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Critiques de Maud Tabachnik (442)
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L'impossible définition du mal

Comme il est étrange de se rendre compte que plusieurs jours après avoir terminé son livre, on a encore une sale impression qui nous colle à la peau, comme une sorte d’odeur nauséabonde qui continue de nous poursuivre. Ce livre est glauque, noir, parfois malsain, et il aborde ce qui est pour moi un des pires sujets traité dans les thrillers, celui du cannibalisme… Si j’ai apprécié la trame de fond de l’intrigue, j’ai été un peu moins séduite par la forme, je m’expliquerai plus en détail dans ma chronique.





[Parlons d’abord du positif…]



L’intrigue se déroule donc en Russie. Il me semble que c’est le premier thriller que je lis qui se déroule dans ce pays, et il colle parfaitement à l’image (sans doute un peu cliché) que je me fais de lui ! C’est un thriller sombre, et l’auteure se plaît à mettre en place une atmosphère lourde en nous évoquant régulièrement le passé communiste du pays, la corruption qui le gangrène, mais aussi de l’état d’instabilité politique qui le secoue depuis de longues années… Du coup, j’ai vraiment trouvé que le climat de L’impossible définition du mal collait parfaitement à l’histoire glauque que nous raconte l’auteure… J’ai eu, et je garde encore cette étrange impression de m’y être aventurée comme dans un épais brouillard humide et froid qui vous colle à la peau.



Ce qui vous colle aussi à la peau, c’est l’histoire. Profondément noire, profondément dérangeante. On y parle anthropophagie, l’horreur à l’état pur et un des rares sujets qui me soulève l’estomac lors de mes lectures, et pourtant il en faut pour me donner envie de vomir! Le cannibalisme y est décrit comme une sorte de fantasme ultime, assouvi de manière orgasmique par un cinglé qui nous retrace son histoire lors de mises en abyme qui entrecoupent a narration régulièrement, repérées grâce à une écriture en italique et à des numéros de chapitres en chiffres romains. Et c’est là le point fort de ce thriller! L’auteure pousse le vice en donnant la parole au meurtrier, le faisant parler à la première personne pour nous raconter son histoire, de la révélation qu’il a eue dans sa vie suite à l’ingestion de viande humaine jusqu’à ses différents meurtres sordides dans le but de prélever de la chaire humaine. Il est un monstre, à l’état pur, qui dévore les parties génitales d’un enfant qu’il a enlevé et massacré, il se délecte de manger des lèvres ou des langues… Glaçant !



[Puis du négatif…]



Deux reproches que je peux faire au sujet de ce roman :



Le premier est que les personnages n’ont, à mon sens, pas été assez exploités. On ne connaît rien de leur vie, tout juste leur prénom, leur nom et leur fonction, nous les suivons à travers l’enquête, mais à aucun moment je ne me suis sentie attachée à eux. C’est dommage car moins d’une semaine après avoir terminé ce livre, je ne peux vous en citer aucun de mémoire…



Le deuxième est que j’ai trouvé que la sphère géopolitique était un peu trop développée, prenant le dessus sur l’enquête, ce qui confère une certaine lenteur au récit. Les meurtres sont également peu développés, il y aurait pourtant eu matière à tisser autour d’eux afin de créer un climat d’horreur qui se serait très bien prêté à l’histoire et aurait apporté un certain dynamisme à l’intrigue…



[Et du réel !]



Oui oui, du réel! Une grande partie de l’intrigue a été bâtie autour d’un tueur russe qui a réellement existé : Andreï Tchikatilo. Il a été reconnu coupable du meurtre de 52 personnes, dont 35 enfants, et il avait pris pour habitude de dévorer leurs organes sexuels… Un bel enfant de cœur quoi! De quoi ajouter encore au sentiment de malaise que j’ai ressenti durant ma lecture!



