Nationalité : Papouasie-Nouvelle-Guinée
Biographie :
Mundiya Kepanga est un chef papou originaire de la région de Tari dans la région des Hautes Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Il est né au milieu des années 1960 au cœur des Hautes Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans une petite case construite spécialement pour sa naissance à Anda Mini, un lieu-dit situé dans la région de Telabo.
Après une rencontre en septembre 2001 avec le photographe français Marc Dozier spécialiste de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya devient le guide du reporter et l’accompagne durant plusieurs semaines afin de l’aider à réaliser un reportage sur sa tribu. Cette rencontre donnera lieu à la réalisation du reportage "Dans la maison des hommes" (2002) publié par le magazine Grands Reportage.
Touché par l’amitié et la générosité de Mundiya, Marc Dozier aidé par l’agent de voyage français Philippe Gigliotti, décide de l’inviter à venir découvrir l’Hexagone en 2003, accompagné par son cousin Polobi Palia. L’invitation amicale prend vite une dimension inattendue et l'enthousiasme soulevé par leur présence et la pertinence de leurs observations ont donné lieu à la publication du livre "Le long-long voyage" (2006) aux éditions Dakota.
De 2008 à 2015, Mundiya revient en Europe à plusieurs reprises et donne de nombreuses conférences en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, aux États-Unis… À l’occasion de ces rencontres, il invite à jeter un nouveau regard sur les peuples du monde dans un esprit de tolérance et de respect.
En 2012, avec l’aide de Marc Dozier qui traduit et adapte ses propos, Mundiya publie sa biographie "Au pays des hommes blancs, les mémoires d'un Papou en Occident" (Édition Niugini).
Considéré comme l’un des leaders de la communauté de Kobe Tumbiali en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il est à l’origine de divers projets de développements locaux tels que la création d’une chambre d’hôte traditionnelle gérée par son village.
Mundiya Kepanga est aussi le personnage principal de plusieurs documentaires, notamment "Frères des Arbres" (2017), qui a reçu quatorze prix internationaux.
Ambassadeur de la préservation des forêts, il a participé à de nombreuses conférences à travers le monde pour sensibiliser à la cause environnementale et donner une voix aux peuples autochtones.
+ Voir plusMundiya Kepanga est un chef papou originaire de la région de Tari dans la région des Hautes Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Il est né au milieu des années 1960 au cœur des Hautes Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans une petite case construite spécialement pour sa naissance à Anda Mini, un lieu-dit situé dans la région de Telabo.
Après une rencontre en septembre 2001 avec le photographe français Marc Dozier spécialiste de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Mundiya devient le guide du reporter et l’accompagne durant plusieurs semaines afin de l’aider à réaliser un reportage sur sa tribu. Cette rencontre donnera lieu à la réalisation du reportage "Dans la maison des hommes" (2002) publié par le magazine Grands Reportage.
Touché par l’amitié et la générosité de Mundiya, Marc Dozier aidé par l’agent de voyage français Philippe Gigliotti, décide de l’inviter à venir découvrir l’Hexagone en 2003, accompagné par son cousin Polobi Palia. L’invitation amicale prend vite une dimension inattendue et l'enthousiasme soulevé par leur présence et la pertinence de leurs observations ont donné lieu à la publication du livre "Le long-long voyage" (2006) aux éditions Dakota.
De 2008 à 2015, Mundiya revient en Europe à plusieurs reprises et donne de nombreuses conférences en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, aux États-Unis… À l’occasion de ces rencontres, il invite à jeter un nouveau regard sur les peuples du monde dans un esprit de tolérance et de respect.
En 2012, avec l’aide de Marc Dozier qui traduit et adapte ses propos, Mundiya publie sa biographie "Au pays des hommes blancs, les mémoires d'un Papou en Occident" (Édition Niugini).
Considéré comme l’un des leaders de la communauté de Kobe Tumbiali en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il est à l’origine de divers projets de développements locaux tels que la création d’une chambre d’hôte traditionnelle gérée par son village.
Mundiya Kepanga est aussi le personnage principal de plusieurs documentaires, notamment "Frères des Arbres" (2017), qui a reçu quatorze prix internationaux.
