AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Maud Tabachnik (442)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Douze heures pour mourir

Excellent thriller politique autour du thème Israël Palestine, haletant jusqu’au bout avec une petite pointe de paranormal inattendu…
Commenter  J’apprécie          30
Douze heures pour mourir

Livre engagé où l'action , somme tout fort banale et pleine de clichés. n'a qu'une place secondaire,

Déception!
Commenter  J’apprécie          00
Douze heures pour mourir

321 pages pour couvrir 12 heures. Un bon suspence, un récit assez crédible. Des enfants juifs et leurs enseignants sont tenus en otage par des terroristes qui sont décidés à mourir. En intrigues secondaires, une histoire d'amour qui se développe et des familles qui s'inquiètent. Un bon récit, mais une fin surprenante qui nous laisse un peu étonné.
Commenter  J’apprécie          00
Douze heures pour mourir

J'avais noté le titre de ce roman et, étant tombé dessus, je l'ai lu pendant les vacances. Il n'est pas très récent, mais son sujet reste d'actualité. La prise en otages d'enfants juifs par des activistes arabes reste un scénario tout à fait vraisemblable, malheureusement. L'auteure n'a pas voulu se centrer sur un huis-clos dans l'école juive. Outre le narrateur (un policier new-yorkais - juif aussi - nommé Rozen, d'autres personnages importants (y compris George W. Bush) peuplent ce thriller. Le carrousel des médias, des politiques et des diverses polices, en face de l'école juive, parait assez crédible. Mais il y a d'autres éléments plus discutables, comme le coup de foudre du policier pour Mary Vinci par exemple.



J'ai noté avec étonnement l'ultime pirouette que fait l'auteure. A l'issue d'un récit qui se veut très réaliste, Maud Tabachnik introduit au dernier moment une bizarre composante fantastique.

Mais au final, Je n'ai pas pris un grand plaisir à lire ce thriller. Il m'a semblé plutôt décevant.
Commenter  J’apprécie          10
Douze heures pour mourir

New York 2004. La ville s'apprête à fêter Noël. C'est le moment choisi par un commando islamiste pour prendre une école juive en otage. 24 enfants, 3 professeurs et un concierge. Les revendications sont simples, et impossibles à rencontrer, comme il se doit : libérer une trentaine de prisonniers, dont les organisateurs de l'attentat du 11 septembre 2001, fournir un bus, un avion, permettre de passer à la télévision pour délivrer le message...

Il est rapidement clair que le commando est préparé à un refus. Ils sont là pour faire un massacre d'innocents. Même si dans leur rhétorique, toute personne n'adoptant pas leur version de l'Islam est coupable. Quel que soit l'âge. Il est assez clair qu'en face, les autorités américaines sont coincées.

Le siège de l'école se met en place. Nous sommes dans le 36è district (cher à Ed McBain, un de mes auteurs fétiches). Et le lieutenant Charlie Rozen est en charge pour le NYPD. Il doit composer avec Higgins, du SWAT, et quelques autres gros bras, ainsi que les politiques, dont Bloomberg, maire de New York. Les négociations sont difficiles. Bush ne veut pas céder, à la manière de Poutine quelques moins plus tôt. Les spectateurs se pressent contre les barrières nadar dressées à la va-vite. La presse est là. Toute l'Amérique est captivée.

En même temps, les commanditaires de cette prise d'otages ont prévu un massacre à l'extérieur en plaçant un américain noir converti à l'Islam parmi la foule, et doté d'une plantureuse ceinture d'explosifs. La technique éprouvée du double attentat, sur le modèle du "on fait péter une première bombe, puis une seconde quand les secours arrivent". L'idée est même de tuer Bloomberg, pourquoi pas? Mais ce converti commence à douter... il ne voit pas ses potes kamikazes.

Maud Tabachnik nous fait vivre ces 12 heures selon les différents protagonistes. Charlie Rozen. Les preneurs d'otages. Le commissariat du 36è. L'Ambassade d'Israël, qui dispose de plans et d'un commando sur place, mais dont les USA ne veulent pas entendre parler.

