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Critiques de Maud Tabachnik (442)
Ne vous retournez pas

«Ne vous retournez pas» de Maud Tabachnik est un roman bien noir qui superpose les histoires de 3 personnes à Milwaukee, USA où l’atmosphère a bien changé depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Tout d’abord, Frederic Lacy, un serial killer, qui parsème de meurtres atroces son parcours à travers le Canada et les Etats-Unis. L’auteur s’est inspirée d’Albert Fish qui, dans les années 30, a tué près de 400 personnes avant d’être arrêté.

Le second, Stan Levine, flic renfermé, pas vraiment sympathique, arrivé depuis peu à Milwaukee. Le tueur est une vieille connaissance du flic. Leurs destins se sont croisés dix ans auparavant à New York, dans une confrontation sanglante où sa fille a été massacrée par Lacy Depuis le policier, quitté par sa femme et ses deux autres enfants, traîne le chaos de sa vie et commence à retrouver un peu le goût de vivre à Milwaukee. Mais le psychopathe refait surface et signe son retour par deux meurtres monstrueux.

Le dernier est un agent du FBI infiltré dans les milieux islamistes de Milwaukee pour mettre à jour un réseau terroriste prêt à frapper.



En quelques jours, Milwaukee ressemble à une ville en état de guerre.



Avec ses chapitres courts, son écriture vive et nerveuse mais efficace, Maud Tabachnik nous entraîne dans un récit haletant où les évènements se chevauchent, s’entremêlent.

Si l’histoire tient la route, les personnages donnent pourtant dans le cliché et j’ai éprouvé du mal à m’y attacher.



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Ne vous retournez pas

Stan Levine (le héros du Cinquième jour) vient d'être nommé au commissariat principal de Milwaukee. Depuis huit ans celui qui a été l'un des flics les plus gradés de New York a quasi disparu, errant comme un zombie à la recherche du psychopathe qui a tué sa fille.



Alors qu'il entrevoit enfin la possibilité de vivre et peut-être d'aimer resurgit Nichols, alias Lacy, qui signe son retour par deux meurtres horribles.





Au même moment des attentats islamistes frappent l'Amérique profonde, que l'agent double Dan Barrilan du FBI ne parvient pas à éviter. Pour Nichols c'est un nouveau signe de Dieu qui va lui permettre de défier Levine et d'accomplir sa grande oeuvre de rédemption par le sang...



Mon avis :



Deux histoires côte à côte, aussi intéressantes l'une que l'autre, mais pourquoi les superposer ?



Un tueur intéressant mais qui perd vite les pédales, de même que l'islamiste convaincu. Sans doute est-ce là que réside l'intérêt de ce roman avec lequel j'ai passé un bon moment.



L'image que je retiendrai :



Un homme partagé entre deux femmes qu'il aime et qui ne peut se décider.


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Ne vous retournez pas

Ne lisez pas ce qui suit si vous n’avez pas lu le 5ème jour du même auteur !

Stan Levine, détruit par la mort de sa fille qui a été tuée par Edgar Nichols dans d’horribles circonstances, a tout perdu.

Sa femme l’a quitté , est partie avec ses deux autres enfants et il a été muté à Milwaukee où personne ne le connaît.



8 ans ont passés et Stan, devenu entre temps le flic torturé qu’il n’était pas dans le premier opus, recherche inlassablement l’assassin de sa fille, jusqu’au jour où ce dernier réapparaît à Milwaukee, sa ville natale ( et également celle de Jeffrey Dahmer, “vrai” tueur en série célèbre….).

Les meurtres atroces recommencent.



Au même moment, des attentats islamistes frappent Milwaukee et Stan mène double enquête.

Il est persuadé que Nichols est revenu pour le piéger.

A juste titre…



Je me suis demandé au départ, ce que venaient faire ces histoires d’attentats en plus de la trame principale !

L’auteure a choisi délibérément de traiter ce thème un chapitre sur deux. Très intéressant au demeurant, mais je trouvais qu’elle s’égarait.

Et pourtant non, bien au contraire !



Edgar Nichols, le tueur, est un croyant complètement dévot et adepte de la punition corporelle poussée à son paroxysme.

Il pense être un “envoyé de Dieu”.