[Le mot de la fin ]

Ce n’est pas un livre que je regrette d’avoir lu malgré les quelques points négatifs que je vous ai cités précédemment, car comme je vous le disais, le fond de l’histoire particulièrement glauque m’a plu. C’est en tout cas une histoire qui me marquera en raison du caractère exceptionnel des meurtres et de la personnalité du tueur…


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L'impossible définition du mal

Alors qu’il convoie une cargaison de jeunes femmes destinées à alimenter les réseaux de prostitution en Europe de l’Ouest, le camion de Youri est arrêté à un poste de contrôle. Comprenant qu’il ne passera pas avant le lendemain matin, il se résout à aller passer la nuit dans une auberge qu’il a déjà fréquentée. Au réveil, l’une de ses « protégées » manque à l’appel. Elle sera découverte affreusement mutilée.



Le commissaire Viktor Braumstein vient tout juste de prendre ses fonctions au Commissariat N°1 de Rostov sur le Don. Ancien commissaire principal à la Direction des recherches criminelles à Moscou, il a été dégradé car il mettait trop de zèle à faire le ménage dans un bureau corrompu. Braumstein ne s’attendait sûrement pas à hériter d’une telle affaire en prenant ses fonctions. Le corps de la jeune Hélène Koskas porte la signature d’un tueur en série cannibale recherché depuis plus de dix ans.



La suite de la chronique sur le blog : lien ci-dessous
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L'impossible définition du mal



Les faits sont réels, le meurtrier a été jugé et exécuté en 1990. Mais Maud Tabachnik a pris le parti de déplacer les faits dans le temps.



Nous sommes donc dans la Russie post soviétique. Un pays qui se cherche, un pays neuf mais encore soumis aux anciens préceptes.

Un tueur en série cannibale sévit depuis déjà douze ans. Pour lui, depuis Caïn et Abel, le meurtre fait partie intégrante de l'homme et l'anthropophagie est source d'orgasme.



Les réseaux de prostitution déversent des jeunes filles sans avenir sur les trottoirs d'Europe de l'ouest. Mais une nuit l'une d'elle est victime de ce prédateur qui sème la terreur sur tout le territoire.

La police se mobilise alors que le pays est secoué par des attentats. Viktor Braunstein, arrivé depuis peu à Rostov-sur-le-Don, suite à une mesure disciplinaire refuse de subir les convenances et va au bout de son enquête.



La lecture est aisée bien que le sujet soit dérangeant. La triple narration : l'enquêteur (Viktor Braunstein), l'assassin (je ne dirais pas son nom) et un tiers rend le récit vivant.



Un livre accrocheur mais qui vous laisse un sentiment de malaise. Une première rencontre avec l'auteure qui ne sera pas la dernière.

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L'impossible définition du mal

Dans ce thriller, nous suivons la traque d'un serial killer cannibale sous Poutine, qui s'inspire de l'histoire de Tchikatilo, le boucher de Rostov qui a sévi de 1978 à 1990, faisant 56 victimes et qui fut exécuté d'une balle dans la tête en 1994.



Maud Tabchnik nous situe l'action plus proche de nous faisant écho aux divers attentats perpétrés dans le monde par les djihadistes.



Un thriller très sombre où s'alternent des chapitres faisant évoluer l'action du récit entre corruptions, divers trafics, les meurtres perpétrés par le boucher de Rostov et l'enquête de Braunstein et des chapitres où nous sommes dans la tête du tueur, revenant sur son passé, ses motivations, ses quêtes de proie et ses ressentis...



L'auteure s'est extrêmement bien documentée sur les périodes et lieux qu'elle décrit, facilitant une immersion au lecteur novice. Les digressions dans la tête du tueur peuvent parfois créer quelques lenteurs dans le récit mais dans l'ensemble ce thriller est vivant et le crime est accompagné d'une constatation politico-sociale...



