Citations de Shin Takahashi (31)
Lorsque l'éte pointe le bout de son nez, les souvenirs d'un éte cher a mon coeur me reviennent. Un éte magique ne se répéte jamais, alors adieu...Tom Sawyer, le nom du dernier été de mon enfance!
Ce truc ... On peut te l'enlever, non ?
Ce n'est pas le fait d'être né à un certain endroit qui fait que l'on s'y attache... c'est plutôt au moment de partir, que l'on commence à éprouver véritablement de l'affection pour ses "racines". (p.155)
Riku *Au-delà des mots, c'est en prenant soin, chaque jour, des gens qui nous entourent, qu'on parvient le mieux à exprimer son affection. Des gestes simples, réservés à la personne chère à son cœur.*
Est-ce stupide de souhaiter que les choses auxquelles on tient ne changent pas ?
- Si l'on n'obtient rien en échange de paroles et de sentiments sincères, on se retrouve au désespoir...
- Ça a dû être difficile pour ton petiot de se retrouver embarqué par son père, sans qu'il lui demande son avis, pour atterrir sur cette petite île. Mais lorsqu'un enfant se retrouve en difficulté, ses parents sont dix fois plus embêtés pour lui ! Finalement, c'est toi qui as le plus souffert, durant cette semaine !
Mon enfance à débuter le jour de mon retour au village.
La valse des saisons ne s'arrête jamais. Et lorsque l'été pointe le bout de son nez, les souvenirs d'un été cher à mon cœur me reviennent. Ces souvenirs se raniment . A chaque mort ... A chaque naissance d'une saison ... Cet été fut mon dernier été. Jamais je n'aurais cru vivre les mêmes aventures que le héros de mon enfance. Un été magique ne se répète jamais, alors... Adieu.
La durée de vie ... Quel genre de promesse ça peut être?
- Il y en a qui font de beaux discours sur l'importance de pouvoir choisir librement leur style capillaire... et d'autres qui se moquent complètement de leur apparence. Ils ont tous raison car, après tout, ce qui compte le plus, c'est ce que l'on ressent à l'intérieur. Le souci, c'est qu'il n'est pas toujours possible de montrer aux autres ce que l'on éprouve. Souvent, on a du mal à se comprendre soi-même.
Beaucoup de gens s'imaginent que vivre sur un atoll, c'est le paradis en permanence mais... pourtant, ce n'est pas toujours le cas, sur une île éloignée comme la nôtre.
Les insulaires sont des gens très hospitaliers, ils accueillent sans hésiter les étrangers à bras ouverts.
Maintenant que j'y pense, ce n'est peut-être pas la gentillesse, en fin de compte, mais plutôt la crainte de paraître impolis qui les motive.
La timidité pousse souvent les gens à se montrer courtois, à ce qu'on dit. En étant agréable envers les autres, on évite de se prendre la tête à essayer de les comprendre et on se contente de dire "oui" à tout ce qu'ils racontent.
Il y en aura toujours qui préféreront ne pas creuser davantage leurs liens avec autrui, afin de ne pas en souffrir. Habiter sur une île, ce n'est pas facile tous les jours ! Il n'y a pas d'échappatoire possible, surtout si l'on vit comme un reclus. (p.90)
C'est important, les centres d'intérêt !
Pour l'instant, ça vous convient de parler uniquement de boulot, entre vous, mais imaginez le jour où vous aurez un enfant ! Qu'allez-vous lui transmettre ? Un enfant ne peut pas discuter de travail, puisqu'il n'en a pas ! (p.84)
- Tu sais ? Ce que les gens recherchent véritablement chez les autres... ce n'est pas la perfection, mais plutôt l'accessibilité ! Une brèche par laquelle s'infiltrer, afin de parvenir à un échange. (p.49)
- Fais attention Riku... avec ton air blasé et tes réflexions... tu pourrais finir par blesser, sans le faire exprès, les personnes qui tiennent le plus à toi. (p.48)
- Au lieu de vous inquiéter de ce qu'il manque sur votre île, pourquoi n'essayez-vous pas plutôt de vous concentrer sur ses atouts, afin de les mettre en valeur ? (p.25)
- Je pense que ce qu'il manque sur cette île, c'est un engagement collectif qui permettrait aux jeunes d'entrevoir les possibilités pour le futur ! (p.24)
De la sauce soja... du sucre... une odeur à la fois douce et relevée... très appétissante... et qui réveille en moi un certain souvenir. Celui d'une personne qui, pour l'amour de quelqu'un... se met derrière les fourneaux et consacre du temps à préparer un repas qui finit par exhaler... exactement cette odeur.
- Arrête un peu de pleurnicher, tu veux bien ?
- Mais non, voyons... je ne pleurniche pas...
- C'est ce qu'on dit souvent aux personnes qui débarquent sur notre île...
Les gens de l'extérieur s'imaginent que nous autres, les insulaires, menons tous une vie paisible, sans nous soucier jamais de rien. Mais c'est totalement faux ! (p.119)
- Comptez sur moi ! Vous voyez ces mains ? Elles maîtrisent l'art de la coiffure et de l'esthétisme. Elles sont à votre service !
Ma grand-mère m'a appris qu'on peut toujours s'en sortir dans la vie, tant qu'on exerce ses mains à un métier.