L'autrice ajoute un aspect romance, qui tourne au fantastique, à l'ensemble de l'intrigue. C'est, à mon avis, une erreur. Cela n'apporte rien au récit et cela oblige l'autrice à une pirouette en fin de livre, dont on se serait réellement bien passé.

L'écriture de Maud Tabachnik est nerveuse, directe. Les pages se tournent à un bon rythme. On ne s'embarrasse pas de détails, et pourtant l'autrice place quelques digressions judicieuse pour nous faire ressentir l'ambiance de Noël dans les quartiers les moins huppées de New York. Les dialogues incisifs. Les situations décrites avec une précision métronomique. Les caractères sont bien étudiés. On s'y croirait. Cela a toutes les caractéristiques de la réalité. Cela sent le vrai. D'ailleurs, on a pu voir au fil des ans que le scénario imaginé par Maud Tabachnik tapait juste pour pas mal d'aspects (pensons aux attentats de Paris). Et là, je me dis qu'il faut un sacré cran en 2003/2004 pour écrire un tel roman, dont l'Histoire nous a montré qu'il ne s'agissait pas d'une fiction. C'est angoissant, car on se dit que cela se passe comme cela dans la réalité. Je comprends le malaise de certains lecteurs peu emballés par une situation qui rappelle trop ce que l'on peut voir aux infos du soir.

Au final, et même si je n'aime pas trop les thrillers politiques, celui-ci passe bien car l'aspect action l'emporte sur la géopolitique. Bref, une machine qui ronronne plutôt bien (à l'exception de cette romance fantastique mentionnée).
Commenter  J’apprécie          100
Douze heures pour mourir

Le 24 décembre, il fait froid Noël se prépare, au commissariat central dans la 36ème rue du Queens, l’équipe de nuit espère une nuit calme. Un appel fait tout basculer. L’Armée de libération d’Al-Qods exige la libération de 30 prisonniers contre des otages, mais pas n’importe lesquels. Des prisonniers dont certains ont participés au 11 Septembre contre des enfants et des professeurs juifs retenus dans leur école.

Commence alors une très longue nuit pour Charlie Rozen flic juif de permanence qui va se retrouver à œuvrer auprès du maire de New-York et des hautes autorités tout en découvrant l’amour d’une femme.

Victimes, terroristes, Maire, Président, policiers, l’action ou l’inaction résident dans le suspens et le point de vue de chacun des protagonistes. Du jeune terroriste qui hésite à tuer des enfants mais qui conditionné depuis l’enfance nourri une haine contre les juifs, de celui qui veut mourir en martyr, de celui qui veut rentrer au pays en héros, de l’anonyme prêt à mourir, de celui qui ne veut pas céder, de celui qui se retrouve confronté à des choix quitte à prendre la place des otages, des parents désespérés, des professeurs qui vont se révéler, de Tel Aviv à New York.

12 heures pendant lesquelles l’humain et la politique vont se côtoyer jusqu’au dénouement final.

Un final d’ailleurs ô combien surprenant !

J’ai apprécié que gravite autour du personnage de Charlie Rozen -le narrateur- plusieurs personnages dont l’auteure nous livre description. On est ainsi pris dans le chaos de ces personnes qui se retrouvent toutes mêlées de près ou de loin à cette course contre la montre. Elle aborde aussi le côté publique et politique de par les officiels.

Un bon suspens lu d’une traite, mon premier roman de Maud Tabachnik qui me donne envie d’aller plus en avant dans la découverte de ses écrits.

Commenter  J’apprécie          10
Gémeaux

Les frères Hunter, des jumeaux abrutis par l'alcool et la violence, sillonnent la Californie, laissant derrière eux quelques cadavres. Génosi, un truand français rate sa mission à Boston, tue une famille et un policier, et part en cavale à San Francisco. Lorsque sa route croise celle des deux frères, la violence monte encore d'un cran...