Ayant peu lu de romans de cette auteure, je ne saurai vous dire s'il fait partie du haut du panier ou non, j'ai trouvé l'histoire très sombre avec une enquête et une intrigue bien ficelées et ai beaucoup apprécié ma lecture ...
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L'impossible définition du mal

Ce roman noir, très noir, prend lieu et place dans une Russie "tout juste" sortie et remise de ses guerres et qui se cherche encore. Le contexte historique/politique est très habillement amené et scrupuleusement rendu. Le spree-killer dont il est question dans ce livre à réellement existé, ses méfaits ce sont réellement produits. C'est là que prend toute la grandeur de l'intrigue, vous lisez de vraies horreurs, vous êtes dans la tête d'un assassin. L'alternance des voix est agréable car pas systématique à chaque chapitre, et rien que pour ça, merci ! L'écriture vive et incisive de Maud Tabachnik est d'une précision chirurgicale qui ne permet ni longueurs, ni bons sentiments. La lecture est prenante, immersive et il est vraiment difficile de s'en détacher. Je vous conseille ce roman que l'on a trop vite oublié et qui mériterait de figurer sur les étagères de bien des lecteurs amateurs de romans noirs !
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L'impossible définition du mal

Tout ce que vous lirez ici est vrai.



Le mal existe.

Depuis toujours.



-Violence

-Enlèvements

-Traite des femmes

-Mutilation

-Cannibalisme



Tout ce que vous lirez dans ce livre est aussi vrai.

Mais pour ça, il faut se rendre jusqu'à la fin.



Bon courage.
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L'impossible définition du mal

Il s’agit d’un roman empli de noirceur, basé sur un personnage qui a existé. Cela rend l’histoire encore plus prenante et glaçante. J’ai rapidement été absorbé par le récit. J’ai été écœuré par le côté malsain du meurtrier, qui légitime chacun de ses gestes et qui n’éprouve aucune once de culpabilité.

L’enquête est menée dans une petite ville de province au cœur de la Russie. L’auteur brosse un portrait de ce pays assez sévère, entre accointances politiques et corruption. Le commissaire Braunstein veut faire son travail correctement, mais on lui met des bâtons dans les roues.

[...]

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L'impossible définition du mal

Lu de Maud Tabachnik "Le tango des assassins". Après l'avoir rencontrée au salon à Lausanne, j'ai été attiré par son thriller "L'impossible définition du mal". Une enquête menée par la police russe afin de mettre un terme aux méfaits d'un tueur cannibalisme (personnage qui a véritablement existé). Une écriture efficace qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final. Je le recommande mais âmes sensibles s'abstenir.
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L'impossible définition du mal

C'est le hasard qui m'a fait croiser la route de Maud Tabachnik.

Bien sûr, j'en avais entendu parler, mais...jamais lu.

"Jamais lu, comment ça ?" C'est ainsi qu'a débuter notre conversation.

Faussement outrée, l'auteure a su attirer mon attention et me convaincre de découvrir son oeuvre avec L'impossible définition du mal.

Récit, transposé de nos jours, de l'enquête menée par la police russe pour mettre fin aux agissements d'un terrible tueur en série, le "Monstre de Rostov", cannibale qui sévit dans ce pays entre 1978 et 1990.

Une écriture efficace qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page, où l'horreur est parfaitement retranscrite. Et dire que ce personnage abjecte a réellement existé...

Un excellent thriller que je recommande aux amateurs du genre et aux autres lecteurs bien sûr, en les prévenant comme il se doit : Attention, certaines scènes peuvent heurter votre sensibilité. Mais dites vous qu'hélas, la réalité dépasse la fiction...
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L'impossible définition du mal

J’adore les livres tirés d’un personnage ayant existé et quand il s’agit de tueur en série, c’est encore mieux. Fabio Mitchelli et Maud Tabachnik le font très bien. On va suivre ici les investigations menées par la police russe, le commissaire Viktor Braunstein vient d’être muté ou devrait-on dire rétrogradé dans le petit village de Rostov sur le Don. A peine arrivé, le voici face à une première victime la jeune Hélène Koskas de 16 ans, retrouvée assassinée et mutilée au milieu de la forêt. Très vite on soupçonne un tueur cannibale qui sévit dans tout le pays depuis douze ans.