Bien sûr, le parallèle devient évident avec les islamistes. Il trouve même que ces derniers ont des raisons pour punir ces “infidèles”.



Au final, on comprend que Maud Tabachnik tente de démontrer à quel point la foi aveugle et extrême peut être dangereuse et destructrices pour toute religion.

Enfin, comprendra qui voudra ..



J’ai beaucoup aimé ce second opus, justement grâce à cette parabole, toujours d’actualité !

Je conseille fortement.


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Ne vous retournez pas

Suite et fin des aventures de Nichols, surnommé le tanneur,tueur psychopathe le plus déjanté de tous les temps qui officiait dans le 1er opus "Le 5 ème jour" .

"Ne vous retournez pas" commence avec sa cavale pour échapper à la justice , après avoir détruit la carrière et la vie personnelle de Stan Lévine, l'un des plus grands flics de New York.

Parcourant les villes où des meurtres sordides se profilent, Stan se "pose" à Milwaukee dans la ville natale du sociopathe.

En parallèle, une cellule terroriste et ses attentats perpétrés dans cette ville nous entraînent au coeur du fanatisme et de ses ravages.On y découvre Dan Barrilan ,agent double d'origine iranienne s'infiltrant au sein de cette macabre organisation.

Si dans son premier opus , Maud Tabachnick nous disséquait l'âme torturé de Nichols,dans ce deuxième roman ,malgré les 2 meurtres atroces perpétrés par ce dingue, L'auteure préfère nous dévoiler les rouages assassins des terroristes , fanatiques religieux qui sont , de ce fait , proches des tueurs en série.



" Ils ne sont jamais heureux (...) que lorsqu'une population est terrorisée . Ils sont pareils aux terroristes avec d'autres motivations".



Deux romans particulièrement intéressant " le 5 ème jour" et " Ne vous retournez pas" où vous plongerez au coeur du mal.😉
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Ne vous retournez pas

Frederich Lacy vient d'arriver à Akron, Ohio, où il a trouvé un travail de serveur après avoir des années en cavale dans des communautés marginales au Canada. Tueur en série aux pulsions sadiques, il a réussi à échapper à la police grâce à son intelligence et à sa prudence. Stan Levine, lui, est inspecteur de police à Milwaukee où il a atterri après des années à rechercher Edgar Nichols, un tueur en série ayant sévi à New York plus de dix ans auparavant et qui a tué la fille de Levine, qu'il avait pris en otage pour défier l'inspecteur. Séparé de sa femme, ne voyant plus ses autres enfants, Levine est désabusé et sans espoir mais Milwaukee est secouée par une vague d'attentats terroristes, monopolisant les forces de police et Stan Levine apparaît à la télévision dans le cadre de cette enquête. Frederich Lacy, le voyant, décide de rejoindre Milwaukee et commet un meurtre qui va rappeler des souvenirs horribles à Levine …

J'avais découvert l'inspecteur Stan Levine et le tueur en série Edgar Nichols dans Le cinquième jour, un de mes polars favoris (lu bien avant la création de ce blog). Ce roman est une sorte de suite car l'auteure met à nouveau en scène ces deux personnages, avec, en toile de fond, une Amérique en proie à des attentats islamiques. Il y a donc deux histoires qui vont se développer dans le polar : la traque et la confrontation de Nichols et Levine et la vie d'un agent du FBI infiltré dans les milieux islamiques. J'ai trouvé que le contexte ancrait bien l'ensemble dans notre époque, augmentant aussi les dangers et les possibles rebondissements dans l'histoire. Mais malgré un partage assez équitable entre ces deux aspects du livre, j'ai trouvé que l'histoire des attentats paraît secondaire, moins travaillée et surtout avec un final qui m'a paru un peu précipité et peu développé alors qu'il m'est apparu facile de m'attacher à l'agent du FBI infiltré. Le thème principal du polar reste donc le tandem Levine-Nichols mais, si j'avais trouvé Nichols particulièrement tordu et réussi dans Le cinquième jour, il m'a semblé plus pâle, plus « quelconque », même si l'auteure s'est à nouveau inspirée de certains tueurs en série et de certains évènements ayant eu lieu et que quelques scènes soient violentes et très graphiques. Peut-être que je deviens de plus en plus blasée ! Ou bien Nichols a vieilli et paraît moins enclin à tuer ! Bon, j'ai quand même dévoré le roman et il est intéressant de voir les deux hommes à nouveau en concurrence. Mais je continue à préférer nettement Le cinquième jour, bien plus puissant émotionnellement.
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Ne vous retournez pas