Sam Goodman, de la police de Boston, est envoyé sur la côte ouest pour mener la chasse à l'homme. Il y retrouve Sandra Khan, journaliste au San Francisco News, qui va l'accompagner durant son enquête.



Maud Tabachnik plonge dans les bas-fonds de la pègre américaine. Le problème, c'est que ses truands, le corse Génosi et les frères Hunter, ressemblent trop à des caricatures. Cela pourrait être acceptable si l'auteur voulait faire passer un message, mais cela ne semble pas être le cas, au-delà d'une dénonciation de la violence gratuite.

Il ne reste donc qu'un roman très noir, où le sang coule à flot, porté par une intrigue un peu trop simpliste. Les seules questions qui portent le suspense sont donc : à quel moment les coupables seront mis hors d'état de nuire et combien de cadavres vont-ils laisser derrière eux ? C'est un peu court...

Pour le reste, on retrouve la qualité d'écriture de Maud Tabachnik. Le livre se lit donc très facilement. Dommage que la caricature des truands l'emporte sur leur psychologie et enlève beaucoup d'épaisseur au roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
Commenter  J’apprécie          381
Gémeaux

Première lecture d’un Maud Tabachnik et même si je n’ai pas été totalement convaincue par Gémeaux je dois dire que tous les éléments y étaient. De vrais vilains, un méchant, un simplet et même un corse pas sympathique pour deux sous. Face à eux un duo flic/journaliste sur lesquels j’aurai aimé en savoir un peu plus. Comme ce sont des personnages récurrents, cela devrait être possible de retrouver le premier livre de la série où ils apparaissent. Ces deux là, sont du genre à traîner de sacrées valises derrière eux, oui mais les quelles ? On retrouve donc le personnage de Sam Goodman, flic ayant une mère juive envahissante, c’est un pléonasme et Sarah journaliste au repos après une dernière enquête fort traumatisante. Pourtant la vie va faire qu’ils vont se retrouver pour travailler ensemble à résoudre une terrible chasse à l’homme qui tourne plutôt mal. Beaucoup de clichés certes mais une belle énergie de desperados avec une scène superbement écrite. Les dialogues sont taillés à la serpe avec des pointes d’humour, et même une histoire yiddish en bonus. L’auteur n’hésite pas à partir dans une direction sensible, moi dès que l’on touche aux enfants ça me bouleverse toujours. Alors, elle n’y va pas avec le dos de la cuillère et j’ai souffert à leur côté. Je n’en resterai pas là car je suis bien décidée à lire d’autres polars de cette auteure.




Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          20
Gémeaux

commencer!



SWING OR SLOW / Rythms'n'Books talks about the flow :

- Tu lis quoi en ce moment?

- Maud Tabachnik, Gémeaux...

- Ah...

- Tu connais?

Nouvelle génération de polar français, Gémeaux place la barre très haut avec son style "no frontière" et "no limite".

"Pas vraiment polie, mais froidement efficace", je reprends les mots du Canard enchaîné pour en faire le slogan de campagne de Maud.

Je l'imagine clope au bec, des années de FBI aux archives, l'oeil sensible, et la main de Lucky Luke, un crayon à la place du gun.

Je suis impressionnée par cet ouvrage ; il en fourre plein la gueule.

On sent toute l'intelligence et la culture de l'auteur, c'est enrichit.

On joue dans la cours des Grands, même si on n'y a pas été invité, et on se retrouve en plein match de tennis avec une bombe entre les cuisses. Le roman est actuel, des sujets sensibles sont déballés, on se retrouve nous aussi violés de toute cette horrible vérité. La construction est entière, les éléments du bouquin sont dignes d'une imagination bien déjantée.

Ames sensiblement sensibles, fermez les yeux à certains passages.

L'univers qu'attribue Maud à ses personnages est franchement super.

