Né(e) à : Saint-Brieuc , 1988
Après avoir grandi dans les Côtes d’Armor et vécu à Saint-Malo, Manon Lecor réside aujourd’hui à Amsterdam.
Passionnée par l’écriture, elle travaille le jour dans un service client à Amsterdam et écrit la nuit romans et nouvelles. En 2018, elle publie son premier roman, "Quand s’en ira la peur", aux Éditions Cédalion dont les quatre tirages sont aujourd’hui complètement épuisés. En décembre 2022, son deuxième roman, "Il faut sauver Freddie M.", est publié aux éditions House of Souillac.
Elle anime deux comptes Instagram (@manonlecor et @argentiquegal), qui réunissent 30 000 abonnés, où elle partage avec sensibilité sa vision de la société contemporaine, mais aussi son amour pour la photo argentique.
son site : https://www.manonlecor.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/manonlecor
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Ce que je n'aime pas : la hiérarchie, les horaires, tout ce qui va avec la vie de salarié, je ne veux plus être sous contrat avec quelqu'un à durée indéterminée. Ce terme est censé être rassurant aux yeux de la société, mais ça ne laisse aucune place à la spontanéité, aucune échéance. A la vie, à la mort et si tu veux partir et bien c'est comme quitter un homme fidèle qui t'a nourri, ça ne se fait pas.
Foutaise !
C'est tout ce que je crains encore une fois : le confort, ce bon petit confort pervers qui t'assoit dans un fauteuil, allume la télévision devant toi et te laisse t'abrutir jusqu'à la fin. Vivement la retraite !
Brest, ville littéraire
« Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages baignait à Brest l’extrémité de la péninsule armoricaine : après ce cap avancé, il n’y avait plus rien qu’un océan sans bornes et des mondes inconnus ; mon imagination se jouait dans ces espaces. Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots, militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s’embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d’où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. » Qui a écrit ces quelques lignes ?
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