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Critiques de Nadège Erika (63)
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Mon petit

Le début du roman est assez lent à se mettre en place. J’avais un peu du mal à me concentrer sur son histoire.

C’est un livre où on se balade dans Paris, surtout entre Belleville, Ménilmontant, Porte de Montreuil.

Il faut lui donner sa chance et préserver car d’la deuxième partie de l’histoire est hyper touchante.

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Mon petit

📚 L'histoire - Naelle, la narratrice, se souvient. De son enfance, dans le Belleville populaire des années 90, avec frère et sœurs ; quatre enfants, quatre pères différents. De son enfance partagée entre l'appartement de Grand-Maman à Belleville et celui de leur mère, dysfonctionnelle, Porte de Montreuil. De la naissance de son couple, de ses propres enfants aussi.



🖊️ Grandir, devenir adulte, n'est pas facile pour Naelle... Une vie âpre, faite de coups (très) durs, de minuscules fragments de bonheur aussi.



🖊️ Un premier roman. Un vrai ton. Une écriture intéressante, cohérente. Un texte âpre, moderne.



🖊️ Être au plus près de la vie de la narratrice, de l'autrice probablement en filigrane. Et la suivre dans les rues de Paris, très présentes dans ce texte, dans les différents appartements de sa vie, dans les services de l'hôpital.



😔 Bilan ? Lisez-le, la plupart des lecteurs ont infiniment apprécié ce roman. Je reconnais ses indéniables qualités, mais au bout d'un moment, je m'en suis détaché émotionnellement : tant de malheurs, de souffrances, qui s'abattent sur une seule personne...



😔 Extrait : "Je ne serai plus jamais heureuse. À présent, tout ce qu'il adviendra de ma vie sera toujours trop long."
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Mon petit

Le roman aborde beaucoup de thèmes importants, qui sont traités de manière directe.

La vie en cité, la proximité avec la délinquance, la pauvreté, le décès infantile et la réaction qu’il provoque chez l’autre. Tous ces thèmes sont exploités et ne sont pas enrobés, déguisés ou nuancés.



C’est un très beau roman, que je conseille fortement.

Il est poignant, il est prenant.

C’est un roman qu’on ne veut pas terminer.

C’est un roman qui marque l’esprit.
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Mon petit





Mon petit c'est le petit nom affectueux que donne Grand-Maman à Naëlle.

Élevés par leur grand-mère et leur mère, Nana et ses frères et sœurs sont en garde alternée. La semaine à Belleville et le week-end à Porte de Montreuil.

Deux ambiances . Et beaucoup d'amour quand même. Même si la vie chez maman est bancale.



Mais qu'il est réussi ce roman!

Une première partie enlevée et rafraîchissante où Nana raconte le Belleville de son enfance ( pas celui des bobos, juice bars et autres thés matcha...vraiment bien sentie d'ailleurs la description du quartier "gentrifié").

Entre petits bonheurs, larcins, vie de quartier.



Vient alors une suite poignante. Nana grandit, tombe amoureuse, puis enceinte.

Un drame survient. Le désespoir et la sidération sont extrêmement bien restitués.



Un livre marquant découvert grâce aux 68 premières fois.
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Mon petit



Sur les conseils de @delphinecardonne de la médiathèque, je me suis plongée dans ce roman qui s'est avéré une pépite!

Touchée plein coeur et bim!!



Un premier roman pour l'autrice, une si jolie écriture, j'ai adoré.



Naelle la quarantaine revient sur les pas de son enfance  à la Villette, le quartier où elle a vécu avec ses frères et sœurs dans les années 90. 



Elle se souvient de tout dans les moindres détails, des bruits, des odeurs, de l'appartement à  l'époque où Grand-maman les gardait et s'occupait d'eux  avec amour et respect des usages pour tenter de pallier à l'esprit bohème de leur maman qui avait une vision de l'éducation trop libérale et croulait sous les impayés et les visites des huissiers.



C'est ainsi qu'elle nous embarque  dans un quartier vivant et populaire où toutes les familles se côtoient quelque soit leurs origines. Ils se connaissent tous très solidaires les uns envers les autres pour former une immense famille bigarrée alors qu'ils voient se dessiner au fil des années un changement radical du quartier et de ses habitants dans lequel ils ne se reconnaîtront plus.



Naelle va grandir sans doute plus vite que les autres et lorsque adolescente elle tombe amoureuse de Gaspard le plus beau du quartier, sa vie va être merveilleuse, elle en est sûre.



Mais un drame  survient, l'impensable, l'indiscible et elle en sera à jamais détruite, cabossée et vidée de sa substance vitale.



Mon petit c'est le surnom que donne à Naelle sa grand-maman mais au fil de la lecture il a pris pour moi une autre signification.