Elle intègre l'homosexualité féminine dans une plume désinvolte mais chaste, pour un côté décalé mais pas vulgaire, et j'adore ça! L'auteur a su être originale, dans ses choix, et aussi dans son histoire!

J'ai lu ce roman entre l'Andalousie et la Provence, dans un aéroport, bar, restaurant...

Je n'ai jamais autant suspecté mon voisin pour enlèvement ou homicide. C'est fou ce qu'on devient parano avec quelques mots bien balancés sur le bon tempo, là où il faut. Elle m'a séduite avec son franc parlé, et sa grandeur. Une excentricité audacieuse, qui renforce l'authenticité du roman et sa génitrice.



Le Son à l'image

Coolio "Gangsta's Paradise"

Because everytime I hear this song, I think about my mom.

Mummy, "cooking" don't mean "making food"

Love you Mom
Lien : https://rythmsnbooks.wixsite..
Commenter  J’apprécie          00
Gémeaux

Avec ce premier ouvrage que je lis de Maud Tabachnik, je fais la connaissance de Sam Goodman et de Sandra Khan, duo flic-journaliste qui se forme pour la première fois ici.

Cependant, chacun des deux personnages préexistait dans d’autres romans et c’est là pour moi le premier écueil : il m’est difficile de me sentir proche d’emblée de ces deux héros. Or, visiblement, les présentations sont déjà faites ; pour l’un comme pour l’autre, on nous en dit très peu.



On est dans du roman noir, au style sec, un peu familier par moments, sans grandes descriptions, des dialogues acérés. Ce qu’il faut pour donner du rythme, le livre n’en manque pas. Et puis je l’aurais bien qualifié de roman de gare, pour le format, un peu plus de deux-cent cinquante pages aérées dans la version poche. C’est vite lu. Ce n’est pas forcément un mauvais point, il faut juste savoir qu’on est loin des pavés à la mode Thilliez ou Minier…



L’histoire ne m’a pas vraiment captivée : les méchants sont quand même très méchants, tant pis pour les clichés… Et puis les gentils, torturés dans leur tête comme il se doit de nos jours chez les héros, font des choses plutôt improbables, surtout la journaliste. Mais le tout se tient et on arrive au bout très vite. On referme ce livre qui visiblement nous laisse une porte ouverte pour un autre.



Je remercie Babelio d’organiser masse critique et les éditions De Borée d’y participer.

Commenter  J’apprécie          110
Gémeaux

Flic à Boston, Sam Goodman est dépêché à San Francisco où Dominique Genosi a été repéré. Et Sam est prêt à tout pour arrêter le mafieux français qui a descendu son co-équipier. Mais encore une fois, le coup de filet tourne court et Genosi s'enfuit, semant la mort sur son passage. Sur son chemin, il croise la route des frères Hunter et monte dans leur vieux mobil-home. Gil et Jeffrey Hunter, des jumeaux pas très malins mais qui manient le couteau à la moindre contrariété, ne sont certes pas les associés idéaux pour l'arrogant français, mais ils peuvent être le moyen pour lui de se sortir de l'impasse en montant un gros coup. Car Genosi doit se refaire financièrement, trouver de faux papiers et quitter les Etats-Unis qui ne lui ont pas porté chance. Alors que la police de San Francisco patauge pour retrouver sa trace, Sam embarque son amie journaliste Sandra Khan dans sa traque. La jeune femme, encore secouée par sa récente rencontre avec un tueur en série, ne tient pas la grande forme, mais suivre la cavale meurtrière du trio pourrait être une façon de se remettre en selle.



Nouvelle rencontre entre les deux héros récurrents de Maud Tabachnik. D'abord, Sam Goodman le flic juif de Boston, doté évidemment d'une mère juive qui cherche à le nourrir et à le marier et ensuite la journaliste lesbienne Sandra Khan, basée à San Francisco. Voilà pour les présentations. Du côté des méchants, le corse Dominique Genosi, une pointure chez les mafieux de la Côte d'Azur mais un loser de l'autre côté de l'Atlantique. Lâché par ses collègues locaux, il végète dans des motels miteux, volent des voitures après avoir refroidi leurs propriétaires et finit par s'acoquiner avec des autres losers, les jumeaux Hunter. Tout ce beau monde est bien sûr sans foi ni loi.