L’ambiance froide et sombre de la Russie telle qu’on se l’imagine est parfaitement rendue par l’auteure qui sait parfaitement nous expliquer, les conflits, l’histoire et le mythe soviétique en nous donnant une image actuelle de ce qu’est la Russie engluée dans des guerres comme celle de Tchétchénie, stigmatisée par son passé communiste et gangrenée par la corruption. Une trame de fond correspondant parfaitement aux crimes exécutés par celui qu’on surnommera « l’ogre de Rostov ». On aurait pu ne jamais le coincé tant sa vie est bien rangé d’abord professeur, puis ingénieur des chemins de fer, mari aimant, père et grand-père affectueux, un homme au sang-froid imbattable. Les chapitres où il est le narrateur font froid dans le dos et explique à la fois tout ce qu’il y a comprendre chez cet homme et c’est véritablement passionnant. En revanche lorsque la narration est du côté de l’enquêteur, cela m’a laissé un peu sur ma faim l’enquête aurait pu nous donner plus de suspense et d’interrogation alors que j’ai eu le sentiment de suivre une piste relativement simple au final. Mais qu’importe parce que malgré cela je suis resté scotchée à mon livre tant cette Russie se relevant en passant par des dirigeants comme Gorbatchev, Eltsine puis Poutine résistante aux attentats, aux différents trafics humains, à l’alcoolisme, à la corruption, à l’antisémitisme nous donne une image nauséabonde qui a su attiser ma curiosité de bout en bout. Et puis la cerise sur le gâteau c’est quand même le choix du tueur en série et le thème de l’anthropophagie qui donne à ce livre toute la noirceur et le côté folie humaine qui me passionne tant. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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L'impossible définition du mal

A ce jour, le meilleur roman de Tabachnik que j’ai lu. Efficace, rondement mené de bout en bout, une intrigue diablement bien ficelée, Maud Tabachnik s’est surpassée dans cette histoire basée sur un criminel qui a réellement existé en Russie . Comme d’habitude, l’auteur détaille le contexte de manière très précise , c’est bien documenté, ce qui rend le tout très crédible . Le parallèle avec l’actualité sur la Russie et l’Ukraine est assez troublant.
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L'ordre et le chaos

« Ordre et chaos » deux concepts antinomiques qui se rejoignent dans le nouveau roman de Maud Tabachnik, romancière chevronnée du noir.



« Désordre intérieur et nettoyage à sec » aurait également pu s’intituler la cuvée 2014 de l’auteure. Ou comment un femme rangée et propre sur elle, se retrouve à dézinguer à tout va pour « purifier » l’environnement.



Le thème du serial-killer est rabâché et rebattu à tel point qu’on pouvait se demander ce que Maud Tabachnik allait bien pouvoir y apporter. Et pourtant, elle y parvient d’emblée avec son « héroïne » atypique (une femme tueuse, c’est déjà rare), ces flics pas franchement très dégourdis à la base et son propos sans concession.



Parce que l’auteure, même si elle n’est pas du genre à s’étaler dans la violence gratuite, ne fait pas pour autant dans la dentelle. Elle ne juge pas, n’oriente pas la réflexion et nous balance les faits (souvent crus) en pleine poire sans préparer le terrain.



Ce roman paranoïaque, est assez court (300 pages), Tabachnik n’y va vraiment pas par quatre chemins pour faire avancer son intrigue. Alternance de chapitres en « je » (désordre intérieur) et de chapitres concernant l’enquête (avec les résultats du « nettoyage à sec »), avec des surprises conséquentes.



L’auteure sait indéniablement y faire : action se déroulant dans une campagne anglaise bien reproduite (ça change de ses romans « américains ») et style irréprochable (à la fois « Old school » et résolument moderne).



Tabachnik n’est pas là pour donner des leçons, mais son polar en forme de road movie est tout à la fois une distraction et une vraie base de réflexions sur des sujets comme les différents types de violences faites aux femmes ou la justice par soi-même.



