Dans leur foi ardente et absolue, nombreux sont les artistes espagnols qui ont considéré leur art comme une sorte de profession sacrée permettant de célébrer la gloire de Dieu aux yeux de tous. Combien de religieux et de prêtres n^ont pris le pinceau et la brosse, le ciseau et i'ébauchoir, que pour rendre hommage au Souverain Maître. Aussi, ne faut-il pas s'étonner si les sculpteurs castillans, tant ceux qui firent le voyage d'Italie que les autres, ne célèbrent pour ainsi dire jamais dans leurs œuvres l'être physique, l'animal humain pour lui-même. Bien rares, pour ne pas dire nulles, sont leurs incursions dans le domaine mythologique.