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Critiques de Régis Penet (88)
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Lorenzaccio (BD)

Je n'ai jamais lu le texte original de Musset. Peut-être aurai-je dû commencer par là. Parce que le début de ma lecture fut un peu confuse, je ne comprenais quasiment rien. Il est vrai aussi que le romantisme n'a jamais été mon truc et ça m'échappe toujours un peu.



Par contre j'ai vraiment été conquise par le dessin et l'ambiance qui s'en dégage. Et sans lire les textes j'ai pris beaucoup de plaisir à feuilleter cette BD juste pour les images.
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A hauteur d'homme

Au vu de la couverture je ne m'attendais pas à voir des planches de dessin en noir et blanc : première déception. Comme je n'avais pas lu le résumé, les premières images m'ont fait penser à un regard d'enfant. J'ai vite saisi que c'était, en fait, à travers le regard d'un SDF, que le lecteur voyait défiler un tas de gens dans une rue : deuxième déception. Et quand j'ai compris ce qui l'avait amené là : troisième déception.

Je ne vais pas continuer, tout le monde aura compris que je n'ai pas du tout éprouvé d'empathie avec le personnage et j'ai eu l'impression que la fin n'en était pas vraiment une. J'ai trouvé cette bd triste et pas faite pour moi.
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Beethoven : Le prix de la liberté

J’ai adoré cette BD, un véritable coup de coeur. Je l’ai commencé par curiosité, sans trop savoir à quoi m’attendre, attiré par le personnage historique. Beethoven, forcement, ça intrigue. [...] Au-delà de l’histoire personnelle de Beethoven, j’ai trouvé cette oeuvre très intéressante pour son contexte historique. [...] Graphiquement, j’ai trouvé cela superbe. [...]
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La tomate

La tomate est une bande dessinée de science fiction au propos original et terriblement actuel : dans un futur proche est née une société neuve, aseptisée et contrôlée ou chaque trace du passé est méthodiquement détruite... jusqu'au dernier brin d'herbe. Mais un jour une employée à "l'effacement du passé" (en clair, brigade de destruction de tout objet issu du passé) trouve un sachet de graines et décide de les faire germer. Un acte profondément révolutionnaire et criminel selon certains... car oui, dans cette ville nouvelle la nature n'a pas le droit de cité. En bref, une anticipation glaçante de la folie humaine.
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La tomate

Cette BD s’inscrit dans un traitement froid et chirurgical de science fiction. En jouant sur les lignes épurées, les auteurs assèchent l’univers décrit et renforcent l’émotion provoquée par cette tomate. Les décors ont des lignes droites, les couleurs sont sombres et éteintes. Même les personnages ont une sorte de retenue qui les efface du paysage. D’autres vivent cachés rendant le paysage à première vue complètement vide. Toute la mise en place de cet univers est réussie. Quand apparaît la tomate, c’est un vrai bouleversement car on ne voit qu’elle. Ce petit végétal a une existence réelle et défigure tout ce monde rigide. Le scénario, au ton très sec, se tient jusqu’au bout. La relation entre Anne et son mari est très bien traité tout en fragilité et maladresse. Cette BD montre l’assèchement de tout un monde dans les moindres détails. Un travail rigoureux, exigeant et réussi.
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Antigone (BD)

L’histoire d’Antigone, tirée de Sophocle, prend totalement vie dans cette bande-dessinée absolument magnifique. Peu de texte, mais de grandes images soignées, aux couleurs rouges, ocres et noires. J’ai été totalement séduite par l’univers et la qualité du dessin de cette histoire tragique, mais dont la lecture est toujours aussi actuelle !
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La tomate