En bref, c'est une bonne suite qui permet de mettre un point final à l'enquête principale du Cinquième jour. Malgré quelques défauts que je reprochais déjà à Maud Tabachnik tels qu'une enquête secondaire inutile, cette lecture me permet de revoir mon avis sur l'auteur à la hausse.
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Ne vous retournez pas

Maud Tabachnik, la Connolly au féminin, livre avec ce roman une œuvre qui réunit toutes les qualités de ses précédents thrillers. Stan Levine, flic brillant de New York dont la vie avait été pulvérisée par l'enlèvement et le meurtre de sa fille, revient sur le devant de la scène. Des années après, la découverte du cadavre torturé d'une jeune fille réveille en lui les souvenirs les plus sombres, les instincts les plus désespérés et la certitude que Nichols, le psychopathe qui l'avait défié, était de retour. Les scènes de crime sont un mélange macabre de terreur et de sadisme, le serial killer évoluant vers une monstruosité toujours plus abjecte. Les bas-fonds new-yorkais, déjà glauques, prennent une dimension terrifiante. Et pourtant, malgré l'horreur, on en redemande Plonger dans un Tabachnik exiged'avoir le cœur bien accroché. Entre Levine, le flic désespéré hanté par son passé, et Nichols, le monstre froid orchestrant le chaos, le duel s'annonce sanglant, glaçant. L'auteure déploie ici un grand art du suspense, emmenant le lecteur dans une spirale infernale où l'obscurité reste la seule compagne. « Ne vous retournez pas » offre une plongée vertigineuse dans les abysses de l'âme humaine, où se mêlent le génie du crime et la folie sans limites.

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Ne vous retournez pas

Je n'ai pas réussi à aller au bout de ce livre.

Trop caricatural le flic qui a perdu sa famille car victime d'un tueur en série. Trop cliché j'en ai marre de ce type de roman mais ce n'est que mon avis...
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Ressources humaines



Les femmes sont diaboliques. Et j'en ai la preuve.

L'évêque Saint Denis d'Alexandrie n'a-t-il pas dit : "La femme qui a ses règles ne doit pas s'approcher de la Sainte Table, ni toucher le Saint des Saint, ni aller dans une église, mais doit prier ailleurs." ? Alors certes c'était au troisième siècle après Jésus-Christ. L'église a bien évolué d'une dizaine d'années depuis.

Pourquoi les femmes réglées sont-elles considérées comme impures ?

"Les raisons de cette impureté varient d'une culture à l'autre. Pour certaines, les règles représentent un danger. Les saignements ont des pouvoirs maléfiques et démoniaques. La seule présence d'une femme menstruée pouvait apporter la malédiction, la maladie et la mort à ceux qui s'en approchent. Son seul regard était considéré comme dangereux. Pour d'autres, le sang des règles était perçu comme un petit avortement, comme un échec de grossesse qui nécessitait une période de deuil. Enfin, dans certaines religions, les menstruations étaient associées à une maladie liée à l'imperfection de la femme." ( source : hannahpad.fr )



Pour tenter de contrer ces rivières de sang entre les jambes, Vania accompagne les femmes dans leur quotidien en leur donnant confiance grâce à ses protège-slips, serviettes hygiéniques et produits de toilette intime. Les serviettes hygiéniques Vania Optima Air sont lancées dans l'édition de nouvelles… en tout cas, pendant six semaines, de mi-mars à fin avril 2011 ! 6 auteures féminines connues relatent 6 tranches de vie très féminines ; à découvrir en cadeau dans ces paquets de serviettes extrafines.

6 femmes, 6 histoires, 6 semaines. le chiffre de la bête.



Et c'est en effet satanique que de réserver ces livres-fascicules ( 9 centimètres sur 7 ) à la gente féminine pas encore ménopausée. Jamais je n'ai eu droit à des nouvelles gratuites en achetant de l'après rasage ou des préservatifs. Après on s'étonne que les hommes lisent beaucoup moins ! Encore faudrait-il nous donner l'opportunité d'accéder à la culture. Qu'est-ce que je vais faire de tampons, moi ?

