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Citations de Marie Gray (102)


" Tu vois mon garçon, la femme, par définition, est belle. Dieu l'a créée pour qu'elle représente dans son ensemble, tout ce qu'il y a de plus beau au monde."
p.84
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Depuis que je sais lire, j’ai bien dû dévorer des centaines, sinon des milliers de livres de toutes sortes. J’ai toujours eu une nette préférence pour les histoires mettant en vedette une héroïne belle, forte, courageuse, intelligente, à la fois généreuse et impitoyable, sachant toujours quoi dire ou comment réagir dans n’importe quelle situation, et au sarcasme décapant. C’est sans doute parce que ce genre de fille est tout le contraire de moi et correspond parfaitement à ce que j’aurais aimé être.
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Ma tempête à moi, qui a débuté il y a presque un an jour pour jour, a fait pas mal de dégâts et me laissera sans doute plusieurs cicatrices longues ou impossibles à guérir complètement.
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J’adore voir des femmes prendre le contrôle de leur existence, réaliser leur rêve et franchement, l’écriture me fascine, c’est un talent que je n’ai pas. Mes affaires vont bien, j’essaie de former des jeunes pour prendre la relève éventuellement, je ne manque pas de temps comme autrefois.
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Lorsqu'on ouvre la bouche et que la note sort à la perfection, claire, forte, solide et vibrante, qu'elle provoque des frissons chez ceux qui la reçoivent... l'effet est plus puissant qu'une drogue.

