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4.07/5 (sur 234 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Perpignan (Pyrénées-Orientales) , le 31/03/1909
Mort(e) à : Montrouge , le 06/02/1945
Biographie :

Robert Brasillach est un écrivain, journaliste et critique de cinéma français, ainsi qu'une figure éminente de la collaboration des intellectuels sous l'Occupation.

Ancien élève du lycée de Sens où il a pour professeur Gabriel Marcel, Robert Brasillach est, après trois ans de classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand, admis à l'École normale supérieure en 1928, période qu'il décrira longuement dans les premiers chapitres de Notre avant-guerre, livre de mémoire écrit en 1939-1940.

Il assura une chronique littéraire dans le quotidien L'Action française et dans L'Étudiant français durant la première moitié des années 1930.

Auteur de l'entre-deux guerres et de la Seconde Guerre mondiale, il fut, de 1937 à 1943 rédacteur en chef de l'hebdomadaire collaborationniste "Je suis partout" dans lequel il écrivit de nombreux articles revendiquant sa haine des Juifs, du Front populaire, de la République et, sous l'Occupation, son admiration pour le IIIe Reich. Invité en Allemagne avec d'autres sympathisants notoires, il se rend aussi sur les lieux du massacre de Katyn, symbole s'il en fut de la férocité de l'ennemi bolchevik.

Son engagement politique aux côtés de l'Allemagne, la constance et la violence de ses attaques verbales conduiront à son arrestation après la Libération. Incarcéré à la prison de Fresnes, il y attendra son procès et sa condamnation à mort. Une demande de grâce signée par Mauriac, JL. Barrault, Albert Camus, Jean Anouilh et de nombreux autres sera refusée par le général De Gaulle. Pour ce dernier, les intellectuels engagés dans une collaboration active avec l'occupant portaient une responsabilité aussi grande que celle des acteurs politiques et devaient en assumer les conséquences.

Il est fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.

Il laissa avant de mourir ses derniers écrits parus sous le titre "Poèmes de Fresnes".
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : _Anthologie de la poésie grecque,_ traduction et notices de Robert Brasillach, édition en deux volumes, Paris, Club des libraires de France, 1956, 708 p. #Ésope #Littératuregrecque #Fable #Morale #Citation #Pensée #Philosophie


Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Et ceux que l'on mène au poteau,
Dans le petit matin glacé,
Au front la pâleur des cachots,
Au coeur le dernier chant d'Orphée.
Tu leur tends la main sans un mot,
O mon frère au col dégrafé...

Chant pour André Chénier
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Xénophane: Les Dieux et nous

L'homme croit que les dieux ont sa propre nature
Même corps, même voix, et semblable vêture;

Le nègre voit camus et noir le nez des dieux,
Le dieu bulgare est roux et il a les yeux bleus.
Mais si avaient des mains les lions et les bœufs,
S'ils faisaient œuvre humaine et savaient dessiner,
On verrait dessiner des figures de dieux
Pareilles aux chevaux si les chevaux peignaient,
Et pareilles aux bœufs s'il s'agissait de bœufs,
Et l'on verrait ainsi des corps divins semblables
A ce qu'inspirerait chaque espèce animale.
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Robert Brasillach
L'histoire est écrite par les vainqueurs.
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Robert Brasillach
La plaine russe est toujours aussi monotone. Le paysage ne change pas, avec ses marécages, ses bois, ses champs pelés. Parfois, de petits bœufs noirs et blancs, des troupeaux. Les villages sont rares. Et soudain, contre une éminence, deux ou trois isbas, neuves ou vieilles, mais point différentes de celles qu’on peut voir ailleurs. Une différence cependant, et assez importante : accroché à son haut mât, le drapeau français flotte, tout seul, dans le vent russe. Tout seul. On ne saurait manquer d’être saisi d’apercevoir d’un coup l’énorme aventure, la solitude insolite, si l’on ose écrire, de ces couleurs sur la plaine infiniment éloignée, ce qu’elles représentent. Il serait difficile au plus froid de n’être pas profondément touché. Nous sommes dans un petit poste de la Légion française contre le bolchevisme.
(Sur le front de l'Est avec la Légion française. Avril 1943)
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La mémoire extraordinaire de Jacques Talagrand lui permettait de répliquer aux interrogations les plus baroques. Il connaissait la couleur de la robe d’un président à mortier sous Louis XV, et si on lui demandait: “Qui a éteint quoi?”, il savait qu’il s’agissait de l’extinction du feu sacré par Théodose en 496. On prétendait qu’il était même capable de répondre à la question “Qu’arriva-t-il ensuite?