Isabelle Alexis, Virginie de Clausade, Carole Fives, Barbara Israël, Agnès Michaux et Maud Tabachnik sont les six femmes qui ont comploté avec Vania éditions.



Maud Tabachnik, monstre du roman noir dont le premier roman a été publié en 1994 bien avant l'avènement du polar féminin en France, a eu des propos sans équivoques lorsque je l'ai rencontrée au salon du livre de Bondues. Les filles sont bien plus intelligentes que les garçons, a-t-elle dit à ma nièce avec un sourire sardonique, effrayante avec ses énormes bagues tête de mort. ( J'en rajoute un peu : Extrêmement sympathique cette auteure mais son style était un peu déconcertant. )



Ressources humaines est une longue nouvelle assez noire ( pas la plus méchante de Tabachnik mais il ne faut pas s'attendre à exploser de rire toutes les deux pages ) et, par la force des choses, très féministe. C'est pas pour rien qu'elle était vendue ainsi, sous le manteau.

"Elle a toujours milité pour la liberté des femmes."

Pour autant, le sujet reste grave et hélas toujours d'actualité puisqu'il concerne le harcèlement sexuel et la disparité des salaires entre hommes et femmes au travail.

"Les femmes devaient prouver sans cesse leur valeur et en faire trois fois plus que leurs homologues masculins tout en étant payées un quart à un tiers de moins qu'eux, à qualification égale."

L'amélioration se fait cependant petit à petit, puisque c'est à compter du 23 octobre, symboliquement, que les femmes commençaient à travailler gratuitement en 2011, le 05 novembre en 2019... le 03 novembre en 2021. Ah non en fait ça ne progresse pas toujours... Après je suis mal placé pour en parler, étant fonctionnaire je gagne absolument pareil qu'une collègue du même grade et du même échelon. Et heureusement. Pour ce qui est de la compétence et de la volonté, c'est encore un autre débat.

J'ai eu autant de chefs femmes que de chefs hommes. Ce qui est sûr en revanche c'est qu'à ce niveau hiérarchique, j'ai connu l'excellence des deux côtés et la paresse de fin de carrière uniquement chez quelques individus du soit-disant sexe fort.



Vous connaissez le syndrome de Peter ?

"Cela coûtait moins cher à une entreprise de promouvoir un élément médiocre que de le licencier".

Du nom de son concepteur Laurence J. Peter, il désigne la façon dont on gravit les échelons dans une entreprise jusqu'à arriver à un poste sur lequel on ne sera plus capable d'assurer. Ce qui explique avec un humour un peu grinçant pourquoi autant de personnes dans les hautes sphères d'une société sont maintenues à un poste à responsabilités qu'ils sont incapables d'assumer.

C'est ainsi qu'arrivera dans le siège d'une multinationale basée à Paris le nouveau directeur des ressources humaines, l'ignoble misogyne Jean-Louis Germon. Qui en plus d'être incompétent a un comportement indécent avec sa secrétaire, la gentille et sensible Marine Coirrez.

"En bref, lui dit-elle, toutes les raisons lui sont bonnes pour la frôler, la toucher, la presser."

Alors c'est peut-être quand même un peu manichéen. Trois femmes jouent un rôle important dans cette histoire : La victime, la cadre supérieure et la femme libérée et décomplexée. Et un seul homme : le gros porc visqueux vieux, salace et amoral. le DRH de surcroît pour ne rien arranger.

Un peu con aussi, heureusement pour la morale sauve de cette nouvelle aux accents dramatiques.

Vu son format, l'histoire est trop courte pour ne pas être un peu stéréotypée. Force est d'avouer cependant qu'elle reflète bien la réalité où tous les jours des hommes sont licenciés pour harcèlement, trop stupides pour se rendre compte par eux mêmes que leur comportement déplacé met mal à l'aise, que leurs mots, leurs gestes font souffrir. Et il y a bien sûr des cas où personne ne s'est rendu compte de rien avant qu'il ne soit trop tard.



