Tout le monde est toujours là à dire qu'Henrietta Lacks, elle a donné ces cellules. Elle a rien donné du tout. Ils les ont prises sans rien demander.
Lawrence appela l'accueil d'Hopkins. "C'est au sujet de ma mère, Henrietta Lacks, il paraît que vous avez un peu d'elle en vie chez vous." La standardiste chercha vainement la trace d'une patiente répondant au nom d'Henrietta Lacks. Lawrence s'impatienta et raccrocha. Il ne savait plus vers qui se tourner.
Pas besoin d'être biologiste pour aborder le sujet : sommes-nous propriétaire de notre corps et des cellules qui le compose ? Quand, dans les années 50, le médecin de l'hôpital Hopkins prélève des tissus sur une jeune femme noire trentenaire, Henrietta Lacks, il ne soupçonne pas les conséquences de cet acte. Et, sans le consentement de la patiente, il cultive ces cellules qui se révéleront "immortelles". Baptisées HeLA, ces souches seront d'une impostance capitale pour la science, la découverte de vaccins, la lutte contre le cancer.... Henrietta Lacks n'en saura jamais rien !
Le livre est construit sur de solides bases historiques et l'auteur apporte à ce documentaire une dimension humaine en racontant l'amitié qui naît entre elle et Deborah, la fille d'Henrietta.
Pas besoin d'être biologiste pour aborder le sujet : sommes-nous propriétaire de notre corps et des cellules qui le compose ?
...j'aimerais bien avoir une assurance pour pas payer tout cet argent chaque mois pour des médicaments que les cellules de ma mère ont probablement aidé à fabriquer. (p. 310_)
Comme les cobayes et les souris, les cellules d'Henrietta sont devenues le matériel biologique de base des laboratoires. (p.15)
Les cellules d'Henrietta ont fait décoller la science de la virologie, qui n'en était alors qu'à ses balbutiements. (p 126)