Rythme soutenu, beaucoup d'actions mais aucune profondeur. Encore une fois, Maud Tabachnik peine à convaincre. Ici le style sombre dans la vulgarité et les clichés pullulent. Ecrire un polar à l'américaine n'est pas à la portée de tout le monde...
Commenter  J’apprécie          330
Gémeaux

J’avais déjà entendu parler de cette autrice mais n’avais encore jamais rien lu d’elle… et me voilà en train de commencer par le 4e opus d’une série rassemblant le policier Sam Goodman et la journaliste Sandra Khan ! Si l’histoire même est tout à fait compréhensible en tant que telle, on comprend quand même très vite que les deux protagonistes principaux ont déjà eu des contacts et autres aventures, et qu’en plus ça les a marqués. Or, si certaines phrases font vaguement référence à ces événements, on est quand même incapable de les appréhender, et ça laisse la vague impression d’avoir manqué quelque chose, même si c’est sans incidence directe sur cette nouvelle histoire.

Alors, pourquoi commencer par un tome 4 ? Pour les besoin d’un challenge, évidemment ! ;) Il fallait former le mot « gémeaux » avec les lettres du titre : je ne me suis pas foulée…



Et donc, que dire de ce livre déjà un peu « ancien » ? C’est un roman extrêmement noir, il faut avoir le cœur bien accroché car certaines scènes sont réellement atroces, alors qu’elles sont montrées avec un certain détachement, sans aucune nuance et certainement sans aucun sentiment, à coup de phrases généralement assez courtes et très directes. C’est très déroutant !

En fait, on s’approche tour à tour des différents protagonistes : pour les « méchants » c’est par les yeux d’un narrateur omniscient qui se penche soit sur les jumeaux (il n’est jamais question de gémeaux au sens astrologique, en fait…) qui ne fonctionnent généralement qu’en duo, entre Gil le meneur et Jeffrey l’attardé à la suite d’un accident de naissance ; soit sur le bandit corse, Dominique Genosi, qui est tombé de charybde en scylla après un coup foireux sur le sol américain et qui doit se refaire pour pouvoir se venger de ceux qui l’ont laissé tomber ; tandis que pour nos « bons » personnages récurrents, on passe carrément à la 1re personne du singulier, mais parfois c’est Sam Goodman qui parle, et d’autres fois – plus souvent – c’est Sandra Khan.

Or, dès qu’on s’approche des jumeaux ou de Genosi, on entre dans un langage volontairement proche de l’oral et/ou très argotique – ce type même de langage qui accentue le côté un peu vieillot de ce livre, car dans les polars plus modernes, on n’utilise plus (ou en tout cas beaucoup moins) de tels artifices pour faire paraître les méchants à moitié débiles et dès lors encore plus méchants… D’ailleurs, cette imitation de l’oral est assez désagréable à lire (dans n’importe quel type de livre), même si, dans le cas présent, ça ne gêne pas vraiment le rythme. En revanche, quand on est aux côtés du policier ou de la journaliste, le langage est beaucoup plus « classique », même s’il y a çà et là encore quelques dérapages vers une certaine oralité, mais de façon bien moins marquée.



Avec tout ça, je ne me suis vraiment attachée à aucun des personnages. Sam comme Sandra sont sympathiques et, pour ce qui est de Sandra surtout, font naître des sentiments que les « bons » personnages principaux dans un policier sont enclins à susciter. Pourtant, même s’ils sont sympathiques et qu’on aime bien les retrouver, la magie n’opère pas tout à fait – peut-être précisément parce que, en commençant l’histoire au 4e tome, on a manqué les bases, celles-là même qui nous auraient permis de mieux les apprécier au fil des tomes ?