(il s'agit de l'écrivain Thierry Maulnier)
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Ah! que ne suis-je ton miroir
Que toujours tu veuilles me voir!
Si je pouvais être ta robe
Afin que toujours tu me portes!
Je voudrais devenir cette onde
Où tu t'en viens baigner ton corps.
Je voudrais, mon amie, encor
Etre le parfum qui t'inonde,
La bandelette de tes seins,
Ou la perle à ton corps portée.
Je voudrais être la sandale
Et qu'au moins me foulent tes pieds.

ANACHREONTIQUES
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Observateur de Paris, des marchés, de la vie.

“Le large choux aux grosses veines gonflées à éclater d’un sang vert et crayeux, les caisses de haricots roux, pleines d’un gravier rutilant, les pois cassés, les sacs qui sentent la toile et où la main plonge dans les lentilles crissantes, les bouquets de carottes taillées dans la brique, les tomates de la fin d’automne, crevées par endroits, talées de brun et de violet, au cœur fibreux, mais toutes giclantes encore d’un sang pâle, s’amoncellent sur des planches gluantes, devant la vitrine. […] Dans les vitrines, devant les boîtes de conserves en piles, où se reflète une lumière sourde, les gros plats de faïence blanche portent quelques mottes de beurre, où tous les jaunes se marient, jaune un peu vert, juste sous les boîtes, jaune paille, jaune cendré, jaune des cierges anciens, jaune des gants de marié, jaune frais, blanc à peine crémeux. Le Hollande couleur de pomme, fendu d’un coup et comme éclaté, montre sa chair épaisse à coté du gruyère huilé et suant sous sa croûte pareille au sol des basses-cours couvertes d’ordures. A ses cotés, le bleu d’Auvergne, granit à peine souillé, le Roquefort somptueux, rutilant de toutes les splendeurs vertes et bleues de la putréfaction, gras, beurré et déjà effrité en onctueux éboulements, - et le Gorgonzola blafard rongé de lèpres presque noires.”
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‘’Le charme des souvenirs d’enfance est sans doute dans cette faculté d’étirer, d’étendre en tous sens, espace et temps, une journée de soleil, une aventure.’’
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Poème de Sapho: A une aimée

il goûte le bonheur que connaissent les dieux
Celui qui peut auprès de toi
Se tenir et te regarder, Celui qui peut goûter la douceur de ta voix,

celui qu peut toucher ton rire,
Mais moi, ce rire, je le sais,
Il fait fondre mon cœur en moi.

Ah! moi, sais-tu, si je te vois,
Fût-ce une seconde aussi brève,
Tout à coup alors sur mes lèvres,
Expire sans force ma joie.

Ma langue est là comme brisée,
Et soudain au cœur de ma chair,
Un feu invisible a glissé,
Mes yeux ne voient plus rien de clair,
A mon oreille un bruit a bourdonné.

Je suis de sueur inondée,
Tout mon corps se met à trembler,
Je deviens plus verte que l'herbe,
Et presque rien ne manque encore
Pour me sentir comme une morte.

(Trad. de Brasillach)

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Si j'avais à donner une belle image, peinte ou sculptée, de la volupté, je ne choisirais pas de jeunes amants

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