Maud Cordier

Un roman qui explose, qui fuse de sentiments.
On ne peut que l’apprécier même un peu pour les plus réticents.
Je n’ai pas envie de résumer l’histoire de ce roman, d’autres membres l’ont très bien fait.
La plume de Maud est riche, légère, fluide, en un mot Magnificence.
La citation suivante que Maud écrit dans un de ces chapitres ne peut que vous convaincre ; celle-ci résume sublimement ce que l’on ressent lors de sa lecture.

« Les bouquins sont de vrais amis. Ils ont la capacité de vous transporter, de vous faire voyager, vivre des émotions. On s'oublie un instant, pour être quelqu'un d'autre, pour vivre avec des personnages qui n'existent pas, partager des moments avec eux. Leur réalité devient la nôtre et nous nous évadons. Le roman nous aide aussi à penser, à rêver, à imaginer. On peut le laisser tomber à tout moment, le reprendre quand bon nous semble, relire des passages, en sauter d'autres. »

Un peu d'addiction ne tue pas ;-).

Les bouquins sont de vrais amis. Ils ont la capacité de vous transporter, de vous faire voyager, vivre des émotions. On s’oublie un instant, pour être quelqu’un d’autre, pour vivre avec des personnages qui n’existent pas, partager des moments avec eux. Leur réalité devient la nôtre et nous nous évadons. Le roman nous aide aussi à penser, à rêver, à imaginer. On peut le laisser tomber à tout moment, le reprendre quand bon nous semble, relire des passages, en sauter d’autres. Il nous laisse l’entière possibilité de décider.

Les bouquins sont de vrais amis. Ils ont la capacité de vous transporter, de vous faire voyager, vivre des émotions. On s'oublie un instant, pour être quelqu'un d'autre, pour vivre avec des personnages qui n'existent pas, partager des moments avec eux. Leur réalité devient la nôtre et nous nous évadons. Le roman nous aide aussi à penser, à rêver, à imaginer. On peut le laisser tomber à tout moment, le reprendre quand bon nous semble, relire des passages, en sauter d'autres.

Alors, une phrase susurrée dans la nuit me revient en mémoire, elle me fait l'effet d'un coup poing :
dis-toi que tu payes pour ses fautes.

Alors qu'est-ce qui m'empêche de saisir lentement ses doigts entre les miens ? Peut-être le simple fait de savoir que si son corps répond au mien, cela ne prouve en rien qu'il m'aime, seulement qu'il me désire. Et si le désir et l'amour sont des sentiments qui se complètent, ils peuvent tout aussi bien être indépendants.

Si elle m'avait tiré une balle à bout portant, je crois que je n'aurais pas eu plus mal.

– On croit toujours qu’on vit quelque chose de parfait quand on commence à tomber amoureux. On se dit qu’il n’y a rien de plus beau, et on se rend compte à quel point on est chanceux quand la
personne nous aime en retour. Mais s’il n’y avait que ça ce serait trop parfait. L’amour c’est comme la vie. Il y a un commencement mais il y a aussi une fin. Les amours éternelles cessent de grandir avec la mort mais on dit qu’elles se poursuivent dans l’au-delà. De nos jours, les histoires d’amours se terminent bien souvent avant que l’un des deux amants meurt. Il y a la lassitude, les infidélités, les
mensonges, la jalousie, la possessivité, les autres. Tant d’obstacles. Les vrais chanceux sont ceux qui parviennent à franchir toutes ses étapes, et à s’aimer quand même et encore plus, à se pardonner, se
comprendre, s’écouter, jusqu’à la fin, et tout au long de leurs vies. Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle des « perles rares ». Je n’crois pas qu’il existe une âme sœur, une seule et unique, et que le
but de notre vie est de la trouver. Heureusement, d’ailleurs, car ça serait vraiment triste ! Quel pourcentage de chance aurions-nous de rencontrer cette personne vu le nombre d’individus qu’il y a sur terre ? Ce serait infime et cela signifierait que la quasi-totalité de la population mondiale serait malheureuse. Dans les faits je pense que la plupart des gens ne sont pas heureux. Mais je ne crois pas que le problème soit véritablement l’amour. Le vrai problème c’est notre
nature humaine. Nos attentes sont souvent en désaccord avec la réalité, nos désirs sont toujours disproportionnés et irréalisables. Nous sommes des insatisfaits permanents, et rien ne pourra nous changer, à part nous-même… peut-être.

Sors-moi de là, rends-moi la vie. Je suis à bout de souffle, j'ai besoin que tu remettes de l'air dans mes poumons, je n'arrive plus à respirer. J'ai besoin d'aide pour décoller, même si je tombe au lieu de prendre mon envol, de déplier mes ailes et de planer. C'est ma seule chance de m'en sortie, pousse-moi dans le vide, on verra ce que ça donne. Si je m'écrase et bien au moins j'aurais tenté, je ne serais pas restée là, à contempler ma vie défiler devant moi, les yeux rivés sur le sablier géant du temps, qui coule et qui coule à toute vitesse, engloutit les instants, tue les gens et nous laisse pour traces de ces moments, des souvenirs grisés. Moi je voudrais retourner le sablier dans l'autre sens, revivre le passé trop vite écoulé et grossir les grains pour qu'ils ne puissent plus passer. En fin de compte il ne reste plus que ça, des souvenirs, entassés dans nos mémoires, comme autant de livres dans une bibliothèque. Parfois ils sont presque oubliés mais quelqu'un nous les ravive. Alors on va chercher cette histoire sur l'étagère, on l'époussette un peu, fait voler les moutons de poussière dans les airs, et l'ouvre à la recherche de la bonne page. On les revoit comme un film qui se déroule dans nos t^tes, un film dont nous ne sommes plus les personnages. Tout appartient au passé, notre jeunesse, nos sentiments, tout. On ne peut plus rien changer dans ce temps révolu. Je voudrais tellement replonger dans ces souvenirs, pour te dire ce que je n'ai pas sut e dire, pour t'embrasser encore et sentir tes lèvres caresser les miennes, pour graver chaque trait de ton visage dans mes rétines, imprimer la douceur de ta peau dans mes doigts.

J'ai fait la paix avec la vie, et ce, grâce à Damian. Mais ça, il ne le sait pas.

Je n’ai jamais imaginé que mon bien-être dé-pendrait de quelqu’un, je pensais me suffire à moi-même et être libre jusqu’à la fin des temps. Mais il a fallu que tu entres dans ma vie. Je n’avais rien demandé.