poser pour parler du métier et du devenir des Sanson.



C'est toujours un claque visuelle, faite d'effets de style époustouflants, avec des métaphores toujours aussi bien trouvées et qui nous explosent au visage. Ses propos nous explosent littéralement au visage avec son trait toujours aussi grandiloquent et mélodramatique. J'en suis vraiment fan et je n'en reviens pas de l'évolution de ce dessinateur.



Du côté de l'histoire, les Sanson sont plus proches que jamais alors qu'ils ont pourtant des aspirations très éloignées. J'ai été contente de revoir Marie-Josèphe au centre de la scène et Charles-Henri un peu en retrait. La Révolution approche, les mécontentements sont légions et d'origines très diverses. Le mangaka a le talent de mêler des causes générales à des causes plus particulières et intimes, ce qui est exactement ce qui aura causé ce mouvement et pas juste les grands idéaux des Lumières. Je n'avais pas du tout entendu parler du rôle des différents incidents climatiques qu'on aborde ici et j'ai aimé apprendre cela (même si je vais aller m'assurer de la véracité de ces faits ^^).



Du point de vue des Sanson, on suit leur lente déchéance. Leur position n'est plus du tout assurée du côté du peuple qui ne voit plus que des oppresseurs en eux, tout comme la monarchie. J'ai aimé voir ce changement progressif de perception. Si Charles-Henri y semble un peu aveugle, Marie l'a bien vu venir et semble préparer son avenir de la façon la plus surprenante.



En tout cas, la colère gronde, le changement s'annonce violent et il est pour bientôt !
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Le trait graphique est toujours aussi magnifique. Cette histoire peut toucher, énerver, avoir des hauts et des bas. Le fait d'être dans la période de la révolution française résonne aussi forcément pour ceux qui sont français.

La couverture a l'air folle, comme marie-josèphe par moment. Agréable à toucher, mais je déteste ces traits qui dénotent peut être la folie, la rage, mais me donnent surtout l'impression d'un travail mal fait, bâclé.

Opposer le frère et la soeur est une idée intéressante. Autant au début que à la fin, après il ne faut pas s'y perdre non plus surtout dans dans le chapitre de la fin.

Y avoir mis une touche du monde moderne est un pari risqué, qui peut être mal venu, introduit directement sans mot, ça donne l'impression qu'on est plus dans cette époque. Personnellement j'ai trouvé ça inutile et mal venu, rien ne l'empêchait de le faire avec des lettres. Ca m'a donné l'impression encore une fois d'un travail bâclé, de faire n'importe quoi d'un coup. On a eu cela, plus le fait d'avoir habillé marie-antoinette sans les apparats.

On est quand même assez informé et on voit très bien la frivolité de marie-antoinette, les traquenards des nantis, la dette, etc.

C'est un temps où le peuple se révolte, se questionne, où le roi commence à être vu comme une personne.

Et en même temps les sombres métiers d'exécuteurs, de bourreaux sont remis en question. La famille Sanson comment fera-t-elle pour survivre si on li retire tout cela ?

Les manigances sont toujours aussi écoeurantes, on est noble et tranquille, des innocents peuvent être exécutés, on peut même le savoir mais on exécute quand même. On dépense sans compter même l'argent qu'on n'a pas.

On nous montre aussi des choses, comme le marché des cadavres (oui c'est glaçant dit comme cela), etc.

Un manga qui de prime abord peut sembler repoussant puisqu’il suit la vie d’un bourreau. Et pourtant il n’en est rien grâce au trait gracieux et délicat du mangaka. À n’en pas douter, le trait sert vraiment l’œuvre et lui donne toute sa puissance et sa beauté. J’adore le style graphique de ce manga : fluide, léger, des clairs-obscurs magnifiques. Au final, tout sert à rendre beau ce qui peut l’être et permet aussi de souligner l’horreur quand nécessaire.

