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Citations de Matthieu Gosztola (181)


Matthieu Gosztola
Je pleure quand l'automate
doit écrire
et qu'il cherche sa main

[Sur la musicalité du vide 2]
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Quand je
pense à

nos corps
ensemble,

je pense à
la cathédrale

de Majorque.
S’aimer, c’est

comme juxtaposer
trois verres ayant

chacun le visage
d’une couleur

primaire, en
prenant (bien)

soin de varier
l’épaisseur du

cristal afin que
puisse être graduée

l’intensité de la lumière.

                      27 avril 1927
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Il y avait toi et rien ne manquait
Il y avait même beaucoup plus

Il restait quelque chose
Quand tu n'étais pas là


Le mercure sous la main
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L'eau est douce à toucher quand nos rêves se font poissons.
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Quand nos caresses se regardaient dans un miroir
C’était toujours toi qu’elles voyaient

Personne
Ne pouvait apparaître davantage
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Alors on démarre l’écoute
un an
avant la fin de la fin
on n’a pas de théorie
sur le chemin
ils entendaient communiquer à la radio-Télévision
libre des Mille-Collines mais ça n’a pas duré
ils se sont mis muhere iruhande
à lancer des branches
sur la saison en cours

Et le présent de justesse
Parce que l’avenir a déjà mangé
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Tu t’approcheras dans une robe légère
pour prendre la mesure
de ma solitude
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Les tranches dans mon chocolat
Au réveil
Si elles n’ont pas le goût de tes lèvres
Ne passent pas
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La nuit cherche en nous
     un lieu

où se froisser
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Un coquelicot :

Des fragments de papier japon
Cousus entre eux

Puis agrafés au vent
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Elle est belle
A en vivre Chaque jour

Elle m’apporte l’envie

Sur sa robe
Sur la chaise l’empreinte
De mes doigts
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Chaque matin
La veuve emplit deux tasses

Chaque matin
Elle vide le contenu d'une tasse
Dans l'évier
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Humer l’espace autour d’une fleur
Se souvenir des choses
Qui n’auront lieu que demain
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Mettre le feu à notre vie
Pour que la partie qui ne brûle pas
Nous apparaisse
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Le mur comme les livres. La bibliothèque, l’étouffement.

Volumes rangés, verticaux, pierres, inertes.
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Le mur n’est que figure. De même la paroi. Comment
pourrait-il en être autrement ? Même si, au départ, le
choix de cette figure est profondément vécu.

Il faut écrire et nous sommes coincés par le nom, par le
ciel, trop vastes.

Coincés, arrêtés par ce qui s’est levé devant nous. Peut-
être cela, simplement, un jour, cette prise de conscience.
Mais on ne peut être sûr ; cela ne semble pas suffire pour
expliquer.
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Il y a dans la nuit la plus trouble un jour qui arrive
à petits pas.
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Nos caresses nous
Installent
Dans un labyrinthe
Percé
De fenêtres
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Peindre pour
Faire tomber la vie dans la vie


Mais dans la vie originelle
Qui est frémissement
D’un presque silence
Contenant pourtant tout l’espace
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Le mur, une face de l’échec.
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