Je vous encourage vivement à  lire cette très belle histoire si poignante et touchante pour garder dans votre cœur une petite place pour Naelle.



Chère Erika, j'ai hâte de lire votre prochain roman, merci pour ce cadeau.



#booksta #passionlivre #passionlecture #lirelirelire #lectricepassionnee #instabook #monpetit
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Mon petit

Un premier roman prometteur qui met à l'honneur une jeune métisse dans une famille un peu particulière.



Papa absent, maman fantasque et une grand-mère qui fait office de maman.



On la voir grandir puis devenir jeune fille.



Le premier amour et une grossesse très rapide.



Et rien ne se passe comme il le faudrait.



Un vrai cri du cœur, à découvrir.
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Mon petit

Voilà un livre que je n'ai pas remarqué lors de la rentrée littéraire. Est ce moi qui ai été distraite ? ou est ce la presse qui n'a pas orienté ses projecteurs sur lui ? Je ne sais mais ce que je sais, c'est que voilà une pépite à ne pas laisser passer.



Je l'ai emprunté un peu par hasard. Je cherchais un livre à télécharger sur ma liseuse en attendant de me rendre à la médiathèque. C'est pratique, comme cela je rapporte la totalité de mes emprunts sans risquer de rester une journée sans livre à lire. Je cherchais donc cette fois un petit livre.

Celui ci m'a paru intéressant, la note babelio m'a confortée dans mon choix mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre.



Ou plutôt, j'avais une idée du contexte, du milieu dans lequel les personnages évoluaient et des difficultés rencontrées. Je dois dire que l'autrice décrit avec beaucoup de tendresse l'enfance de Naëlle et des ses frères et soeurs, entre deux adresses dans le Belleville des années 90. Celle de sa grand mère qu'elle adore à la fois aimante et sachant fixer des règles et sa mère, plus fantaisiste.



J'ai aimé cette première partie qui raconte l'enfance puis l'adolescence de cette jeune fille...jeune fille qui verra sa vie basculer dans l'âge adulte trop rapidement.

Je peux dire que la suite m'a submergée. Je n'avais pas lu de critiques précises et la mère que je suis ne sort pas indemne de ce genre de sujet.



Mais quelle émotion, que de phrases coup de poing, un roman qui me hantera longtemps. A lire absolument.







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Mon petit

Mon petit... Mais que peut-il se cacher derrière ce titre à la couverture si colorée du premier roman de Nadège Erika?



En refermant ce livre, il me reste comme un goût de sucrerie en bouche. La couverture lumineuse et acidulée s'est révélée être à l'image de ce texte où notre personnage se rappelle les souvenirs de son enfance et les drames rencontrés plus tard. J'ai trouvé également qu'une grande humanité se dégageait de ce récit que j'ai trouvé puissant et dont la force réside dans des personnages attachants que l'on peut facilement se représenter.



Premier roman que je trouve très abouti, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère et les émotions s'en dégageant. J'ai vraiment eu l'impression d'être l'un des membres à part entière de cette famille du quartier de Belleville où les générations vivent ensemble.



J'espère que nous aurons le plaisir de découvrir dans les années à venir d'autres romans de notre jeune auteure dont je n'aurais pas entendu parler s'il n'avait pas été sélectionné par les 68premieresfois. Cela a été également l'occasion pour moi également une mise en lumière de Livres agités, une jeune maison d'édition que je ne connaissais pas "dédiée aux primo-romancières, indépendante, solidaire et engagée".



Merci encore les 68premièresfois pour toutes ces découvertes !

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Mon petit

Naëlle et ses trois frères et sœurs, tous métis issus d’un père différent, ont grandi entre Belleville et la Porte de Montreuil, la semaine chez Grand-Maman, tellement aimante et surtout si raisonnable et le weekend chez Jeanne, la maman insouciante et fantaisiste.

Naëlle, adorable narratrice de cette vie en pointillé, raconte avec émotion et humour son enfance protégée dans ce cocon familial, son adolescence tourmentée, sa volonté d’échapper à un futur qu’elle ne maîtrise pas, sa vie de jeune femme amoureuse d’un gamin immature et enfin son existence de très jeune maman qui porte en elle un horrible drame en préparation.