Je crois que c'est Sonja Delzongle qui disait dans une émission sur le harcèlement dans le monde éditorial que malgré ce que faisaient les mouvements féministes de manière respectable, le changement dans les mentalités devrait passer par une prise de conscience masculine avant tout. J'ajouterais que les religions feraient bien de montrer le chemin elles aussi. Pour ma part l'égalité des sexes et le respect mutuel a toujours relevé de l'évidence.



Bientôt, en exclusivité avec Nivea Men crème, retrouvez sept nouvelles inédites de Thilliez, Chattam, Bussi, Musso, Houellebecq, Levy et Minier pendant sept semaines, dans la limite des stocks disponibles.

Nivea Men crème a une formule non grasse et ne laisse ainsi pas de sensation collante sur votre peau. Vite appliquée et vite absorbée, sa texture légère est idéale pour les hommes pressés.

Pour nous, les hommes.

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Scène de crime

Maud Tabachnik nous offre 17 nouvelles. Ce genre renaît, des recueils sont désormais régulièrement publiés pour notre plus grand plaisir et celui de Maud Tabachnik est une belle réussite : voyages et suspense sont aux rendez-vous. Laissez-vous surprendre, une nouvelle le permet, en quelques phrases.

Des scènes de crime il y en a partout, en Chine, en Palestine, au Groenland, au Congo, et même dans des pays imaginaires ce qui permet de s’interroger sur ce qu’est un crime. Faut-il toujours un cadavre ? Ne pas permettre d’aimer n’est-il pas un crime ?

La vengeance motive le crime et alors des personnes ordinaires peuvent tuer, une enfant, une épouse délaissée par son mari. Une vengeance guidée par de stupides sentiments erronés peut conduire à des drames comme celui de Yacine et Yasmina. J’ai trouvé également que la vengeance de Sofia était inappropriée.

Avec l’auteure j’ai fait connaissance avec l’Afrique noire dont les traditions sont autant d’entraves à la lutte contre le sida. J’ai fréquenté des établissements de luxe à Paris durant un joli mois de mai, bien sanglant. J’ai été désorienté dans Barjols la ville du bonheur. Si j’étais une femme, je me méfierai de Natacha.

Les récits sont violents et bouleversants car Maud Tabachnik dénonce. Je les ai aimés car ils sont dépaysant et attisent notre curiosité ce qui contribue à mieux connaître pour mieux comprendre. Une petite moralité pour finir : ce n’est pas toujours le cadavre qui fait le crime.


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Scène de crime

Dans ce livre, j'ai pu y découvrir 17 nouvelles noires, 17 histoires très différentes. J'avoue ne pas lire ce genre de livre, mais comme d'habitude, je me suis essayée à l'aventure.



C'est difficile de vous parler de ces dix-sept histoires, car elles n'ont rien en commun les unes avec les autres. Certaines sont plus sombres que les autres et j'ai apprécié cette diversité qui m'a fait découvrir une palette intéressante du genre. Ces nouvelles sont surprenantes par leur déroulé et leur dénouement. C'est agréable à lire !



Maud Tabachnik a une écriture vraiment sympa et très facile à suivre. Elle a su m’entraîner avec plus ou moins de facilité dans son univers. Je dois avouer avoir sauté certaines histoires qui ne m'ont pas vraiment intéressée.



J'ai beaucoup aimé la couverture que je trouve superbe !



En bref: Un recueil de 17 nouvelles plus ou moins noires que les fans du genre apprécieront !
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Scène de crime

Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.



Ce roman est un recueil de nouvelles à ma grande déception et je dois dire que je ne l’ai pas sous les yeux et j’ai oublié de marquer le titre des nouvelles d’ailleurs pour vous les raconté une par une, donc ce sera un résumé du livre entier. (Peut-être même que je vais faire comme ça maintenant pour les recueils de nouvelles tient !)



Comme vous vous en doutez, les nouvelles c’est trop court ! Et celle-là n’échappe pas à la règle. Cela m’a un peu laissé sur ma faim mais ce fut quand même assez entraînant comme histoires. Leur fil conducteur reste la vengeance et l’auteur a bien su la transmettre à travers toutes ses nouvelles. Ce que j’ai aimé surtout dans ce roman est l’évolution des ...
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Scène de crime

Un recueil de nouvelles comme je les aime! C'est une tuerie! J'ai vraiment aimé cette lecture, je suis déçue que ça s'arrête, j'en veux encore! Je vais vous dire un mot sur chaque nouvelle car elles sont toutes différentes et mes sentiments pour chacune diffèrent également.