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Ce soir-là, en rentrant à la maison, je n’ai été capable de bafouiller qu’une vague réponse lorsque Solange m’a accueilli avec son éternel : « Paul, c’est toi ? Tu as passé une bonne journée?» Je me suis précipité dans la chambre pour me débarrasser de mes vêtements et ai sauté sous la douche pour me rafraîchir les idées. Solange a évidemment trouvé étonnant que je prenne une seconde douche le même jour, mais je lui ai expliqué d’un air indifférent qu’il y avait eu un problème avec l’appareil de climatisation, si bien qu’une chaleur d’enfer avait régné toute la journée dans les bureaux. Un horrible sentiment de culpabilité m’a envahi en lui racontant ce mensonge, aussi me suis-je aussitôt approché d’elle et l’ai-je embrassée. J’ai alors été aussi surpris qu’elle de la tendresse et de la profondeur de ce baiser. Elle a reculé, rouge de confusion,et m’a fixé de son regard le plus perçant, celui qui devinait tout.
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Je flottais dans mes vêtements. J'avais sûrement perdu quelques kilos, mais même ça n'arrivait pas à me faire sourire. Toutes mes amies du collège essayaient de me changer les idées, mais il était évident qu'elles ne comprenaient pas ce que je ressentais. Pas du tout. »
« J'entends encore ma mère me dire que je vivais les plus belles années de ma vie. Que la simplicité et l'insouciance de l'adolescence, c'était merveilleux. Que, dans quelques années, je donnerais tout pour pouvoir y revenir... Peut-être est-ce vrai pour certains. Mais en ce qui me concerne, si la dernière année était une des plus belles de ma vie, je ne tiens pas à savoir à quoi ressemblerait la plus mauvaise.
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« Tout le monde veut de l’amour mais souvent, on cherche trop loin, on baisse les bras. »
« Trouver, retrouver ou entretenir l’amour, au lit et dans le quotidien. Dans le plaisir ! »
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Ouain... Les hommes, finalement, c’est un peu comme les souliers. Les beaux, les sex y, les irrésistibles, ceux qui nous font sentir belle, féminine et avec lesquels on aime se pavaner, finissent toujours par nous faire souffrir. Les moins beaux, ceux qui sont confortables et plus sécuritaires, ben eux, ils sont commodes, fiables et on risque rien. Zéro danger. On les montre pas trop, on les sort pas pour les occasions spéciales parce qu’ils sont trop... plates.
Pis souvent pas vraiment cutes. Trouver le bon gars, ce serait comme dénicher LA paire de chaussures idéales, la seule dont on aurait besoin pour le reste de ses jours : hot mais pas dangereuse, qui nous mettrait en valeur sans nous blesser, parfaite pour sortir, séduire (et baiser, à la verticale autant qu’à l’horizontale, pourquoi pas...) autant que pour cuisiner, aller au ciné ou marcher. Ben oui. Pfff ! Tout le monde sait que c’est impossible. De là l’impulsivité toute féminine de posséder beaucoup trop de souliers, j’imagine. On compense comme on peut, faut croire ! Arghhh ! J’crois bien que j’vais me déboucher une autre bouteille...
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Du jour au lendemain, plus de bières dans le frigo, plus de liqueurs spéciales non plus. OK. Sauf que mon père, après à peine une journée sans alcool, était un paquet de nerfs incroyable. Il bougeait tout le temps,
chialait plus que jamais devant la télé et était encore plus impatient que
d’habitude. Si j’avais le malheur de tapocher avec mes doigts sur la table
pendant le souper, il me lançait des éclairs avec ses yeux et soupirait en
levant les yeux au ciel. Je faisais pourtant attention – je sortais mes
baguettes juste dans ma chambre –, mais même ça, ça le rendait fou. On osait à peine parler, ma mère et moi, de peur de le faire capoter. Si on l’ignorait, ce n’était pas mieux, il nous disait qu’il n’était pas invisible, qu’on ne s’occupait pas de lui. Une fois, pendant qu’il lisait son journal, j’ai vu à
quel point ses mains tremblaient. Depuis, il les gardait toujours cachées dans ses poches ou en dessous de la table. On marchait dans la maison sans faire de bruit, on essayait de ne pas le déranger. C’était vraiment fatigant. Je m’arrangeais pour aller chez Charles aussi souvent que je le pouvais. Ma mère me disait que ça allait s’améliorer, que c’était difficile au début, mais que ça se replacerait et qu’après, tout allait revenir comme avant. Je l’avais déjà entendue, celle-là. Le plus bizarre, c’est que je ne m’en souvenais plus vraiment, de comment c’était avant. En fait, je n’étais même plus sûr que ce soit une si bonne chose, qu’il ait arrêté de boire. S’il prenait juste une bière ou deux, ça le calmerait peut-être ? Eh non ! Ça a l’air que ça marchait pas de même.
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Moi et mon roman. Je m'appelle Claire Lemieux-Richer, Clairette pour les intimes, Clairon pour mon frère Raphael, "ma grande" pour mon père et "Bouboule" pour ma mère.
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Ouain... Les hommes, finalement, c’est un peu comme les souliers. Les beaux, les sexy, les irrésistibles, ceux qui nous font sentir belle, féminine et avec lesquels on aime se pavaner, finissent toujours par nous faire souffrir. Les moins beaux, ceux qui sont confortables et plus sécuritaires, ben eux, ils sont commodes, fiables et on risque rien. Zéro danger. On les montre pas trop, on les sort pas pour les occasions spéciales parce qu’ils sont trop... plates. Pis souvent pas vraiment cutes. Trouver le bon gars, ce serait comme dénicher LA paire de chaussures idéales, la seule dont on aurait besoin pour le reste de ses jours : hot mais pas dangereuse, qui nous mettrait en valeur sans nous blesser, parfaite pour sortir, séduire (et baiser, à la verticale autant qu’à l’horizontale, pourquoi pas...) autant que pour cuisiner, aller au ciné ou marcher. Ben oui. Pfff ! Tout le monde sait que c’est impossible. De là l’impulsivité toute féminine de posséder beaucoup trop de souliers, j’imagine. On compense comme on peut, faut croire ! Arghhh ! J’crois bien que j’vais me déboucher une autre bouteille...
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Je jonglais avec tout ça, en plus de ma blonde, de la prochaine partie, de l’école et de mes autres affaires et je trouvais ça un peu intense et compliqué. Ha, ha, la joke! Si j’avais su ce qui m’attendait…
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Laurence n'aurait jamais pu se douter qu'un simple carton d'invitation changerait à ce point sa vie. La missive ne lui était d ailleurs même pas adressée. L'enveloppe se lisait comme suit : Madame Andrée Beaulieu 2650, rue Vallier Montréal, QC H2Z 3K8.

C'était bien l'adresse de Laurence, mais elle n'avait jamais entendu parler d'une quelconque Andrée Beaulieu. Elle habitait pourtant au même endroit depuis trois ans. En temps normal, elle aurait renvoyé l'enveloppe au bureau de poste sans même chercher à savoir ce que cette dernière contenait, en spécifiant que la destinataire n'habitait pas à cette adresse. Mais un détail attira son attention. Sur l'enveloppe, à l'endroit où aurait dû figurer l'adresse de retour, se trouvait une illustration intrigante : une main cueillant une pomme sur la branche d'un arbre. Cela lui fit penser à une gravure ancienne, à l'image de celles que l'on trouvait dans les livres d'un autre siècle.