Dans ce très émouvant roman qu’on devine en partie autobiographique, Nadège Erika évoque les jours heureux de sa jeunesse malgré les difficultés, puis les heures sombres du drame immense qui a obscurci sa vie mais aussi le Belleville d’avant sa gentrification par les bobos parisiens.
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Mon petit

« Mon petit », c’est l’enfance qui n’est plus, sortie du ventre d’une mère qui n’en est pas vraiment une, sortie du cœur d’une ville qui ne sera bientôt plus. C’est l’enfance qui n’est rien, d’une petite qui n’a rien, dont la fiche de famille est vide comme le cœur est plein. Empli de frères, de sœurs, de voisines, de copains, d’un kaléidoscope de couleurs irradiant son âme, confluant vers Grand-Maman, figure protectrice et âme providentielle. Riche de chorégraphies endiablées, de repas déséquilibrés, de multiples foyers, de questions posées. Restées sans réponse, précurseuses d’une tragédie dessinée par la destinée, de la fatalité qui arrache tant à ceux qui ont si peu. Dont l’injustice n’a d’égale que son inconcevabilité.

Car « mon petit » c’est l’enfant qui n’est plus. Quand le silence qui n’a plus rien d’un jeu a tout envahi, quand il n’y a plus que lui à enfanter. Quand le passé est pour toujours, quand un instant devient l’éternité, Quand quelques mots posés sur du papier ne disent rien tant ils disent tout. Disant tant pour ne rien dire. Car que dire, quand toutes les violences, qui ne sont ordinaires que par la fréquence à laquelle des proches, des institutions, des parents les infligent à leurs victimes, convergent en une explosion extraordinaire tant qu’inaudible, inintelligible, indicible.

Car « mon petit » c’est les mots qui ne sont plus. Qui ne sont pas, pour exprimer la déflagration qu’est ce roman. Qui s’empare de son lecteur, par sa langue rythmée, ses mots martelés et ses phrases scandées ; par une écriture qui claque, par un style qui décape. Jusqu’à l’envahir par sa brutalité, à le submerger par sa douceur. Il est des livres vers lesquels on va, enthousiaste, sceptique, admiratif ou étranger. Il est des livres vers lesquels on ne va pas. Tant ils prennent possession du lecteur par leur force, leur incandescence, leur densité. « Mon petit », c’est le lecteur qui n’est plus. C’est le roman qui est tout.

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Mon petit

Naëlle est une jeune fille qui grandit à Montreuil, avec ses frères et sœurs et une mère non-conformiste, Jeanne, infirmière de métier et continuellement en galère financière ; et auprès de grand-mère maternelle dans un quartier HLM de Belleville où Naëlle aime à se réfugier.



A 19 ans, Naëlle tombe amoureuse d'un garçon du quartier, Gustave, après des débuts difficiles ces deux post-ado ne peuvent plus rester éloignés l'un de l'autre. Après une enfance difficile Naëlle découvre la vie de famille, une vie entourée d'adultes bienveillants, et désire vivre pleinement celle qui s'offre à elle au point de tomber enceinte.

Alors qu'elle n'a atteint vingt ans Naëlle devient mère de deux garçons, des jumeaux nés prématurément et malheureusement les difficultés s’accumulent et il devient difficile de les surmonter. Pourtant la vie n’a pas fini de semer des embûches sur son chemin. Le drame survient et l’ultime épreuve sera de rester debout.



Roman magnifique sur l’amour et l’envie d’exister. La force de la narratrice est indéniable, comment surmonter autant de difficultés, de drames, et rester debout, continuer d’avancer. L'écriture est fluide et l'histoire amène lentement le lecteur vers un malheur sans égal. Ce récit reste très marqué par la perte et le deuil, laissant peu de place au bonheur notamment celui d’être mère. Il est sombre tout en étant puissant.
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Mon petit

Mon petit ou Comment dans le Belleville des années 90, un jeune métis va devenir maman de jumeaux à 19 ans, et que la pression du système de domination social et économique va conduire à la mort d’un de ces nourrissons.



Mon Petit nous entraîne dans les rues de Belleville, dans les pas frénétiques d’une jeune décidée à vivre plus tôt que les autres.



Zéro pathos, jamais tire-larme, c’est le livre d’une femme forte, c’est même souvent drôle, toujours bien vu. L'écriture est impulsive, engagée,nourrie aussi à la culture hip-hop



Un livre à la fois drôle et touchant qui nous taquine pour mieux nous émouvoir au débusqué, tout au long de cette vie tragique décrite sans mélodrame
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Mon petit

Naëlle doit grandir ballotée entre deux foyers à l’éducation opposée. Chez sa grand-mère le col claudine est de rigueur tandis que chez sa mère le dîner est composé de biscottes à la banane avec un chocolat chaud et le brossage de dents est optionnel. Par la force des choses Naëlle sera amenée à grandir trop vite et à s’émanciper pour survivre.

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Je n’ai lu que des avis dithyrambiques au sujet de ce roman et je les comprends tout à fait mais le mien sera un peu plus mitigée.

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Même si je me suis un peu sentie perdue au début de ma lecture, j’ai tout de suite été captivée par la singularité de la plume de l’autrice. Tout est abrupt, intense, incisif… peut-être même un peu trop, selon moi. Chaque mot employé a du sens, certaines phrases sonnent comme un poème malgré la noirceur et l’horreur.