"La maison au fond des bois" est un vrai suspense, ça aurait pu faire un terrible roman très tendu, très intrigant. On ne soupçonne pas du tout ce qui va se passer...



"Une femme ordinaire" est géniale! Une femme se bat pour survivre malgré qu'on l'ait délaissée, elle va trouver la force de se battre pour sa voisine, une vieille femme malade...



"Le petit timonier" est vraiment très courte mais très intense. Parfaite!



"En attendant le bonheur" nous emmène dans un endroit parfait où tout le monde est gentil et serviable. C'est bizarre et inquiétant mais c'est tellement bon à la fois. Mais où cet homme a-t'il bien pu mettre les pieds?



"Dieu reconnaitra les siens" et "Équateur" ne sont pas les meilleures mais elles ont le mérite de nous faire réfléchir... Des histoires de familles compliquées, une liberté à trouver, une place à prendre, des choix à faire...



"Explosions" nous raconte l'histoire d'une femme dévastée par la mort de sa fille, une vengeance glaciale.



Dans "Deux sur la banquise", nous suivons un père et son fils, jaloux l'un de l'autre, haineux, qui poursuivent un ours sur une banquise pour le tuer et l'offrir à la femme qu'ils aiment : la même... J'avoue que j'ai été déçue de la fin...



J'ai adoré la jeune fille intelligente mais très vicieuse dans "L'enfer maman".



"Ressources humaines" relate des faits qui arrivent bien trop souvent malheureusement. Vraiment bien écrit!



Avec "Natacha", je me suis fait bernée par l'auteur qui a magnifiquement réussi à me tromper complètement. Bravo!



"Paris au mois de mai" est tout simplement époustouflant! C'est l'histoire d'une femme, tueuse à gages...



Avec "Scène de crime", on s'attend à une longue et difficile enquête, et finalement... non!



J'avoue ne pas avoir très bien compris la finalité de la nouvelle "Un heureux évènement".



Pour la nouvelle "Tous comptes faits", je dois dire que je suis déçue de la fin, l'histoire ne parait pas terminée c'est dommage.



"L'héritière" nous raconte une magnifique histoire d'héritage et de vengeance préparée longtemps à l'avance... Machiavélique!



Et pour finir, "Fin de parcours" termine parfaitement ce magnifique recueil que j'ai lu avec un réel plaisir!



Toutes ont un détail commun, toutes ont une fin renversante, inattendue, parfaite. Quel pur bonheur de lice ce recueil! Je le conseille vivement à tous les fans de suspense, de sang (ou pas!), de peur, de vengeance, de méchanceté... Bref, je le conseille à tous car cette auteur a un réel talent! A découvrir de toute urgence!
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Scène de crime

Résumé : Une petite fille apparemment tranquille contre deux agresseurs… Une femme au foyer un peu trop modèle… Un amoureux en transit dans un village dont on ne revient pas… Un jeune homme à principes, sauf pour lui-même… Une mère aimante qui veut protéger sa fille… Gus, Natacha, Fatima, Pierre, Stéphanie, Sophia ont pour moteur la révolte, la réflexion et l’intelligence. Au péril de leur vie. Ou de celle des autres.



Arrêtés par les dieux ou le destin, quel peut être leur futur lorsque le présent se fait trop lourd, trop injuste, trop violent ? Tuer ne devient-il pas alors la solution la plus limpide pour faire le vide devant soi ? À l’intérieur des histoires réunies dans ce recueil, Maud Tabachnik explore ses thèmes de prédilection : la colère souvent salvatrice de ces personnages les amène parfois en prison, mais la rédemption n’est jamais impossible.



Dix-sept histoires noires et abrasives, sous la plume d’une Maud Tabachnik implacable et lucide.