Mais ce qui la frappa surtout, ce fut la petite maxime inscrite sous l'illustration : Pour l'ultime dégustation du fruit défendu.
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Docteur Jacques m’en a parlé… en amour, il n’y a pas de garanties, que des preuves concrètes, par des gestes que l’autre est prêt à s’investir, à s’engager. Avec sa suggestion de nous donner du temps, Robert vient de m’affirmer qu’il sera patient, qu’il comprend que j’ai besoin de pouvoir associer ses paroles rassurantes à des actes réels. Ce n’est pas suffisant pour que j’adhère aveuglément à toutes ses belles images de nous voir vieillir ensemble en étant toujours là l’un pour l’autre.
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D’abord le divorce.
Un cas classique : fréquentation durant les études collégiales et universitaires, mariage dès l’obtention du diplôme, vie tranquille de banlieue et VLAN ! monsieur tombe amoureux d’une collègue de seize ans sa cadette. Reprochant à son épouse de n’avoir pas su demeurer l’adolescente dont il était tombé amoureux, il en avait simplement trouvé une autre. Elle avait proposé de chercher l’appui d’une thérapie quelconque et lui avait même suggéré de passer quelque temps avec sa petite amie pour qu’il ait la possibilité de peser le pour et le contre, mais en vain…

Tout était déjà décidé. Et il voulait que le divorce soit prononcé le plus rapidement possible parce que l’autre avait des scrupules à vivre avec un homme marié ! Si elle l’avait laissé tranquille, l’homme marié ? rageait Alex, persuadée que l’idée ne lui avait probablement jamais traversé le minuscule organe qui lui servait de cervelle…
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Elle en savait quelque chose, puisqu’elle avait orchestré des unions qui
semblaient solides, par exemple, celle de notre amie commune Valérie, avec Robert,un homme qui avait de très belles qualités et des atouts intéressants, mais devant qui Julie n’avait pas ressenti les papillons tant espérés. Donc, au fil du temps, de nombreuses lectrices ont enrichi ma banque de pseudos, m’ont confié des anecdotes qui alimentent les billets mensuels de Karma sutra, permettant au site une expansion incroyable. Les débuts modestes d’un blogue parmi tant d’autres, une espèce de DateAdvisor plus ou moins inspiré du célèbre site de voyages TripAdvisor,
se sont assez rapidement transformés en conte de fées. Grâce aux merveilleuses possibilités des réseaux sociaux et à des publicités bien ciblées, le nombre de membres s’est décuplé.

Pour diversifier le contenu et y ajouter des rubriques et des services,
j’ai dû le transformer en véritable site, avec une section « Membres » payante. J’offre à celles qui ont choisi de s’abonner la possibilité de partager leurs mésaventures dans le respect et la politesse, autant que possible, et je leur fournis des renseignements privilégiés sur certains pseudos de notre banque en fonction de leurs préoccupations. Toutefois, je ne permets pas l’accès au détail des fiches ; ces renseignements demeurent confidentiels puisqu’il ne s’agit pas de déclencher une chasse aux sorcières, mais bien de faire certaines mises en garde. Le bitchage et les règlements de compte en ligne ne font pas partie des services offerts par Karmasutra.com.
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Mais comme mon prof de français aimait le répéter : la réalité dépasse souvent la fiction.
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Laurence n'aurait jamais pu se douter qu'un simple carton d'invitation changerait à ce point sa vie. La missive ne lui était d ailleurs même pas adressée. L'enveloppe se lisait comme suit : Madame Andrée Beaulieu 2650, rue Vallier Montréal, QC H2Z 3K8. C'était bien l'adresse de Laurence, mais elle n'avait jamais entendu parler d'une quelconque Andrée Beaulieu. Elle habitait pourtant au même endroit depuis trois ans. En temps normal, elle aurait renvoyé l'enveloppe au bureau de poste sans même chercher à savoir ce que cette dernière contenait, en spécifiant que la destinataire n'habitait pas à cette adresse. Mais un détail attira son attention. Sur l'enveloppe, à l'endroit où aurait dû figurer l'adresse de retour, se trouvait une illustration intrigante : une main cueillant une pomme sur la branche d'un arbre. Cela lui fit penser à une gravure ancienne, à l'image de celles que l'on trouvait dans les livres d'un autre siècle. Mais ce qui la frappa surtout, ce fut la petite maxime inscrite sous l'illustration : Pour l'ultime dégustation du fruit défendu.
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La solitude. Je ne l’avais même pas vue me tomber dessus, je ne savais même pas qu’il était possible de se sentir aussi seule tout en ayant autant de monde autour de soi, même des amis aussi extraordinaires que les miens. Bizarre. C’est probablement ça qui a tout déclenché même si ce n’était qu’un élément parmi d’autres. Ensuite, tout a déboulé : une succession d’événements inattendus auxquels je n’ai pas su réagir a fait en sorte que j’ai dégringolé subitement, rapidement, sans pouvoir m’arrêter, comme si je dévalais une montagne abrupte sans rien pour m’accrocher. Autrefois, j’aurais pensé que ce qui est sur­venu, et la façon dont tout s’est produit presque en même temps, n’aurait pu arriver qu’à des per­sonnes vraiment malchanceuses, d’abord, mais aussi faibles, molles, pas très intelligentes, trop démunies pour savoir quand se retrousser les manches. Ce n’est vraiment pas mon cas. Je ne suis pas faible ni molle ; je suis quand même rela­tivement intelligente, aussi. Démunie ? Ah, peut-être, mais c’est relatif, tout ça.
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