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Ce roman c’est l’histoire de lieux chargés de souvenirs, d’une famille mais surtout de femmes ; d’une femme en particulier entourée de femmes car ici les hommes sont aux abonnés absents et les femmes se terrent dans le silence pour taire leur peine. Il y est question de transmission, d’amour, de désillusion et de résilience.

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Naëlle avait toutes les caractéristiques pour que je m’attache à elle, que je m’identifie même sur certains aspects vécus et pourtant je suis restée spectatrice de son destin et de ma lecture.

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Le roman a pris un tournant auquel je ne m’attendais pas. L’autrice a pris le parti de se focaliser sur un événement traumatique et de disséquer tout ce qui en découlait émotionnellement ; comme une mise à nue des entrailles de Naëlle, un accès au plus intime.

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J’ai eu l’impression d’être dans une ritournelle qui manquait de nuances même si je sais pertinemment que ce genre de situation existe. Je reconnais cependant l’ampleur du talent et la singularité de la plume de l’autrice. Je vous recommande donc ce roman et vous invite à découvrir l’avis d’autres lectrices.
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Mon petit

Nadège Erika nous livre un premier roman construit comme un recueil de souvenirs racontés par une narratrice de 45 ans (le double littéraire de l’autrice ?) sur son enfance, son adolescence et son début de jeune femme, entre Belleville et la porte de Montreuil, d’une grande force émotionnelle.



Aînée d’une fratrie de 5 enfants de pères différents et absents, elle reçoit une éducation stricte la semaine auprès de sa grand-mère qui habite Belleville, lieu magique qu’elle affectionne particulièrement, même si son Belleville à elle n’est nullement celui des bobos riches qui commencent à y habiter, et bohème les week-ends passés chez sa mère porte de Montreuil. Pas facile de se construire dans ces conditions entre deux univers diamétralement différents pourtant si proches d’un point de vue géographique. Cette « autofiction » prend un virage à 180 degrés après une première partie plutôt bon enfant avec l’arrivée d’un drame qui va encore plus bouleverser la vie émotionnelle de Naëlle. S’ensuit un lourd moment de pression, bouleversant qui va durer des années et sera imprégné à vie sur « Mon Petit », affectueux surnom donné par sa grand-mère à Naëlle.



Que ce soit dans la narration de souvenirs entre anecdotes et faits relatés, ou dans la description de cette tragédie atroce que va vivre Naëlle, l’autrice Nadège Erika se révèle d’une grande habilité et finesse d’écriture, qui nous fait tenir le livre et tourner les pages. Un moment de lecture fort et agréable, qui procure des émotions diverses, surprenant par la maturité qui se dégage de ce premier roman, superbe portrait d’une femme résiliente, énergique malgré tout, qui a du grandir avant l’heure. Les mots sont justes, parfois poignants, Nadège Erika nous fait entrer dans l’intimité de Naëlle, d’un quartier (Belleville), montrant ou démontrant au final que l’écriture peut être une thérapie. Mais se remet-on vraiment d’un tel parcours ?



Je remercie les Editions Livre Agités et Babelio pour cette découverte lors d’une masse critique privilège.



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Mon petit

Comme l’écrit si justement Vanessa Caffin éditrice de Livres Agités, maison d'édition indépendante dédiée aux primo-romancières et qui publie Mon Petit de Nadège Erika, ce livre est « un cri, celui des invisibles ».

Nous entrons dans ce premier roman, directement dans Belleville sur les pas de la narratrice, une femme de quarante-cinq ans.

Elle vient de démissionner de la fonction publique. Si elle a plaqué la structure qui accueillait des mères adolescentes, des ados et des postados en danger ou en difficulté après avoir bossé dans un foyer d’accueil d’urgence pour enfants, c’est que « dans ce secteur, il se passe des choses que je ne veux plus voir ni savoir. »

Elle est donc revenue à Belleville sur les traces de son enfance et de sa jeune vie d’adulte pour écrire. Écrire pour mettre des mots sur ce qu’elle a vécu, « pour emballer ses tourments », une sorte de rempart à la douleur et à l’injustice.

Le récit de sa vie est en effet loin d’être anodin et elle vivra un drame sans nom, un drame qui n’a pas de fin.

Même si ce Belleville qu’elle retrouve a été gentrifié comme l’avait prédit sa grand-mère, s’il est tout autre, il est pour elle toujours comme avant.

Elle se retrouve bientôt dans la rue Piat devant l’appartement de sa grand-mère. Plantée devant le paillasson, Naëlle ferme les yeux, et entre comme dans un rêve, revient dans les années 90 et revoit…

C’est donc dans cette cité HLM, rue Piat, chez Grand-Maman, que Naëlle, son frère aîné et ses deux petites sœurs vivaient durant la semaine. Le week-end, ils allaient chez leur mère Porte de Montreuil.