Commentaires : Maud Tabachnik a publié une trentaine de romans. J’ose espérer que la qualité éditoriale de cette production a été supérieure à celle de Scène de crime : phrases incomplètes, mots et caractères manquants, ponctuation déficiente. Tout à fait inacceptable de la part d’une maison sérieuse comme les Éditions De Borée qui nous a habitués à produits de facture soignée. Dans ce cas-ci, j’ai eu l’impression d’avoir entre les mains une réalisation expéditive pour une auteure prolifique. Heureusement que j’ai reçu le livre en service de presse, car j’aurais demandé à mon libraire qu’il me rembourse les 25 $ (17,90 euros). Dans de telles circonstances, il est difficile d’apprécier une œuvre littéraire qui exige une rigueur dans l'écriture. Je suis bien placé pour en parler.



Cela dit, je n’ai malheureusement pas été emballé par l’ensemble de ces nouvelles noires. L’accroche de la quatrième de couverture était prometteuse. Avec la première nouvelle (La maison au fond des bois), l’auteur livre la marchandise avec son suspense jusqu’à la chute finale. L’enfilade des autres textes est plus ou moins noire, à mon goût. Quant à la dernière (Fin de parcours), elle est, ma foi, des plus originales. Ce recueil a au moins pour qualité la diversité thématique des récits ayant pour thème la vengeance. Je devrai peut-être me plonger dans un des plus récents best-sellers de Maud Tabachnik (Le Cinquième jour, Ne vous retournez pas ou L’Impossible définition) qui, dit-on, se sont hissés au rang des meilleures ventes, afin de livrer un avis qui lui rende justice.



L’idéal est de vous faire votre propre idée.



Ce que j’ai aimé : -



Ce que j’ai moins aimé : -
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Scène de crime

je ne suis pas fan des nouvelles ; je ne connaissais pas l'auteur donc une occasion de se faire une idée sur ses écrits.

Je reste très mitigé sur cet opus de 17 nouvelles assez inégales, quelques unes sont même à lire en diagonale.

Je testerai un autre livre de l'auteur en attendant je suis loin d'être conquis par ces nouvelles sortie d'un tiroir oublié pour faire le livre annuel surement.
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Scène de crime



Pour qui aime les histoires courtes , ce recueil de 17 nouvelles ayant toutes pour thème la vengeance est parfait. De quoi lire sans s’en rendre compte des histoires plus stupéfiantes les unes que les autres. On est dans le grand bain dès la première nouvelle intitulée « la maison au fond des bois » j’ai adoré le rythme court, soutenu et haletant. Je suis certaine que parmi tous ces scénarios vous allez en aimer certains plus que d’autre, ça a été le cas pour moi. Si vous aimez avoir peur, vivre un suspense intense, rencontrer de vrais méchants et goûter au sentiment de vengeance, ce livre rempli parfaitement le contrat. C’est l’occasion pour ceux qui ne connaissent pas encore Maud Tabachnik de découvrir son talent d’auteure de thrillers, de romans noirs allant parfois aux extrêmes limites de la folie humaine personnellement j’adore sa capacité à nous parler de colère noire, de rédemption, de vengeance tout ces thèmes qui font parfois dévier les comportements normaux des gens dits normaux. Je ne m’attarderai pas sur le contenu des nouvelles unes par une mais juste vous dire ici que certaines sont touchantes, émouvantes ou encore révoltantes. Toutes ont de l’originalité et la diversité des thèmes est très agréable à découvrir au fil des pages et le plus c’est de découvrir ce qui les relie. La dernière nouvelle « Fin de parcours » est renversante et vient clôturer à la manière d’un feu d’artifice final. La couverture du livre est magnifique, un très bon moment de lecture à picorer selon les envies. Bonne lecture.


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Scène de crime

Maud Tabachnik nous a concocté un recueil de 17 nouvelles dont le fil conducteur est la vengeance.

J'ai un problème avec les nouvelles, j'aimerais que certaines d'entre elles soient un roman tant elles sont addictives.

Celles de l'auteur ne font pas exception et j'ai regretté leur brièveté.

Les récits sont percutants, parfois violents.

Avec sa plume toujours aussi tranchante, la romancière nous prouve que des personnages lambda peuvent se transformer, selon les circonstances ou la cupidité, en êtres machiavéliques sans aucun scrupule.

