C'est Noël chez les Descroix. Tout le monde s'offre des cadeaux, mais un présent en particulier va déclencher un débat inattendu qui va chambouler le déroulé de la fête. Dans cette vidéo, Mélanie Guyard a choisi les mots Famille, Dîner, Rôle, Cadeau et Peinture pour nous parler de ce roman qui confronte les aspirations individuelles et la pression familiale.
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- Il ne faut pas laisser les hommes méchants arpenter le monde en liberté, déclare-t-elle. C'est comme ça que le monde devient mauvais, lui aussi. Il ne faut pas les laisser s'en sortir, sinon c'est nous que ça empoisonne.
(p. 265)
– les choix portent des fruits ?
– Oui, moineau, de deux sortes. Les souvenirs et les regrets.
Tu peux toujours agir, et puis changer d'avis. Tu peux essayer de réparer tes erreurs avant que ça crée des problèmes, et même alors, tu peux encore t'excuser, et puis dire la vérité. Rien n'est jamais irrémédiable.
(p. 251)
Les monstres ont toujours été là. Ils ne disparaissent pas lorsqu'on grandit, contrairement à ce qu'on nous raconte. Ils restent tapis, et on devient celui qui ment aux enfants en prétendant qu'ils n'existent pas.
Comment fait-on pour maintenir la flamme dans ce petit regard, pour ne pas éteindre la magie du monde, tout en mettant en place ce qu’il faut pour y grandir ? Peut-être qu’on ne peut pas.
- Ça fait beaucoup plus peur, parce que lorsque tu restes enfant, tout t'est imposé. Tu n'es pas libre de voler, moineau. Tu ne peux rien décider, juste subir. Être adulte, c'est choisir.
Sa mâchoire se crispe et son front se rembrunit.
- Même si choisir, ça fait peur aussi, je suppose. Les fruits de nos choix sont souvent amers, car on ne se souvient pas de ceux qui sont doux, juste de ceux qui font grincer des dents.
(p. 255, 256)
Les contes de fées, c'est des histoires, mais la magie du monde, elle est partout.
- Je n'ai pas peur, affirme-t-elle, se redressant sous l'ondée.
- C'est une bonne chose, [...]. On fait tout un tas de sottises quand on a peur, et la plupart du temps, quand on regarde vraiment, ce qui nous effraie est rarement autre chose que nous-même.
(p. 255)
[...] à ce moment-là il sera trop tard. Septembre lui coupera les ailes et la clouera au sol. Ce sera l'odeur des fournitures scolaires, les vêtements neufs et la nouvelle école. Les miracles de l'été ne seront plus qu'un lointain souvenir.
(p. 24)
- Je n'ai pas peur, affirme-t-elle,se redressant dans l'ondée.
- C'est une bonne chose, déclare la vieille. On fait tout un tas de sottise quand on a peur, et la plupart du temps, quand on regarde vraiment, ce qui nous effraie est rarement autre chose que nous-même.