C’est ainsi que Naëlle a navigué toute son enfance entre l’escalier E (rue Piat) et l’escalier 12 (Porte de Montreuil). Deux univers complètement différents, deux modes de vie diamétralement opposés, la rigidité du cadre chez la grand-mère la semaine, et la bohème chez Jeanne, la mère, le week-end, Jeanne et ses quatre mômes de quatre couleurs et quatre pères différents. « c’était ça ou la DDASS ».

Naëlle n’était jamais là où elle voulait, sa mère lui manquait tout le temps en semaine et elle ne pensait qu’à sa grand-mère le week-end…

Elle grandit et aux questions qu’elle pose, pas ou peu de réponses. Elle rencontre des hommes jamais comme il faut, puis tombe amoureuse de Gustave, le plus beau gars du quartier, de Belleville aussi, mais pas du même Belleville… Elle devient mère à dix-neuf ans.

La vie continue avec ses éclats de rire et ses silences mais le drame guette et sera d’une terrible férocité.

Le titre Mon Petit fait référence à cette enfant, Naëlle, propulsée dans la vie adulte bien trop tôt et qui adorait que sa grand-mère l’appelle ainsi parfois. Le « mon » voulait dire qu’elle était vraiment à elle et le « petit » qu’elle avait le droit de ne pas toujours être une grande sœur, une personne raisonnable devant montrer le bon exemple.

Avec ce premier roman, Nadège Erika nous offre un récit absolument bouleversant, poignant et tragique.

L’auteure nous conduit depuis l’innocence de l’enfance, jusque dans les pas effrénés d’une jeune fille décidée à vivre plus tôt que les autres, avec un appétit de vivre délirant, paralysé brutalement. Seule la force qu’elle a pu trouver en elle lui a permis de s’arranger avec la réalité, mais quelle force !

J’ai été captivée par ce roman, par l’écriture alerte, rythmée et imagée de Nadège Erika.

Il est une ode magnifique à ce quartier de Belleville et la description faite avec humour des Gentrificateurs et de la boboïsation du quartier très réaliste et savoureuse.

Ardéchoise et ne connaissant pas ce territoire, je n’ai sans doute pas saisi toutes les subtilités de cette vie parisienne et me suis parfois perdue dans certaines rues…

Mais j’ai avant tout été touchée et bouleversée par la douleur éprouvée par cette jeune maman, victime par ailleurs de violences conjugales, l’impossibilité et l’interdiction d’évoquer la mort de son bébé ayant encore aggravé cette douleur extrême.

J’ai été indignée et révulsée par l’attitude ignominieuse de ce médecin appelé en urgence, un comportement injustifiable.

Les séquelles psychologiques sont toujours là vingt-six ans plus tard, et elle éprouve encore régulièrement une forme de culpabilité et de la honte à ne pas avoir réussi à mener sa grossesse jusqu’à son terme. Terriblement poignant.

Plus que tout, j’ai admiré cette force, cette vitalité, cette énergie dont a fait preuve cette femme pour faire face à tous les évènements auxquels elle a été confrontée. Malgré toutes ces épreuves, elle est restée debout !

Dans ce roman, en partie autobiographique, Nadège Erika démontre les pouvoirs de l’écriture.

Avec des mots, elle crie la douleur de ses maux, elle écrit ses joies, ses peines, ses incompréhensions, ses peurs, sa douleur, sa colère. L’écriture, comme une sorte de thérapie, un moyen d’aller de l’avant et de refuser le statu quo.

Ce roman est également un moyen de s’intéresser à tous ces gens dont les histoires ressemblent peu ou prou à celle-ci. Dans son quotidien d’éducatrice spécialisée dans le médico-social, Nadège Erika en a croisé beaucoup...

Mon Petit de Nadège Erika, un roman contemporain, percutant, sombre mais enjoué, a été pour moi un véritable coup de cœur que je vous incite vivement à découvrir.

Tout comme pour Biche de Mona Messine aux mêmes éditions, une magnifique couverture augure déjà d’un contenu passionnant.

Un grand merci aux éditions Livres Agités pour leur confiance.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Mon petit

C'est la couverture qui m'a tout de suite attirée. J'avais ressenti la même attraction avec celle d'un livre de la même maison d'édition paru l'année dernière, Biche de Mona Messine, qui était dans des tons marron et orange. Je trouve celle de Mon petit très intéressante, pleine de couleurs, très lumineuse, avec cette personne plantée au milieu. Et en commençant le livre, on comprend très vite qu'il s'agit du personnage principal de ce livre, Naëlle. C'est le premier roman de Nadège Erika, et c'est une totale réussite. C'est aussi ce qui m'a attirée dans ce livre, j'aime beaucoup découvrir de primo romancières et surtout lire leurs premiers écrits. Vanessa Caffin, l'éditrice de Livres Agités, parle de ce roman comme d'un cri, celui des invisibles, et comme elle a raison, c'est exactement ça. 