Psychologiquement, le tout est vraiment intéressant, dommage (à mon sens) que ce roman ne soit pas plus long, certaines évolutions du personnage principal auraient sans doute méritées encore davantage de développement.



Mais au final, ce roman noir ne laisse pas de marbre. A vous d’aller voir qui de l’Ordre ou du Chaos tirera son épingle du jeu.
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L'ordre et le chaos

Pas mal, mais peut mieux faire. Je ne suis pas fan des policiers en règle générale. Ce n’est pas que je n’aime pas, c’est juste que ça m’attire moins. Tout dépend du résumé en fait. Ce roman là, je l’ai pris par dépit, il n’y avait rien qui m’intéressait vraiment dans le carton « comité de lecture ». Et d’après le résumé, il n’avait pas l’air trop mal.



L’histoire est plutôt intéressante et casse un peu avec les code habituels des romans policiers : ici, on connait le meurtrier dès le départ. Tout le suspens se trouve donc dans la question : le tueur (ou plutôt la tueuse) va-t-il se faire serrer ? Nous suivons donc à la fois Meryl, la meurtrière qui ne se considère pas comme telle, et l’inspecteur Milland, qui enquête sur les meurtres. Alors bien sûr, on a déjà une petite idée de comment ça va se terminer mais on a quand même envie de connaitre la suite, histoire de voir si on avait raison. J’ai cependant été déçue par cette fin. Sans vouloir trop vous en dévoiler, je dirai juste qu’elle m’a semblée assez… décalée par rapport au reste du livre, j’ai eu l’impression que l’auteur ne savait plus trop comment se dépatouiller de son histoire et qu’il nous a sorti un truc pas super de son chapeau.



Mis à part cette fin, l’auteur se débrouille très bien. L’histoire est assez entrainante, le roman se lit vite, on enchaine les chapitres assez facilement. La plume est fluide, agréable à lire, facilement compréhensible.



Pour conclure, c’est un livre sympa, mais sans plus.

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L'ordre et le chaos

" L'ordre et le Chaos " de Maud Tabachnick.



Merryl 43 ans et sa mère vivent , travaillent et passent leurs vacances ensemble.

Une mère célibataire aigrie, qui en veut à sa fille de vivre à la place du fils qu'elle a perdu.

Une mère qui refuse de changer d'endroit pour leurs vacances, toujours le même lieu...

Et Merryl qui n'en peut plus de cette non- vie va se débarrasser de cette mère abusive car s'acheter un camping -car et partir voir du pays devient un de ses plus chers souhaits.

Sauf que, en s'arrêtant dans une ferme perdue au milieu de nulle part, elle assiste à une scène qui l'a conduit à commettre un meurtre. Puis un autre...

En parallèle, Russel Milland, policier de Manchester, mal dans sa peau va enquêter sur ces assassinats...



L'histoire commence sur des chapeaux de roues, l'écriture de l'auteur, comme toujours est incisive mais arrivé au dernier quart du roman, on assiste à un essoufflement de l'intrigue et à une attitude de la protagoniste ,pour ma part , pas raccord avec ce qui était démontré tout du long .

Un roman qui promettait beaucoup mais une deuxième partie qu'il m'a tardé de finir à cause de ses invraisemblances .

Dommage !
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L'ordre et le chaos

ça m'a bien plût cette Merryl, à mi-chemin entre la lucidité et la folie mentale, qui dézingue les machos, les beaufs, les bidochons, les violeurs, qui rend elle-même sa petite justice, selon ses critères, qui règle a-posteriori, ses comptes avec sa mère morte.
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L'ordre et le chaos

Bon roman, avec une bonne intrigue originale, de cette femme, Merryl qui a 40 ans, après le décès de sa mère, vend tout pour partir en camping-car. Et elle est prise dans l'engrenage de la violence, sans le vouloir au départ, mais elle se retrouve confrontée dans des situations qui la font réagir sans hésiter.