Pour ce qui est de l’histoire sur ces trois premiers volumes, nous suivons les débuts de Charles-Henri Sanson, 14 ans, fils de bourreau et qui doit donc reprendre la profession paternelle. Traité de la vie des bourreaux était un choix audacieux, car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont mauvaise réputation (et ça se comprends). Mais dans ce manga, traité de façon historique, une découvre la vie de ces gens bien loin des clichés que véhicule le cinéma. Les bourreaux jouissent de privilèges, sont autant ostracisé que « respecté » pour la tâche qu’ils accomplissent. C’est d’ailleurs le parcours du jeune Charles-Henri, doux et sensible (avec des traits très efféminés), pour se sortir de ce monde hideux tout en acceptant son destin. Personnage intelligent et droit dans ces bottes, il s’évertue à suivre cette voie maudite tout en y apportant « de l’humanité » malgré les horreurs qui lui sont demandées. Note spéciale pour la grand-mère Sanson qui est une vraie tortionnaire et assume totalement son lignage.

Je suis curieuse de découvrir la suite de ce manga.

Un manga qui de prime abord peut sembler repoussant puisqu’il suit la vie d’un bourreau. Et pourtant il n’en est rien grâce au trait gracieux et délicat du mangaka. À n’en pas douter, le trait sert vraiment l’œuvre et lui donne toute sa puissance et sa beauté. J’adore le style graphique de ce manga : fluide, léger, des clairs-obscurs magnifiques. Au final, tout sert à rendre beau ce qui peut l’être et permet aussi de souligner l’horreur quand nécessaire.

Pour ce qui est de l’histoire sur ces trois premiers volumes, nous suivons les débuts de Charles-Henri Sanson, 14 ans, fils de bourreau et qui doit donc reprendre la profession paternelle. Traité de la vie des bourreaux était un choix audacieux, car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont mauvaise réputation (et ça se comprends). Mais dans ce manga, traité de façon historique, une découvre la vie de ces gens bien loin des clichés que véhicule le cinéma. Les bourreaux jouissent de privilèges, sont autant ostracisé que « respecté » pour la tâche qu’ils accomplissent. C’est d’ailleurs le parcours du jeune Charles-Henri, doux et sensible (avec des traits très efféminés), pour se sortir de ce monde hideux tout en acceptant son destin. Personnage intelligent et droit dans ces bottes, il s’évertue à suivre cette voie maudite tout en y apportant « de l’humanité » malgré les horreurs qui lui sont demandées. Note spéciale pour la grand-mère Sanson qui est une vraie tortionnaire et assume totalement son lignage.

Je suis curieuse de découvrir la suite de ce manga.

Un dernier tome très intéressant pour terminer la série ou en tout cas la première saison. Comme depuis plusieurs tomes la véracité historique est mise un peu de côté pour accentuer la partie histoire. Un tome dont Marie est clairement le personnage principal au détriment de son frère. Avec la fin de ce tome on arrive tout doucement à la partie la plus intéressante la révolution française dont les prémices des idées sont déjà développées dans cet épisode. J'attends donc la suite avec impatience.

Un tome dont le début est très sombre mais qui fini sur une note positive. Morî encore une fois déçu par le genre humain par trouver refuge dans la montagne. La montagne est exigente et n'est pas à la portée de tous. C'est ce qu'Hana, une jeune étudiante découvrira à ses dépends au Mont Fuji.
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Un troisième tome dans la lignée des deux précédents : magnifique et horrible à la fois.

Manga classique par sa mise en page et par le fait aussi qu'il soit une libre adaptation de faits historiques. Ne prenez donc pas tout au pied de la lettre, mais laissez-vous porter par l'esprit romanesque, délicieusement romantique et gothique de ce destin peu commun de Charles-Henri Sanson.

L'Histoire avait fait le plus gros, le mangaka n'a presque plus eut qu'à y mettre sa patte et à y glisser des codes bien connus des amateurs du genre. D'ailleurs pour un Seinen, je le trouve très Shonen par certains aspects (allure du personnage de Charle-Henri, certaines mêmes de ses réactions...), mais ce n'est que le premier tome de cette saga donc cela peut tout à fait évoluer. Et puis, les frontières entre sous-genres sont parfois ténues, voir carrément floues.