J'ai fait donc la connaissance de la narratrice, Naëlle, une femme de quarante-cinq ans qui revient dans le quartier de son enfance, après avoir démissionné de son travail dans le domaine social. Elle ne supporte plus ce qu'il se passe dans les foyers où elle travaille. Elle décide donc de revenir sur les pas de son enfance et son adolescence, qui se sont passés dans deux rues distinctes de Belleville. La semaine, elle vivait chez sa grand-mère, au numéro 40 de la rue Piat. Et le week-end, elle était chez sa mère, porte de Montreuil. Celle-ci vit seule, Naëlle a un grand frère et deux petites sœurs, tous de couleurs et de pères différents. La vie est différente chez l'une ou l'autre des deux femmes. La semaine chez la grand-mère, c'est plus strict, plus sévère, et le week-end chez la mère, c'est beaucoup plus relax et fantasque. Naëlle aime les deux lieux, mais a toujours l'impression de ne pas se trouver au bon endroit. Quand elle est avec sa grand-mère, sa mère lui manque et inversement quand elle est avec sa mère. L'enfance de Naëlle va donc être menée par ces deux femmes opposées dans leur façon de voir la vie. La petite fille puis la jeune fille essaiera de vivre, ou plutôt survivre. On la suit donc pendant son enfance et adolescence, entre des petits vols, des fugues, et une instabilité qui mènera à sa déscolarisation. Puis, elle rencontrera Gustave, un jeune homme très beau, avec qui elle veut vivre pour la vie, comme on le rêve lorsque l'on est adolescente. 



Je ne dirais rien de plus. L'histoire de Naëlle ne s'arrête pas là, bien évidemment. Toute sa vie nous est retracée, et pas toujours de façon chronologique, et j'ai bien aimé ce fait. Car tout n'était pas révélé tout de suite, et il régnait donc un certain suspense. On comprend vite qu'un drame va arriver, qui va chambouler la vie de Naelle, et sa perception du bonheur, comme si le mauvais sort s'acharnait sur elle. Les révélations arrivent petit à petit, et sont de plus en plus bouleversantes à mesure qu'on les découvre. Je n'ai pas attendu de savoir quel était ce drame pour m'attacher à Naelle, ça je l'ai fait dès le début, dès les premiers mots. J'ai tout de suite eu envie d'aider cette petite fille, la réconforter, puis aider la jeune fille à passer le cap de l'adolescence, et enfin accompagner la jeune femme dans sa douleur. Les émotions montent crescendo. Au début, j'ai suivi la vie du personnage, avec sa grand-mère, sa mère, et plus le récit avance, et plus la tension augmente, plus j'ai ressenti de la douleur derrière les mots de la narratrice. Lorsque les mots sont mis sur le drame, le texte se transforme en un long cri de douleur et d'effroi. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti. J'ai eu mal pour Naelle, j'ai pleuré avec elle, j'ai ressenti son vide. Toutes les explications autour du drame arrivent petit à petit, au fil des pages, et ça en devient encore plus glaçant. 



Je me suis énormément attachée à Naelle, je ne peux rien révéler, et ma vie personnelle n'a pas lieu d'être ici, mais je me suis beaucoup reconnue en elle, j'ai vécu des choses similaires, et j'ai trouvé que l'autrice mettait les bons mots sur ces événements de la vie. J'ai eu souvent l'impression que Nadège Erika racontait mon histoire et c'en était troublant parfois. Je pense aussi que c'est impossible de ne pas s'attacher au personnage de Naelle, ou alors il ne faut pas avoir de cœur. Un autre personnage que j'ai beaucoup aimé, c'est la grand-mère. Comme j'aurais aimé en avoir une comme ça, stricte, mais toujours bienveillante, qui peut paraitre sévère mais elle fait tout par amour et pour le bien de sa famille. C'est une femme qui en a surement vu dans sa vie, elle ne se plaint jamais et fait toujours face. La mère de Naelle n'est pas aussi attachante, même si elle n'a pas un fond méchant. Il y a un autre personnage très important dans ce récit, c'est le quartier de Belleville. Il prend beaucoup de place dans la vie de l'héroïne, il est riche en personnalités, en paysage. Je ne connais pas du tout cet endroit, mais l'autrice a tellement bien su le dépeindre que je suis arrivée aisément à l'imaginer. Cela crée une ambiance et il a beaucoup d'importance. 