Son monde classé en niveau n'est pas sans rappeler les cercles de l'enfer de Dante. Chaque espace donne droit à des privilèges. Plus on est haut plus le champ des possibles s'ouvrent. On parle d'effacement du passé avec la destruction systématique de toute trace. Ce qui ne laisse pas de trace n'existe pas. Qui va se souvenir de la force des végétaux et de leur aspect nutritif? Toute personne essayant sera sévèrement puni et rejeté de la communauté. Pour éviter les déviances, on exclut et on met la science en marche pour lire dans les pensées. Un monde de conformisme est le plus rassurant. Et à l'opposé, les plus aisés on le droit à tout le luxe en excès. Le contraste est flagrant et percutant. Pourtant, on aurait aimé que la psychologie des personnages soient plus approfondie, en lien avec une forme de conscience et d'éthique. De même comment en est-on arrivé là? Pourquoi n'y a t'il aucune opposition? On reste un peu en surface avec une dualité assez simple. Pourtant la structure qui mélange le présent avec le procès et des flashs du passé se voulait dynamique. Tout comme la nuance du tour de page qui est noir ou blanc, pour bien insister sur deux rapports au temps différent. On finit l'album mi-figue mi-raisin car on aurait aimé rester moins sur notre faim.
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Beethoven : Le prix de la liberté

Ce que je trouve fabuleux avec la BD c’est qu’elle vous donne accès à des territoires qui vous semblaient trop lointains.

Grâce à Régis Penet et à la boîte à bulles, j’ai donc passé une journée avec Beethoven. Non pas le chien, l’autre !

Quel plaisir que cet album fin, intelligent, beau et instructif ! Je suis d’abord impressionné par le travail graphique de l’auteur, ce noir et blanc est superbe, Beethoven est vivant, on reste figé devant certaines cases où le dessin, seul, exprime l’essentiel.

Beethoven avait donc besoin des puissants pour vivre, matériellement, mais il les méprisait… Difficile antagonisme pour quelqu’un qui refuse les compromissions. Ces jours chez le prince von Lichnowsky sont donc l’occasion pour Régis Penet de nous montrer Beethoven, le musicien, l’homme, son lien avec Eduard, le fils du prince et Maria, la princesse.



Cet album a été plébiscité par Babelio en 1ère place des BD du mois de juin. Je comprends mieux pourquoi !

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Beethoven : Le prix de la liberté



Avec « Beethoven. Le prix de la liberté », Régis Penet n'entend pas proposer une biographie exhaustive du musicien. Il s'est concentré sur une « journée particulière » de la vie de l'Allemand.

La bande dessinée s'ouvre en 1805, année où l'empereur Napoléon 1er écrasa les armées russes et autrichiennes lors de la bataille d'Austerlitz. Quelques années plus tôt, Ludwig avait dédié sa 3ème symphonie dite « Héroïque » à Bonaparte alors qu'il était premier consul et considéré comme le sauveur des idéaux de la Révolution française. Il y renonça lorsque le Corse se déclara Empereur.

En 1806, alors qu'il est hébergé par le prince autrichien Aloïs von Lichnowsky, son principal mécène et ami, il refuse de jouer devant des officiers français invités au château. Beethoven, déjà très touché par la surdité, affirme que sa liberté n'est pas négociable. C'est Eduard, le fils de l'aristocrate et grand admirateur du compositeur, qui raconte cet épisode qui en dit beaucoup sur le tempérament de celui qui était surnommé « l'ours des salons ». Le génie incompris et intransigeant était colérique, tourmenté, orgueilleux voire méprisant.

Le dessin noir et blanc de l'illustrateur qui varie les angles et les points de vue souligne l'extrême solitude de cet esprit supérieur pour lequel la nature est un remède à la mélancolie.

Un très bel album à savourer en écoutant la sélection d'oeuvres proposée à la fin.
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Lorenzaccio (BD)

Cela n'a rien de personnel mais je n'ai pas aimé cette œuvre tirée d'Alfred de Musset. Il faut dire que je n'apprécie pas le style littéraire incarné par ce célèbre dramaturge. Objectivement, certains trouveront que l'adaptation est talentueuse sur le fond et la forme.