J'ai apprécié la qualité du coup de crayon et l'art de tout mettre en scène de manière assez typiquement japonaise. Nous sommes dans le royaume de France au XVIII ème siècle et pourtant... Lectrice depuis plus de 25 ans de manga, je ne suis pas surprise, les néophytes peut-être plus. Je pense à celles et ceux qui se lanceraient pour une première lecture du genre après avoir vu sur le bandeau : Recommandé par Historia. Un peu rude comme initiation.



Forcément vu la famille Sanson, son rôle, sa fonction et aussi le genre de ce manga, cette lecture n'est tout public. Disons que je la réserverais pour des lecteurs/lectrices assez mûres pour bien en saisir tous les sens évidents et plus cachés. L'âge du lecteur/ de la lectrice est donc une donnée qui peut varier.



Ce premier tome a tenu pour moi ses promesses et m'a plu. Je lirai avec grand plaisir le second.


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Intéressant sur la construction psychologique du personnage, très détaillé et documenté au niveau historique, mais un peu long et curieusement assez bavard sur certains points. A voir si la suite corrige le tir !

Club N°57 : Manga non sélectionné

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Non mais là je dis NON !



Pourquoi réinterpréter à ce point l'histoire de Bram Stoker ?



Des adolescents je veux bien, passes encore mais que Mina soit en fait le personnage principal, malmenée par ses camarades (de surcroît !), que Lucy soit en fait Luke, les persos se ressemblent tous physiquement, on n'arrive pas à distinguer qui est qui, et le caractère de chaque garçon n'est pas du tout correspondant à ceux du livre original.



Et c'est vraiment dommage, car les dessins sont très jolis !



Hélène

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Très beaux dessins.



Un personnage féminin qui se bat au milieu d'un monde patriarcal.



ET puis Dracula.



Malkalune

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Réinterprétation du mythe de Dracula.



Encore.



Je n'ai pas été enthousiasmée, malgré les très beaux dessins.



Virginie

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Je le voyais passer de temps à autre sur les RS et je me suis laissée tenter.



Dès les premières pages, j'ai trouvé l'histoire assez prenante et l'ambiance assez sombre, lourde et glauque (rien que ça).



Dans ce premier tome, on découvre les personnages principaux, un groupe de quatre garçons : Jo, Luke, Arthur et Quincey. Mais aussi Wilhelmina. Tous les cinq sont élèves d'une prestigieuse école en Angleterre. Et Mina est d'ailleurs la première jeune femme étudiant dans cet établissement.



L'intrigue se met en place petit à petit. On apprend à connaître un peu les personnages: leur caractère, leur passé. Ça reste assez intéressant.



L'histoire semble décousue. J'ai eu un peu de mal avec le fait de passer d'un moment à un autre sans trop savoir si c'était un souvenir ou non. Ou si on allait y retourner par la suite.



Au début, les illustrations m'ont fait penser à celles de Gou Tanabe (Les Œuvres de Lovecraft). Mais les personnages principaux ont des traits plus manga. Sûrement pour les différencier des secondaires. Ça ne m'a un peu gênée au début, car ça changeait carrément de style, mais finalement je m'y suis faite. Et le mélange est très beau aussi.

Toujours aussi époustouflant ! C'est ce genre de manga -oeuvre d'art- où il faut impérativement s'arrêter à chaque planche pour l'admirer.



Je dois tout de même signaler (il faut bien quelques points négatifs) que la narration n'est pas si simple à suivre et qu'il faut rester concentré.



Cela reste du moins l'une des meilleures adaptations graphiques de l'histoire du comte Dracula. Foncez!

Une belle découverte et une belle lecture. Une manière très différente d’appréhender l’histoire de Bram Stoker et du mythe de Dracula.