L'écriture et le style de Nadège Erika sont très beaux, très sensibles. Elle relate très bien, sans jamais verser dans le pathos et pourtant cela pourrait, vu les événements. Elle dépeint cela très justement, avec les mots qu'il faut, avec une extrême délicatesse. L'écriture change selon le moment. Les phrases sont plus longues au début quand elle raconte son passé, puis quand le drame arrive, c'est plus haché, plus rapide, on sent comme une urgence. Une urgence de raconter, de ne pas s'appesantir car on sent bien que ça fait encore mal. Et ça se comprend, c'est le genre de douleur qui ne s'oublie pas et qui ne cicatrise jamais complètement. On la porte en nous à vie. Je ne veux pas vous révéler, je me suis doutée en lisant, en me disant que non, ce n'était pas ça, mais si, malheureusement. L'écriture et la façon dont c'est amené est pleine d'empathie et de compassion. Et pourtant, elle décrit très bien, c'est très précis, l'autrice n'épargne pas son lecteur, elle est honnête et c'est ce qui rend le texte encore plus touchant. 



C'est une histoire très forte, un récit très émouvant, troublant. Tout cela porté par une magnifique plume. C'est un premier roman, et quelle réussite, l'autrice frappe fort. C'est un livre qui s'adresse à un lectorat adulte, mais je trouve qu'il devrait aussi être lu par les jeunes, à partir des années collège. La vie de la jeune Naelle est très inspirante, et permettrait surement à d'autres jeunes filles de se dire que l'on peut se relever. C'est une histoire porteuse d'espoir. Il en dégage tellement de force, d'amour de la vie. La résilience est un mot qui prend tout son sens ici, la reconstruction après un tel drame est très compliquée et il faut surtout beaucoup de force. L'autrice parle également de plein de sujets sociétaux auxquels nous sommes souvent confrontés. Les problèmes d'adaptation, la gentrification, qui est la tendance à l'embourgeoisement d'un quartier populaire, cachant ainsi mieux les problèmes. Elle parle aussi des jeunes, de la violence à l'école, entre jeunes, avec les parents, dans les familles. Tout ce qui fait la vie de la société d'aujourd'hui. L'autrice décrit tout cela sans fard, sans se voiler la face, et c'est cette honnêteté que je retiendrais surtout d'elle. 



La lecture s'est faite facilement et rapidement. L'histoire est très immersive, une fois dedans, j'ai eu beaucoup de mal à la quitter. J'avais très envie de rester avec Naelle, de continuer à l'accompagner. J'ai été triste de la laisser, comme on laisse une amie. C'est un livre qui va rester dans mon cœur, j'ai ressenti une tonne d'émotions et, en écrivant cette chronique, je les ressens encore. J'espère être arrivée à vous les transmettre au travers de mes mots. En tout cas, ils sont encore bien présents en moi, et ce n'est pas facile de vous les raconter sans dévoiler de trop l'histoire. Le titre est beau, "Mon petit", c'est comme cela que sa grand-mère appelait Naelle...comme ma maman à moi m'appelait "Ma grande".... ces petits surnoms que les autres nous donnent et restent gravés dans notre mémoire à vie. 



Je suis très contente d'avoir découvert Nadège Erika. J'espère sincèrement qu'elle écrira un nouveau roman, je la lirai à nouveau avec grand plaisir. Je vous recommande vivement ce livre et cette autrice de talent. N'hésitez pas à partir à la rencontre de Naelle, une jeune femme tellement forte et belle. On sent que l'autrice a mis beaucoup d'elle dans le texte, elle travaille en tant qu'éducatrice dans le médico-social, elle a été plus d'une fois confrontée à la douleur, tout cela transparait dans ce livre, et c'est ce qui en fait toute sa beauté. Elle dit qu'elle a souvent eu que l'écriture pour se défendre, et ça aussi je le comprends tellement. Ecrire est une forme de thérapie pour beaucoup. Le fait de poser sur le papier nos peurs, nos doutes, nos joies, est un moyen de les faire exister autrement. Tout ça pour dire que je me sens vraiment très proche de Nadège Erika. Je vais arrêter là, je vous laisser découvrir par vous même l'autrice et Naelle. 



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Mon petit

Une enfant...

Deux appartements...

Deux modes de vie opposés...



Une enfant...

Une grand-mère...

Une mère...

Des frères et soeurs...

Pas de père(s)...



Une enfant qui grandit...

Belleville...

Porte de Montreuil...

Deux mondes reliés par des déambulations souvent solitaires et parfois effrayantes...



Une adolescente...

Des questions...

Pas de réponses...



Une toute jeune adulte qui tombe enceinte...

Des jumeaux...

Un père absent - présent...



