Citations de Margaret Weis (78)
Pendant mon enfance, mes parents m’emmenaient à la bibliothèque chaque semaine jusqu’à ce que je les quitte pour aller à l’université. Le jour où j’ai reçu ma première carte « d’adulte » de bibliothèque reste marqué comme un événement particulier de ma vie. Ils m’ont offert le plus beau cadeau qui soit après la vie : la lecture.
C'est à ça que ressemble nos vies, déclara le jeune homme. Prisonniers du temps, nous n'existons que dans l'instant présent. Il n'y a rien devant nous, rien derrière nous.
Les gens ont besoin de croire en quelque chose – même si, au fond d'eux, ils savent que c'est faux.
Travail et moi, nous ne faisons pas bon ménage. On se raccomode de temps en temps, mais ça finit toujours par des disputes. Travail exige que je le poursuive avec persévérance, alors que je suis plutôt enclin à l'abandonner souvent pour faire un petit somme ou boire une coupe de vin à l'arwat. Travail finit toujours par me quitter sur un coup de colère, et je me retrouve sans rien d'autre à faire que dormir, sans argent pour acheter à manger et à boire.
Quand mes enfants étaient encore jeunes je parvenais à les convaincre de me laisser écrire tranquille en leur promettant que nous irions à Disney World si l'un de mes livres se vendait correctement. Nous sommes allés à Disney World. David avait seize ans et Lizz treize, mais nous y sommes allés.
[les auteurs] Tandis que nous rédigions nos romans, nous éprouvions régulièrement la sensation de ne pas tant créer une histoire que de relater les événements survenus en des lieux qui existaient réellement.
- Nous voulons tous les deux avoir ces nomades de notre côté, Imam!
- Avec une différence, ô Roi, dit Feisal, pas du tout décontenancé par le regard courroucé de l'Émir. Tu veux leur corps. Moi, je veux leurs âmes.
La bestiole est en osier, chuchota le nain à toute vitesse. Tass s'est introduit à l'intérieur. Les membres sont articulés. On peut actionner les ailes et le faire parler par un tuyau relié à la gueule. Ça doit être de cette manière que les prêtres s'en servent pour se faire obéir. Quoi qu'il en soit, c'est Tass qui bat des ailes et menace de dévorer Caramon.
- Ta sagesse ne vient pas du nombre de tes ans, mais de ta capacité à lire dans les coeurs de ceux qui t'entourent. C'est un don dangereux, car cela te pousse ensuite à les aimer. Leur souffrance devient ta souffrance.
Vois-tu, les âmes des enfants à naître sommeillent dans les cieux, dans une belle contrée où les djinnias prennent soin d'elles. Le Dieu Errant visite chaque bébé et lui accorde ses bienfaits. La plupart dorment tandis qu'il passe, mais parfois il s'en trouve un qui s'éveille, ouvre les yeux, et contemple le visage du Dieu. Le rayonnement l'éblouit. Il fait ses adieux à sa santé d'esprit et vient ainsi au monde.
L'émir hausse les épaules.
- Je te le répète, tu perdras ta salive. Le fer est le seul langage que parlent ces nomades.
Feisal s'inclina de nouveau.
- Peut-être, Ô Roi, est-ce le seul langage qu'ils aient jamais entendu.
Il est parfait de se rappeler qu'il devait avoir foi en Promenthas, que l'on voyageait pour l'oeuvre divine, et que l'on porterait la lumière du dieu assez haut et loin pour éblouir ces infidèles. Mais l'abbé, après avoir écouté le capitaine soirée après soirée, avait commencé à croire que la lumière se réfléchissant sur quelques lames d'épée n'eût pas été superflue.
Tass ne parlait pas en l'air. Les kenders avaient leur propre conception de la propriété d'autrui;rien ne restait bien longtemps dans la maison d'un kender,à moins d'être vissé au sol. Un voisin pouvait entrer,admirer un objet et partir nonchalamment avec. Chez les kenders,le patrimoine familial se résumait à ce qui avait réussi à rester plus de trois semaines dans la maison
C’est le problème aujourd’hui. Personne ne veut plus assumer la responsabilité de ses actes. Adam met sur le dos d’Ève l’incident de la pomme. Ève dit que c’est la faute au serpent. Et le serpent dit que c’est à cause de Dieu qui avait mis les arbres à cet endroit. Tu vois ce que je veux dire ? Personne n’assume plus ses responsabilités.
Maintenant, il comprenait enfin la souffrance et la haine de sa mère et il la partageait.
Durant le jour, il continuait à regarder jouer les autres enfants, mais ce n'était plus avec envie. Comme sa mère, il les regardait avec mépris. Seul jour après jour dans la chaumière silencieuse, Joram se mit à jouer à un jeu de son invention. Il était la lune, suspendue dans le ciel noir, qui regardait au dessous de lui les mortels petits comme des insectes, qui parfois levaient les yeux sur sa froide et brillante majesté, mais ne pouvaient pas la toucher.
Si nous rejetons l'amour qui nous est offert,et si nous refusons de donner le nôtre par crainte de le perdre un jour,nos vies resteront vides,et nous aurons perdu plus encore.
Il réalisa que ses reactions étaient typiquement humaines : refuser ce qui est à sa portée,pour pouvoir se lamenter quand l'objet vous échappe.
La torture la plus cruelle qu'on pût infliger à un kender était de l'enfermer. La torture, pour les autres, consistait à être avec le kender.
Raistlin lui caressa la tête.Quels que soient les pouvoirs que je possède et que je possèderai,Être Suprême,se dit-il intérieurement,accorde à cette petite creature de passer sa vie dans la paix et le Bonheur.
- Adieu Boupou.
La magie est l'essence et la substance de la Vie - telle est la philosophie de ce pays et de ceux qui y vivent. la vie et la magie sont une seule et même chose. Elles sont inséparables et indiscernables.