Belle écriture, ça se lit bien et rapidement.
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L'ordre et le chaos

L'ordre est le chaos de Maud Tabachnik a été édité en 2014 chez les éditions Albin Michel. J'ai aimé la couverture. Une femme au long cheveux, de dos, un camping-car garé dans une rue bien entretenue. Entre chien et loup.

L'héroïne, Merryl a quarante ans. Elle vit avec sa mère, une femme castratrice qui gère le budget familiale. Le père s'est fait la malle et le fils adoré meurt, renversé par un camion. Elles travaillent toutes les dans un service administratif, dans une entreprise du pays de galles. Elles prennent leurs vacances ensembles, chaque année dans un petit manoir que possède le comité d'entreprise. C'est un huis-clos effrayant. Alors, quand elle se déplace seule pour le mariage d'un cousin éloigné, Merryl découvre un monde heureux et ouvert. Et quand sa mère meurt, Merryl décide de voyager pour découvrir ce monde dont elle a été privé. D'autant plus que sa mère qui tenait les cordons de la bourse, a accumulé un joli pécule. Pour cela, elle achète un camping-car et sillonne la campagne galloise. Mais, sa rencontre avec le monde extérieur ne se passe pas comme prévu ; et la colère enfouie depuis des années explose et fait des ravages. Merryl supprime des nuisibles. Alors, elle ne comprend pas que les forces de l'ordre cherchent à la stopper. C'est l'inspecteur Milland, ancien de Scotland yard, et son jeune acolyte, un stagiaire, qui s'y collent.

Le roman est superficiel. J'aurais approfondi les relations entre Merryl et sa mère. Les paysages sont suggérés plutôt que détaillés. J'aurais aimé une autre fin qui aurait pu laisser une ouverture.
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L'ordre et le chaos

Mon premier livre de cette auteure que je decouvre a cette occasion.Son style est vif ,sec et nerveux et convient parfaitement au style d'histoire qu'elle nous offre.Ici on suit l'histoire d'un roadtrip qui vire au cauchemar pour sa pauvre inspiratrice.On esrte en haleine de bout en bout grace au talent de l'auteur,un livre a decouvrir d'urgence.
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L'ordre et le chaos

Très bon polar ! J'ai vraiment aimé. Je n'en lis pas souvent. Le thème de cette femme banale qui devient justicière m'a plu. Un bon thriller.
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L'ordre et le chaos

Après avoir lu dix premiers romans dans le cadre du Prix Première, j’avais hâte de pouvoir me replonger dans un policier/thriller. J’ai donc choisi de m’intéresser à ce roman de Maud Tabachnik, ancienne kinésithérapeute, spécialisée dans le thriller politique et féministe. Il était conseillé dans la rubrique « mauvais genre » de l’émission Livrés à domicile du 3 février comme un très, très bon thriller. Alors, je dois tout de suite vous avouer ma déception. J’ai lu plusieurs critiques positives et pourtant, je ne suis pas du tout rentrée dans la vie de cette vieille fille qui décide de partir découvrir l’Angleterre en camping-car. L’écriture dépeint bien la personnalité renfermée du personnage, mais difficile de s’y attacher, en tout cas pour moi. Les seuls chapitres intéressants étaient lorsque l’on passait de l’autre côté du miroir, du côté de l’enquête policière. J’ai beaucoup plus accroché à la personnalité de l’inspecteur Milland qui était un peu plus fouillée. Je trouve que le personnage de la vieille femme aurait gagné a être beaucoup plus approfondi dans l’axe psychologique et pas simplement : « Oh, quel horreur ce machiste, je vais me le faire… ». Surtout qu’à la fin, un certain rebondissement tombe comme un cheveux dans la soupe et n’est, selon moi, pas du tout exploré. Bref, une légère déception… J’aimerais beaucoup avoir d’autres avis, peut-être que j’ai raté quelque chose, mais j’avais l’impression de voir tous les fils du roman à l’avance.
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