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3.67/5 (sur 196 notes)

Né(e) à : 1987
Biographie :

Phœbe Hadjimarkos Clarke vit dans des grandes villes et des petits villages. Tabor a été édité par les éditions Le Sabot et c'est le premier roman de la "Collection du seum" consacrée aux récits .
Elle est franco-americaine et écrit de la science-fiction queer.

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A l'occasion du "Festival Etonnants Voyageurs 2024" à Saint Malo, Phoebe Hadjimarkos-Clarke vous présente son ouvrage "Aliène" aux éditions du sous-sol. Prix du Livre Inter 2024 Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2994086/phoebe-hadjimarkos-clarke-aliene Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Il est campé les jambes écartées, la crosse de son fusil bat contre les cuisses fantasmées que l’on devine, même à travers le tissu épais du treillis, à la fois musclées et grasses, probablement boutonneuses sous les poils blondins. Il a surgi de l’épaisse muraille de brouillard, comme une apparition, flanqué de deux personnes sans visage, et tous se sont mis en devoir d’installer un poste d’observation là, dans le jardin.
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Elle se sent ours réintroduit, elle se sent eau minérale en bouteille, elle se sent aliène, l’autre, la friche, détruite par le feu du brûlis. Dans la faiblesse artificielle de son corps, les braises de sa colère se ravivent.
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Les chiens ? C’est que Fauvel n’en a jamais raffolé. Ils ne lui déplaisent pas, c’est juste qu’elle ne ressent pas l’affection débordante que certains leur témoignent, ni même de connivence – pas spécialement, en tout cas. Les raisons à cela n’ont rien d’exceptionnel : elle trouve les chiens empressés, trop serviles, et puis ils donnent l’impression de manquer de finesse ou d’élégance, avec leurs grosses pattes poilues et l’odeur que l’on sait.
Ok, Fauvel n’a jamais adoré les chiens, mais c’est peut-être parce qu’elle n’a jamais eu l’occasion d’en rencontrer un pour de vrai. Pourtant ça y est, la voilà enfin face à une chienne, avec laquelle, en plus, elle devra cohabiter.
(Incipit)
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Ils suivent une petite route chaotique, pleine de nids de poule, bordée de ronces vénères, de champs en friche. Des lambeaux de plastique sont accrochés aux branches des arbres et fluent comme des suaires de fantômes ; dans les fossés, les canettes de 8.6 ou de Red Bull brillent sourdement à travers la rouille entre les feuillages.
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Elle se sent ours réintroduit, elle se sent eau minérale en bouteille, elle se sent aliène.
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Que des millions d'animaux soient abattus chaque jour, ça ne choque personne, mais qu'une bête sauvage dévore trois brebis et tout s'affole.
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Elle est partie noblement la première. Elle
était malade. Vers la fin, elle s'est enfuie parce
qu'elle ne voulait pas que je voie ça. Que je la
voie comme ça.
Elle est allée se terrer loin, dans les collines où je
ne vais jamais.
[...]
... avant qu'elle ne s'enfuie,
elle glapissait quand je m'approchais de sa
panière, c'était un son qu'elle n'avait jamais
fait, c'était un bruit vraiment misérable de
renard pris au piège ; et puis elle reniflait
aussi ma tristesse, et donc elle s'est enfuie, la
pauvre, la pauvre...
La pauvre
lui fait écho Fauvel pour dire quelque chose.
La voix de Luc tremble, ses yeux se remplissent
semble-t-il de larmes.
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Qu'il faut se défendre, empêcher, et enfin, vraiment, vraiment, attaquer.
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Il y eut des petits copains pas cools, des types louches dans la rue, des relous plus ou moins effrayants dans le métro, au café, à l'école, au travail.
Elle avait appris que parfois, il fallait regarder discrètement autour de soi, calmer par la parole, rire aux blagues si le type était d'humeur à plaisanter, être patiente et gentille, être polie, trouver une échappée possible, commencer à réfléchir à la manière de se protéger s'il n'y avait plus d'autre solution, comment protéger son crâne sans en avoir l'air (sans mettre en colère le mec), et puis ensuite se couler s'il le fallait dans un nouveau rôle : se laisser faire, ne rien dire, laisser son corps à autrui, ne plus s'en soucier, éteindre le courant, éteindre son cerveau, tout éteindre pour un moment, c'est toujours mieux que de mourir.
Savoir jusque dans les tréfonds de soi-même, dans les organes, les tissus, les ossements, que ça peut recommencer, que la violence n'est jamais vraiment très loin, que ses attitudes et son regard craintifs ne font parfois qu'exciter la férocité, qu'il n'y a probablement pas d'échappatoire.
Que sentir la faiblesse d'autrui fait naître le désir d'exercer plus absolument la domination que cette faiblesse dessine. Qu'alors écraser devient une issue délicieuse.
(P. 37)
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Fauvel en a marre d'être assaillie par ses visions nuit et jour, il faut que ça cesse. Il faudrait peut-être qu'elle soit en permanence à peine défoncée, qu'elle crée autour de son crâne un brouillard continu, un voile inattaquable qui la protège de tous les fantômes qui se baladent par ici, qui se nourrissent de l'inquiétude qu'elle garde au fond d'elle : qu'elle redevienne imperméable, bordel, contenue .
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