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Citations de Michel Ciment (29)


[Le journaliste François Forestier] a publié une édition de ses 101 Nanars - Une anthologie du cinéma affligeante mais hilarante où l’on retrouve les médiocrités attendues mais aussi, de manière plus surprenante, quelques membres du canon [ ] : « Alain Resnais a fait roupiller trois générations de spectateurs avec des gourdins comme L’Année dernière à Marienbad, La vie est un roman et le cocufiage pâteux de Mélo ». « Joseph Losey, malgré quelques bons films, a été un maître ès nanars ». « Kazan a donné quelques nanars impeccables (revoir L’Arrangement et mourir de rire). James Dean, l’épileptique, n’a tourné que des conneries. A l’est d’Eden est donc une merveille dont la vedette est un fayot ». « Blow-Up n’est pas mieux traité que Le Charme discret de la bourgeoisie (images moches, dialogues plats, scènes mécaniques ») ou La Grande Bouffe (« nanar maousse, une date dans l’histoire du cinoche navrant ».) P501
[M Ciment se montre assez critique face à cette vision du nanar, mais le livre 101 nanars de François Forestier jouit d’une bonne presse sur babelio]
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Extrait d’une interview avec Robert Zemeckis (1994), auteur de Forrest Gump,
Q : Vous nous dites que chaque spectateur voit le film comme il veut. Comment le spectateur Zemeckis voit-il Forrest Gump ?
R : Mon opinion personnelle est que cette période de l’histoire américaine, les années 1960 et 1970, a été vécue par beaucoup avec une certaine naïveté. Ce fut comme une party à laquelle nous sommes tous allés, où on s’est soûlés, où on a enlevé nos pantalons et où on s’est sentis embarrassés en se réveillant le lendemain matin. En même temps, ce fut une époque importante politiquement, mais il y avait quelque chose de candide dans cette façon de vouloir changer le monde. [ ] Il y a deux cents ans, toute cette agitation aurait pu entraîner des tueries, des guerres même. On a été à deux doigts de cela. Ce qui nous a sauvés peut-être, c’est la rapidité de transmission des informations. p481
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[...] Dans son travail, il était effectivement tout entier investi dans la recherche de la perfection et la concentration sur le but à atteindre. Lee Ermey, le sergent instructeur de Full Metal Jacket, se souvenait d'un jour où Kubrick conduisait un véhicule tout-terrain où s'entassait son équipe. « Stanley commence à parler : "Voilà. Je veux amener la troupe de l'autre côté de ce monticule." Puis il sort de la route et fait basculer la voiture dans un fossé. Elle est sur le flanc dans ce fossé de 3 mètres, et Stanley n'arrête pas de parler : "Installez là le camp de base." Il ouvre la porte, se dégage de la voiture à quatre pattes, et il est là debout sur le toit, toujours en train de parler. Nous sommes encore entassés à l'intérieur, et Stanley nous parle d'objectifs et de filtres. »

(In Memoriam, p. 308)
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"Les masques, souvent utilisés par Kubrick dans son œuvre, sont, dans 2001, remplacés par les combinaisons des spationautes et la machinerie vivante qu’est HAL. Dave aboutit dans un décor de théâtre du XVIIIe siècle, ère précisément du culte du masque. Cela fait partie de la vision du réalisateur que tout est leurre derrière l’apparence."
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« Un homme aurait pu mettre en scène cette histoire, parce qu’il aurait pu imaginer ce qu’une femme ressent, mais moi, je le sais. » (p. 154)
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« La femme est au centre de la vie et de l’œuvre de Jane Campion. Chacun de ses films a en son centre une protagoniste qui lutte pour son autonomie psychique et sensuelle et qui est en quête de sa subjectivité. » (p. 8)
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« Elle sait aussi montre comme nulle autre le corps désirant d’une femme pour l’autre sexe. » (p. 8)
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Sommaire

* Onze films
* L'odyssée de Stanley Kubrick
* Mettre en scène
* Entre raison et passion : 20 réflexions sur une œuvre
* Kubrick et le fantastique : 2001, l'Odyssée de l'espace et Shining
* Entretiens avec Stanley Kubrick : Orange Mécanique, Barry Lindon, Shining
* Témoignages [de collaborateurs]
* Full Metal Jacket : le douzième film
* Le chiffre 13 : Eyes Wide Shut
* Nouveaux témoignages [de collaborateurs, dont Malcolm McDowell, Marisa Berenson, Jack Nicholson et Shelley Duvall]
* In Memoriam
* Filmographie
* Bibliographie
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C'est en fait la 3ème édition (hélas "définitive") du fabuleux Kubrick-Ciment, enrichi ici par l'évocation de "Eyes wide shut", du grand cinéaste. ... Ciment, comme Alexander Walker, autre exégète de SK, avait la (rare) confiance de Stanley et se prêta à quelques interviews ici.
Par dessus tout, l'étude de "2001", est un monument d'intelligence et de culture, probablement la plus belle approche d'une oeuvre pour beaucoup hermétique. Un livre essentiel, extraordinaire, transcendant.
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