J'avoue fort bien ne pas être entré dans l'histoire romancée de ce jeune tyran à la cour de Florence sous le règne de l'empereur Charles Quint qui le protégeait. Pour autant, les costumes font penser à ceux d'avant la Première Guerre Mondiale. Bref, un anachronisme qui m'a fort titillé même si cela peut s'expliquer par le désir d'intemporalité de l'auteur afin de sublimer l’œuvre.



Pour le reste, c'est du verbiage façon théâtrale avec les masques de carnaval en prime. Graphiquement, rien à redire avec une ville de Florence architecturalement belle et décadente. Cependant, qu'est-ce que le style est indigeste ! Je n'ai pas supporté. Cela me rappelait les cours de français où l'on nous obligeait à lire des œuvres littéraires assommantes.
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La tomate

La tomate. C’est un titre plutôt sobre qu’a choisi le duo formé par Anne-Laure Reboul et Régis Penet pour intituler leur dernier ouvrage collectif. Les deux auteurs unissent leur talent respectif aussi bien aux dessins qu’au scénario pour livrer une bande dessinée qui navigue entre les eaux de la dystopie et du récit d’anticipation. Lettres it be est allé découvrir cette tomate et vous en dit un peu plus.





# La bande-annonce





Dans un futur aseptisé et indéterminé, la société est hiérarchisée en trois classes sociales distinctes. L’alimentation est devenue entièrement réglementée par des multinationales. Ce sont elles qui produisent et fournissent tout ce dont se nourrissent les citoyens, si bien qu’il est devenu strictement interdit de cultiver ses propres semences. Aujourd’hui, pour avoir découvert des graines de tomate et avoir osé les faire pousser chez elle, une jeune femme est emmenée devant les tribunaux. Ceci est l’histoire de son procès.





# L’avis de Lettres it be





C’est véritablement autour de l’appropriation du vivant sous toutes ses formes que s’articule cette bande dessinée. Même si le titre n’évoque pas véritablement tout cela, nous plongeons dès les premières planches dans une époque complexe, où les droits de tous ont (encore plus) été restreints. Dans un futur pas très lointain, l’alimentation est désormais sous le règne des multinationales qui régissent et répartissent tout. Celui qui s’oppose à ce cloisonnement des approvisionnements en subira les conséquences. Sauf que la menace viendra de l’intérieur, d’Anne, le personnage principal de ce récit à qui nous n’allons pas lâcher les basques un seul instant, que ce soit dans sa vie privée au côté de son compagnon, que dans sa vie professionnelle auprès de tous les malheureux dont la jeune femme doit s’occuper, du moins essayer.





C’est dans une salle d’audience que démarre ce récit. Une salle d’audience où se multiplient les clins d’œil plus ou moins directs à d’autres récits, d’autres œuvres, d’autres situations. A titre d’exemple, on apprend dès les premières cases le nom de famille du personnage principal : Bréjinski. Pourquoi ne pas y voir par là une homonymie (presque) parfaite avec Zbigniew Brzeziński, politologue célèbre à travers le monde pour son livre Le Grand Echiquier (réactualisé en Le Vrai Choix en 2004) et à qui l’on doit l’idée « que l'amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l'hégémonie américaine. Toute puissance concurrente est dès lors considérée comme une menace pour la stabilité mondiale. » Et en effet, cette idée va vite se vérifier page après page, au fur et à mesure de l’apprivoisement d’Anne dans notre esprit où nous allons vite apprendre que cette dernière soutient un système qu’elle s’apprête bientôt à ronger de l’intérieur. Un soutien qui va dans le sens d’une hégémonie de façade à maintenir en vue de conserver la stabilité du système dans lequel elle vit … C’est peut-être tiré par les cheveux sur cette interprétation, mais force est de constater que le récit nous amène à repenser à bon nombre d’autres œuvres du genre, des grands classiques comme 1984 inévitablement, jusqu’à d’autres œuvres peut-être moins évidentes.