Quant aux autres… Dominique Genosi, à part le fait qu’il porte le même prénom que moi ( !), est vraiment le méchant détestable dans toute sa splendeur, dans ce sens-là il est même très réussi. Gil arrive sur la 2e marche du podium, à peine sauvé par le fait que, à sa façon, et malgré le désert de bêtise et de méchanceté qu’est sa vie, il prend soin de son frère envers et contre tout. Ledit frère, l’attardé Jeffrey, est probablement le personnage le plus « humain », justement à cause de son handicap qui le rend clairement irresponsable même dans les horreurs qu’il commet… mais justement, ces horreurs sont à un tel « niveau » de non-acceptable que, au final, on ne s’attache pas à lui plus qu’aux autres. En fait, c’est un peu comme si les spots étaient tournés tout droit sur les jumeaux, qui sont mis en scène en tant que personnages presque-principaux, et du coup ils ne laissent pas indifférents, ça remue même un peu par moments dans quelque chose qui s’approche d’une pitié un peu navrée, mais on est très loin de l’attachement !



Bref, ce livre n’est pas un coup de cœur dans le genre, mais j’ai trouvé cette écriture très directe assez piquante, une entrée en matière marquante dans l’univers de cette autrice que les différents sites qui en parlent présentent comme atypique, et je veux bien le croire ! Quoi qu’il en soit, ce livre m’a suffisamment interpelée pour me donner envie de découvrir cette fois le 1er livre de la série, ou bien tout autre livre en one-shot, afin de m’immerger davantage dans cette façon originale, certes très noire mais intéressante, de voir le monde.

Commenter  J’apprécie          00
Gémeaux

Entre deux pavés ou en déplacements, j'aime bien lire des polars. Celui là avait l'air intéressant, pas trop gros, il me semblait parfait pour mon emploi du temps actuel assez bousculé ... mais quand il faut recommencer un livre plusieurs fois avant d'accrocher c'est en général mauvais signe.



Peut-être aurais-je du découvrir Maud Tabachnik et ses personnages récurrents Sam Goodman et Sandra Khan, repectivement flic et journaliste dans le premier roman les mettant en scène.



D'emblée, je suis agacée d'en savoir si peu et en même temps, ils me semblent déjà tellement dénués d'intérêt. Le style est sec, limite brutal mais surtout pauvre ... et souvent vulgaire.



Je m'accroche et de chapitres en chapitres je peine. Je finis par me demander de quand date ce livre, tant je me sens décalée avec l'histoire. il y a des polars qui ne vieillissent pas, râté pour celui ci, rempli de clichés.



Et voilà, j'arrive au bout du délai imparti pour la lecture de ce livre (merci Babélio pour cet envoi, merci pour la patience de Nicolas) et péniblement au bout du livre (une chance à peine 270 pages, écrit gros) et on frise la vacuité.



Commenter  J’apprécie          00
Gémeaux

Pas de réel engouement pour ce polar à l’intrigue plutôt classique. J’ai toujours quelques difficultés à entrer dans un livre lorsque les personnages sont récurrents et que je n’ai pas lu les tomes précédents. C’est un peu comme rater le début d’un film ou louper les premiers épisodes d’une série... On se sent comme exclus.



Dans Gémeaux, on retrouve donc Sandra, la journaliste, et Sam, le flic ,qui ont déjà vécu quelques aventures ensemble – aventures dont on devine qu’elles ont été traumatisantes. Dès les premières pages, Tabachnik installe un climat violent : les méchants le sont vraiment, des jumeaux psychopathes, sans foi ni loi, ni beaucoup de cervelle. Sur leur route, ils vont croiser Genosi, un truand français en mauvaise posture. Le trio, pas bien malin (je l’ai déjà dit ?!?), en cavale, va chercher des moyens d’assurer sa fuite. Sa débâcle va considérablement faciliter le travail des enquêteurs mais aura un certain coût pour les malchanceux qui croiseront leur route.