J’ai beaucoup aimé le style graphique fin et détaillée. Les personnages androgynes qui jouent sur l’ambiguïté de manière tout à fait intentionnel et cette jeune fille qui a des airs d’Anne de Green Gables, le verbe en moins mais tout aussi audacieuse.



J’ai hâte de lire la suite maintenant.
Lien : https://letmentertainyou.com..

Boum! Une histoire archi-vue et revue, mais qui continuera toujours de faire rêver... Revoilà le Comte Dracula, ainsi que les autres personnages de l'œuvre originale de Bram Stoker. La revisite est pour le moment très prometteuse, grâce notamment à un graphisme magnifique. J'ai aussi apprécié les choix plutôt inclusifs qui sont apportés. Mention spéciale à Renfield pour l'instant.

📚À la fin du XIXeme siècle, le Demeter, un bateau russe, s'échoue sur les berges de Londres. À l'intérieur, une dangereuse créature a massacré tout l'équipage avant de s'enfuir dans les ruelles sombres de la capitale. Au même moment, quatre élèves d'un prestigieux établissement scolaire ridiculisent leur camarade Mina Murray. L'un d'entre eux, Luke, ne s'imagine pas devenir la première victime de l'étrange visiteur.



🖊#DRCL de Shin'ichi Sakamoto est une oeuvre d'une beauté étourdissante. En adaptant, à sa façon, l'oeuvre de Bram Stoker, le mangaka nous happe dans un récit sombre et angoissant qui n'en est, pour le moment, qu'à ses prémisses. Il est effectivement encore trop tôt pour parler de coup de coeur tant il y a encore à dire sur les personnages ainsi que sur les transformations adoptées par le mangaka pour moderniser ce classique de la littérature fantastique. Cependant, on appréciera une appropriation bien marquée du mythe, mélange de respect et de modernité, à l'image d'une Mina Murray se battant pour être jugée à égalité avec la gente masculine. Une oeuvre puissante qui ne laissera pas indifférent.



🧔 chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/drcl-sa..

Je n'avais jamais lu Shin’ichi Sakamoto et je suis très heureuse de l'avoir découvert avec ce premier tome de #DRCL. N'ayant pas eu d'attente particulière quant à ce nouveau titre de chez Ki-oon avant d'entamer ma lecture, la surprise en a été d'autant plus importante !



Dans #DRCL, le mangaka reprend le mythe de Dracula et c'est la raison pour laquelle je me suis intéressée au titre. Un bateau Russe débarque en Angleterre avec à son bord une créature qui a décimé l'intégralité du petit équipage. Une force mystérieuse, pas humaine du tout, qui s'échappe de la cale dès son arrivée pour aller à la rencontre malencontreuse de Luke qui figure parmi les cinq jeunes protagonistes qui vont se pencher sur ce mystère épais et impénétrable.



Quel bijou ! Une pépite scénaristique, avec sa relecture ultra originale et intrigante du comte Dracula. Narrative, avec son synopsis pointilleux maîtrisé à la perfection (flashbacks et prolepses). Un bijou au casting quatre étoiles, porté par des personnages atypiques dont on découvre avec délectation au fil des pages les caractéristiques qui les rendent tour à tour toujours plus captivants. Et enfin, une pépite graphique avec le trait magnifique du mangaka reconnaissable entre mille qui explose et impressionne toujours plus, jusqu'à des doubles pages phénoménales et gigantesques qui nous en mettent plein la vue.



En conclusion, ce premier tome de #DRCL offre bien plus que ce que l'on pourrait en attendre. De l'action, du gore, beaucoup de mystère qui envoûte et captive, Shin’ichi Sakamoto entame ici sur les chapeaux de roue une nouvelle série qui promet d'être inoubliable.



Merci à Babelio et aux édition Ki-oon pour cette découverte que j'ai adorée ! Je n'ai jamais autant aimé sortir de ma zone de confort et #DRCL a apporté un souffle nouveau sur mon attrait un peu en sourdine jusque là des mangas.