Sans tomber dans l’idéologie écologique plutôt facile (ce qui semble déjà être un grand point positif tant la chose se fait rare), Anne-Laure Reboul et Régis Penet délivrent un ouvrage plutôt réussi, un récit dystopique très proche de nous et qui amène à plusieurs réflexions. Même si l’absurdité semble l’emporter dans les premières pages (difficile de croire que le sujet principal ne sera autre qu’une … tomate), les différentes pièces du puzzle se mettent bien en place et on sombre délicatement du côté obscur de la force.





Retrouvez la chronique dans son intégralité sur le site de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Koba

Envoûtante, effrayante, répugnante, séduisante... Cette bande dessinée Koba joue sur les chauds et surtout sur les froids. Captivante, originale, belle, elle offre ce que deux artistes de grand talent savent faire ensemble. Autant dire un travail de grande qualité !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Koba

Le message de cet album, sa morale, sont limpides : par sa soif du sang, par l’immortalité de son nom et de son "œuvre", Staline est un vampire, bien plus terrifiant et cruel que ces créatures qui ne font que se nourrir et vivre en marge d’une société qu’ils plaignent et méprisent à la fois...d’un point de vue formel, le dessin de Penet est superbe et retranscrit à merveille le contraste entre une URSS austère subissant le joug de Staline et une communauté de vampires immortels à l’érotisme omniprésent.
Lien : http://www.avoir-alire.com/k..
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Koba

Capitalisant sur le trait de Régis Penet, Koba reste avant tout un exercice de style dont la dimension allégorique, s'avère parfois discutable, notamment au regard de la dernière planche.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Koba

On referme ce one-shot avec un drôle de sentiment, entre l’envie de rire jaune face à une idée si saugrenue et mal mise en scène, et l’énervement de voir deux talentueux auteurs se rater à ce point.
Lien : http://www.bodoi.info/koba/
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Beethoven, le prix de la liberté - Intégrale au..

Un livre audio que j'ai apprécié du début à la fin malgré qu'il soit très court.

Beethoven était un homme de passion, que ce soit dans sa musique que dans sa vie. Je croyais que les musiciens de l'époque étaient à l'aise financièrement mais pas du tout, rien à voir avec les pop stars de maintenant.
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Beethoven : Le prix de la liberté

Bonsoir,

Un roman graphique ce soir, Beethoven : le prix de la liberté de @régis penet aux @editions la boite à bulles. Un roman graphique sur une petite partie de la vie de Beethoven où l’on découvre un homme luttant pour ses convictions, ne se soumettant à personne.

Un album en noir et blanc, magnifique, émouvant, intense, une playlist , en fin d’album pour écouter ou réécouter les œuvres dont il parle dans cette histoire.

Il y a tellement de concordance entre le dessin, la musique l’histoire. J’ai adoré.

Quatrième de couv. « Dites aussi aux français qu’il reste un homme en Autriche qui ne leur est pas soumis et qu’il ne porte aucun titre ! »

1806, Beethoven a 36 ans et réside au palais du prince Alois von Lichnowsky, son ami et mécène, où il va nouer une amitié avec le jeune fils du prince, Eduard. C’est le temps des grandes conquêtes napoléoniennes et l’Autriche est désormais occupée par les troupes françaises. Pour montrer aux officiers français qu’il reçoit à dîner, « ce que reste un prince d’Autriche », Von Lichnowsky met un point d’honneur à ce que le compositeur joue devant ses hôtes. Mais Beethoven refuse de faire montre de son talent. Par insoumission, non seulement à l’égard des vainqueurs, ces « serviteurs de la tyrannie » mais également à l’égard de son protecteur qui veut l’exhiber. Il est et restera un homme libre !

À travers le récit de cette journée particulière, Régis Penet fait œuvre biographique et dresse un portrait saisissant de « l’ours des salons » : un génie sûr de son talent, indomptable et épris de liberté. Instructif, émouvant… tout simplement magnifique !
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A hauteur d'homme

Une sobre bande-dessinée sur un épineux sujet.

La magnifique couverture est un peu trompeuse sur le style graphique, et c'est souvent le cas en BD.

En effet, c'est un album totalement en noir et blanc que signe Régis Penet.