L’ensemble est sans temps mort, sans beaucoup de surprise non plus. Dommage parce que la construction est plutôt intéressante, les héros sont tour à tour narrateurs, ce qui participe au rythme. Je reste un peu sur ma faim et même si l'épilogue ménage du suspens, je ne pense pas lire le prochain tome.



Roman reçu dans le cadre d’une Masse critique : de chaleureux remerciements aux éditions De Borée et, bien évidemment, à Babelio qui nous fait découvrir livres et auteurs !

Commenter  J’apprécie          50
Groupe Tel-Aviv

Découvert par hasard chez mon bouquiniste de proximité. C’est du très noir, tant pour l’histoire que pour dessin de Toshy, superbe (il me rappelle un peu Munoz). Les mafias sont impitoyables, celle de Tel Aviv n’échappe pas à la règle. Groupe Tel-Aviv est publié par Le masque, collection Petits heurtes... qui ne sont ni entre amis, ni ceux d’Agatha Christie.
Commenter  J’apprécie          10
Home, sweet home

C'est noir. Ca on le sait dès la lecture de la 4ème couverture. Ce qu'on nous annonce moins, ce sont les thèmes récurrents qu'on retrouvera dans chaque nouvelle. (Car oui, il s'agit en fait d'un recueil de 7 nouvelles). Ok, comme annoncé ça tourne autour de la famille, de la + modeste à la + aisée.



Mais ce qui m'a marqué, c'est que ce déchainement d'hypocrisie et de haine, plein de traîtrises et de coups bas, est clairement marqué par 2 facteurs, toutes classes sociales confondues:



- Une personne qui (a) subi(t) une/des injustice(s), qui est foncièrement malheureuse et cherche à se venger par tous les moyens, sa vengeance le dépassant bien souvent et allant au-delà de l'imaginable.



- Le 2ème moteur, des + flagrants, c'est l'argent. Clairement. L'argent gouverne le monde, et certains tueraient père et mère "pour un peso de plus"...



Le constat est sans appel: oui, il y a quelque chose de pourri au sein de l'humanité. Gardons le à l'esprit, mais sachons aussi nous ouvrir à ce que les hommes peuvent avoir de foncièrement HUMAIN. Peu avant de lire "Home, sweet home", j'ai lu plusieurs romans de Gilles Legardinier, qui lui s'attache à nous montrer cette face lumineuse de nous-même. Personne n'est tout gris, ni tout noir (quoi que des fois...)
Commenter  J’apprécie          10
Home, sweet home

Contrairement au résumé de la 4ième page de couverture, il s’agit de nouvelles dont l’ambiance est assez noire mais également satyrique. Dans l’ensemble, j’ai apprécié cette lecture qui se lit rapidement.
Commenter  J’apprécie          30
Home, sweet home

il y a maintenant des années que j'ai lu ce livre.

je ne l'ai jamais oublié, 2 nouvelles en particulier.

il est noir, mais tellement bien écrit avec des histoires qui

demeurent gravées au fond de ma mémoire,

chapeau!

Commenter  J’apprécie          30
J'ai regardé le diable en face

Sandra Khan ,une journaliste de San Francisco est envoyée à Cuidad Juarez au Mexique pour enquêter sur les meurtres de femmes restées impunis .Elle va vite se rendre compte que la corruption règne dans la ville et que le sort de ces femmes n'intéresse pas les autorités locales noyautées par les narcotrafiquants. Un bon polar .
Commenter  J’apprécie          200
J'ai regardé le diable en face

Je me souviens avoir été fortement impressionné par cette cruauté faite aux femmes (presque insoutenable). Un livre choc qui se déroule au Mexique.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Maud Tabachnik (1946)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "La vie à fleur de terre" de Maud Tabachnik.

Comment s'appelle le nain ?

Lucas
Ficelle
Rouget

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : La vie à fleur de terre de Maud TabachnikCréer un quiz sur cet auteur

{* *}