Ambassadeur de la préservation des forêts, il a participé à de nombreuses conférences à travers le monde pour sensibiliser à la cause environnementale et donner une voix aux peuples autochtones.
Source : Wikipédia
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La visite d un papou à Rouen ne se rate pas . Ce n est pas juste une petite visite en passant. Non , Il est venu offrir a la ville de Rouen , de la part de sa tribu , une coiffure traditionnelle ; une superbe coiffure que vous pouvez admirer dans une vitrine , au Muséum d'Histoire naturelle! Rouen a été élue parmi toutes les villes de France pour ce magnifique présent! en effet Mundiya notre papou a appris que la ville de Rouen a été la première à rendre à la nouvelle Zélande la Tête Maori qu' elle conservait dans ses collections depuis de longues années. Mundiya Kepanga est venu en France invité par le photographe Marc Dozier, son ami.
Citations et extraits (8)
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"Si le Président des Etats Unis est noir, pourquoi la Maison-Blanche ne s'appelle-t-elle pas la Maison-Noire ?"
Lorsque j'ai voyagé aux États-Unis, ce qui m'a le plus surpris c'est le découvrir que le chef de la tribu la plus puissante du monde est noir. J'ai beaucoup voyagé en Europe et je pensais que chez les Blancs il n'y avait que des chefs blanc. Mais je me suis trompé et je suis très fier de Barack Obama.
Lorsque je suis allé à Washington je suis allé devant la maison de Barack Obama et j'ai appris que sa maison s'appelle la Maison Blanche je trouve cela très étrange si le président des États-Unis est noir pourquoi la Maison-Blanche ne s'appelle-t-elle pas la maison noire ?
Lorsque je suis allé à Washington je suis allé devant la maison de Barack Obama et j'ai appris que sa maison s'appelle la Maison Blanche je trouve cela très étrange si le président des États-Unis est noir pourquoi la Maison-Blanche ne s'appelle-t-elle pas la maison noire ?
Le plus étrange, c'est que les Français traitent mieux leurs chiens que les êtres humains. Aux plus pauvres, on ne donne ni habits, ni nourriture. Ils les laissent même dormir dans la rue.
Lorsque je serai vieux, j'aurai probablement tellement mal aux genoux que je ne pourrai plus marcher. Je serai certainement aveugle et ne pourrai plus me déplacer. Peut-être que mes mains trembleront tellement que je pourrai à peine manger et boire. Bientôt, je ne pourrai plus voyager et découvrir le monde. Mais mon esprit, lui, se promènera toujours. Mon corps restera immobile dans l'obscurité de ma case enfumée et sombre. Il faudra que je réchauffe mes os au coin du feu. Je serai probablement essoufflé par le moindre mouvement. Mais mes pensées, elles, reviendront en France pour boire du Martini avec mes amis. Elles traverseront le monde pour retrouver les parures que j'ai laissées au musée de l'Homme à Paris, pour voler au-dessus de Monument Valley aux États-Unis et pour flâner au soleil sur la plage de Copacabana au Brésil. Même après des années, mon esprit se souviendra du chemin pour retrouver tous ces endroits que j'ai aimés. Je retrouverai les routes que nous avons empruntées, les tables où j'ai mangé, les lits où j'ai dormi...
Je l'ai dit et je l'ai répété à de nombreuses occasions : les arbres de ma forêt sont aussi vos arbres... S'ils disparaissent, nous disparaîtrons tous avec eux. Je l'ai même dit en face à Robert Ford (*Redford) : nous sommes tous les gardiens de la forêt. Nous sommes tous les frères des arbres. Ma forêt est aussi la vôtre.. Nos ancêtres ont prédit que lorsque tous les arbres auront disparu, les frères des arbres disparaîtront avec eux.
Dans ma tribu, lorsqu'un homme est tué, on arrête de se battre. Pour se faire pardonner, on donne des cochons en compensation à la famille du mort.
Je sais que, pour se développer, il faut détruire, mais le progrès rend la vie tellement plus facile et agreable
Chez les Blancs, pour avoir l'air d'un chef, il faut se mettre une corde autour du cou !
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