Une mère...

Un drame...

Plus jamais le bonheur....



Un roman dévoré en apnée...

Un roman qui m'a surprise... Ce drame, je ne l'avais pas imaginé... Il m'a frappée de plein fouet... Il m'a fait verser tant de larmes...



Ce drame bouleversant qui donne une nouvelle dimension au roman...

Une vie bouleversante faite de cris étouffés... de cris silencieux... de silences...

Un roman (récit ?) bouleversant de cette rentrée littéraire à côté duquel il serait vraiment dommage de passer. Un coup de coeur et surtout un coup au coeur !

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Mon petit

Un roman qui parle d'une cité HLM, de ses habitants, des huissiers, de l'injustice qui pèse sur les enfants de la cité.

Un roman qui parle de maternité douloureuse, de souffrance du quotidien.

Nadège Erika a su à travers sa plume transcrire les émotions des ados des cités HLM.

Bien qu'ayant une dizaine d'années d'écart avec Nana, le personnage principal, son vécu et ses ressentis de l'enfance m'ont plongé dans la mienne.

J'ai retrouvé une ambiance, des bruits, des odeurs, des objets, une façon de parler, une façon d'être, des signes de reconnaissance de la vie dans une cité.

Ici la cité c'est Belleville. Cité possédée d'une âme qui vous marque au point de vous appartenir.

Puis Nana grandit, s'émancipe un peu tôt... et devient maman.

Changement de sujet. L'autrice expose cette maternité et ses difficultés de mère et de couple.

Puis le drame.

Celui qui transpire dans le récit de Nana.

Cette mélancolie parsemée de regret et de tristesse qui nait en filigrane dans l'écriture direct , impulsive, réaliste.

Je me suis sentie moins concernée que par le 1er tiers du livre, mais j'avoue que la description des états d'âmes de cette maman est bouleversante.

Là aussi une situation qui met l'injustice de "mal-naitre" au coeur du roman.

Une lecture qui laisse place à l'émotion sur des sujets qui reflètent notre société et sur lequel l'autrice marque son engagement par sa plume.

A découvrir.

Merci à Babelio et les Editions Livres Agités pour ce roman de la rentrée littéraire dans le cadre de l'opération masse critique privilège.
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Mon petit

Paris. Belleville. Naëlle revient sur les traces de son enfance et de son adolescence. Dans ce quartier, elle se souvient. Elle remonte le fil de temps. Les années 90. Celui où elle naviguait ente l’appartement de sa grand-mère et celui de sa mère.



Si sa grand-mère est attentive et attentionnée, sa mère en revanche ne l’est pas. Enfant, la petite narratrice se trouve ballottée entre le monde strict et organisée de cette grand-mère face à une mère menant une vie de bohème. Elle déambule, se remémore la pauvreté, ses frères et sœurs.



Adolescente, elle tombe amoureuse. L’homme la violente. À 19 ans, elle devient mère. « Son petit », elle le perd. Vient le temps de l’après. Malheureusement, elle ne peut en parler à personne. L’écriture devient son exutoire pour se reconstruire.



Ce n’est pas seulement un livre. Ce roman est aussi « un cri des invisibles ». Bouleversant 🖤
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Mon petit

« Certains vivent au bord de la mer, d'autres au bord d'une rivière, d'autres, moins chanceux, vivent au bord d'une route; je vis au bord des larmes. »



Naelle vit entre la Porte de Montreuil, chez sa mère Jeanne, et la rue Piat dans le quartier parisien de Belleville, chez sa grand-mère. Elle passe la majorité de ses semaines chez Grand-Maman parce que chez sa mère il y a rarement l’électricité, parfois à manger dans le frigo et souvent les huissiers.



Nana a grandit ainsi avec un déséquilibre du logement provoquant beaucoup de question pour une petite fille, dont les réponses restent évasives. Et un jour, elle a 19 ans, elle va rencontrer Gustave, sa vie prend un nouveau tournant. Peut-être que le drame qui plane depuis son enfance attendait le bon moment pour planter ses crocs, comme si la fatalité sociale était une évidence.



J’ai été profondément touchée par cette histoire qui se déroule dans un quartier cher à mon cœur et dépeint parfaitement par l’autrice, le Belleville qui grouille de monde, l’effervescence de la rue de Belleville qui coupe le 19e et le 20e arrondissement en deux, les canards sans tête dans la vitrine de Madame Ah.



Mon Petit ne peut pas se résumer, c’est un livre qui se vit, dans lequel des drames sont joués. Il s’agit de la quête identitaire d’une petite fille qui a grandit trop vite. Les émotions sont à vifs, nous brûlent le coeur. Un livre plein de désespoir, d’espoir, d’amour et c’est la vie de Nadege Érika 🌸

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