Nous plaçant "à hauteur d'homme", dans les yeux de son personnage vivant dans la rue, il nous donne à voir toute une population en contre-plongée, défilant, impassible ou gênée. Généreuse de temps à autre.



Au fil de ces rencontres manquées, le narrateur raconte son histoire. Nous laisse petit à petit comprendre comment sa situation est devenue ce qu'elle est. Les raisons qui le menèrent jusque-là.



Régis Penet se sert du passé d'astronome de son héros pour filer la métaphore stellaire et cosmique tout au long de l'album. Le texte est succinct, mais empreint de poésie.



La fin m'a un peu laissé sur ma faim.



N'en reste pas moins une forte histoire servie par un joli dessin.
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La tomate

Anne Bréjinski, membre du deuxième cercle, service d’épuration d’objets, comparaît devant le tribunal pour répondre du crime qu’elle a commis, qui « a mis en péril les fondements de la société ».

Interrogée, elle fait le récit de la journée avec laquelle tout a commencé. Comme d’habitude, elle s’est rendu dans le troisième cercle, où remontent régulièrement à la surface des objets d’avant, désormais interdits de séjour : œuvres d’art, livres etc. Ils lui sont signalés par la population locale, terrée dans des immeubles abandonnés et son rôle consiste à les « retrancher », c’est-à-dire à les rapporter à son bureau pour les éliminer, ce qu’elle a grand plaisir à faire (« Et une merde de moins sur cette terre ! »). Ce jour-là, elle a récupéré un sachet de graines et, bien que se sachant dans l’illégalité, elle l’a conservé…

De l’environnement dans lequel vit Anne, si tant est qu’on puisse appeler vivre ce mode de fonctionnement où la marge de manœuvre individuelle se restreint jusqu’à devenir inexistante, on ne saura que ce qui nous est donné à voir, à travers un graphisme qui en saisit parfaitement l’implacable rigueur. Rien sur le comment on en est arrivé là, ce qui donne au récit un caractère de fable hors du temps (la même impression que j’avais eue en lisant « La loterie »), où il faut plutôt ressentir, avec une espèce de fascination morbide, le message de fond que chercher la vraisemblance.

Ici, la mise en garde est pour le moins claire, avec ce système totalitaire qui scinde la population en couches (cercles) bénéficiaires ou pas de ses « largesses » et la prive de sa liberté de penser-décider-créer, en n’hésitant pas à s’abriter derrière des motifs de sauvegarde des personnes (je pense au rationnement de l’eau, devenue une denrée ultra protégée). On notera aussi la conviction de certains, comme le mari d’Anne, du bienfondé des dispositifs de contrôle mis en place, qu’ils n’ont de cesse d’ « améliorer ». Anne elle-même, personnage pas très sympathique quand on y regarde de plus près, ne trouve pas grand-chose à redire, au contraire, à la situation existante : elle semble ne commencer à s’inquiéter du contrôle psychique envisagé à grand échelle que lorsqu’il risque de l’amener à être percée à jour, et si elle joue le rôle d’un grain de sable dans les engrenages du système, c’est presque malgré elle.



Impitoyable et glaçant !


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La tomate

(LX971) Voilà un récit d'anticipation assez subtil et concis qui, à travers les doutes d'une jeune femme, dénonce un monde utopique inégalitaire, formaté et sous contrôle. Avec une grande économie de moyens, de nombreux sujets de réflexion sont abordés dans cet album : une dystopie qui devrait plaire à nos élèves. Oui en lycée !

(IK971) Un récit d'anticipation simple et efficace autour de sujets d'actualité : le rationnement en eau, le contrôle des semences et des naissances d'une société aseptisée. Certaines planches sont très réussies avec des angles de vue très originaux. Conviendrait bien pour la sélection lycée.

(Elève971) J'ai beaucoup aimé. Cet album pose énormément de questions tout en étant facile d'accès.

(BMA971) Oui pour le prix

(SC971) Un grand oui pour cet album en effet très subtil et en même temps efficace, qui nous happe dès la première page. Conviendrait également en collège
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