Une petite confidence: j'ai eu un coup de coeur pour la première histoire.
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Scène de crime

Un petit mot sur la première de couverture que je trouve superbe. Même si on ne voit pas de fil conducteur dans l'immédiat, au fil des pages, vous comprendrez tout le sens de cette magnifique couv'.







Des morts en série condamnés par la médecine, une mère au foyer un peu trop parfaite, un taulard en quête du sens de sa vie, un amoureux transit dans un village dont on ne revient pas... Qu'est-ce que ces histoires, ces personnes ont en commun ? Leur moteur est la révolte, la vengeance...







L'auteur nous a crée un recueil de dix-sept nouvelles intéressantes, certaines plus que d'autres. Le problème des recueils en général, c'est qu'ils sont souvent inégaux. Les nouvelles les plus intéressantes pour moi comme par exemple la mère au foyer presque parfaite sont beaucoup trop courtes pour moi tandis que des nouvelles comme le taulard qui est à la recherche de soi, j'avais hâte qu'elle se termine !







Certaines nouvelles se suffisent à elle-même, l'auteur a su insuffler l'essence de vie nécessaire pour la rédaction de ces derniers. Les nouvelles sont parfois dures, violentes. La vengeance n'a pas de vie, n'a pas de tristesse mais n'a qu'une fatalité : faire du mal à l'autre, quoi qu'il arrive ! Du moment que la vengeance est assouvie, si on y passe aussi, ce n'est qu'un mal pour un bien.







Je ne connaissais pas la plume de l'auteur qui est une totale découverte pour ma part. Pour tout vous dire, je n'ai pas été déçue, j'ai même été agréablement surprise. La plume est vive, caractérielle, bien travaillée. Les personnages sont bien travaillés malgré le fait que ce soit des nouvelles.







La force de ce recueil est qu'elles sont toutes différentes des unes, des autres même si elles ont le même fil rouge.







Si la vengeance est un plat qui se mange froid, ici, elle se mange limite congelée. Certaines histoires auront un peu de mal à être digérée par des personnes sensibles.







Si vous aimez les histoires aussi noire et sombre que la vengeance, vous trouverez votre bonheur avec ce recueil.




Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Scène de crime

Je remercie les Editions De Borée avec lesquels j'ai remporté ce livre lors d'un concours qu'ils avaient organisé sur leur page FB.



Je suis très heureuse d'avoir découvert cette auteure par ce biais. Et oui, elle écrit des thrillers et autres romans depuis plus de 20 ans et pourtant je ne m'étais jamais penchée sur ses écrits. Et bien ce recueil de nouvelles m'a mis l'eau à la bouche et je compte bien dévorer un de ses livres prochainement.



Ici 17 nouvelles ayant pour fil rouge, la mort, le crime, la tension extrême qui entoure l'acte en lui même, qu'il soit légitimé ou non avec des circonstances atténuantes ou pires encore, Maud Tabachnik explore les sensations qui peuvent nous traverser, l'empathie naturelle qui émerge ou encore l'horreur absolue d'une situation qui ne peut que finir en drame.



Les scènes sont claires dès le début, on se sent parfaitement intégré dans l'histoire, on sait à qui on a affaire, souvent, même si la finalité est surprenante, toujours. Tout se joue sur la psychologie des personnages, différentes à chaque nouvelle, homme, femme, enfant. Tous y passent, tous réagissent de par leurs propres ressentis particuliers pour se dire, en tant que lecteur, que dans une même situation, qu'elle aurait bien pu être notre réaction à nous.



Ce recueil se lit sans lâcher une page, il est flippant, mordant et ces nouvelles étaient un régal pour moi qui adore ce thème angoissant. La dernière nouvelle est une apothéose de l'auteure sur elle-même, je suis restée soufflée par cette analyse!



J'en profite également pour souligner la magnifique couverture de ce livre, ce cœur rouge ficelé de barbelés: accrocheur et très expressif du contenu des nouvelles contées ici.



Enjoy!
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Scène de crime

Je dois déjà dire que je n’aime pas trop les nouvelles en règle générale (je fais une exception pour le prix Clara[1] qui consacre de jeunes auteurs). Ayant découvert Maud Tabachnick il y a peu de temps, j’ai quand même voulu essayer ce recueil de dix-sept nouvelles. Mon avis est très mitigé.

[...]

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