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4.31/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Lucie Desbordes a étudié le théâtre et les lettres, notamment la vie et l’œuvre de son aïeule Marceline Desbordes-Valmore. Elle vit actuellement près de Lyon. Le Carnet de Marceline Desbordes-Valmore est son premier roman

Source : http://www.editions-bartillat.fr
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Tout le monde se plaint du bruit mais personne n’aime les gens silencieux. Ils intriguent. Ils font peur. On ne peut pas rester sans parler. On a besoin d’un fond sonore, comme le bruit de fond de l’univers dont nous a parlé le prof de physique. Le bruit c’est la vie, l’agitation c’est la vie, pense-t-on bêtement.
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Mais à trop fouiller le passé et traquer l’avenir, je ne profitais réellement de rien. Prendre soin du présent et chercher à le rendre meilleur était peut-être la seule façon de fabriquer à la fois un passé dont je puisse être fière et de préparer un avenir qui me ressemble.
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Un "pédopssicatre" a dit à Maman que j'étais "autiste" et qu'il fallait que je sois au maximum comme "tout le monde". Mais moi je ne veux pas être comme tout le monde parce que je n'aime pas "tout le monde". (p. 241)
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Les deux seules idées de profession qui me venaient à l'esprit étaient exploratrice ou encadreuse de rêves. L'Encadreur de rêves était le titre d'un livre que m'avait offert ma grand-mère quand j'étais petite. J'aimais le titre tout autant que le livre. Explorateur, c'était le métier de l'aviateur du Petit Prince, et aussi celui de Saint-Exupéry , en quelque sorte. Le Petit Prince était à la fois explorateur et encadreur de rêves, car il prenait soin de sa rose et la mettait sous globe. Saint-Exupéry encadrait finalement ses rêves dans ses livres. Donc le métier que je voulais faire était Saint-Exupéry, ou à défaut Petit Prince. (p. 117)
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(...)bannir le mot "orphelin" de toutes les langues du monde (...) est-ce que je décidais d'en faire la blessure insurmontable de mon existence ? Ou bien est-ce que je choisissais de garder l'image de mon père, le souvenir de son amour et Le Petit Prince comme un trésor au fond de mon coeur, une ressource et un idéal jamais dévoilés ni dilapidés ? Mon père n'y était pour rien mais il n'était plus là; il me laissait ce choix qui pouvait déterminer chaque jour de ma vie. c'était là un bel héritage malgré tout, celui des secrets et du libre arbitre.(p. 74)
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Ce qu'elle ignorait c'est que j'avais écrit en chinois différentes manières de dire "J'emmerde le monde", du singulier pour ma mère au pluriel pour les élèves du lycée. J'avais littéralement peu de jardin secret. Mon père possédait trois mètres carrés dans un cimetière. Cela pourrait constituer un bon jardin secret. Un début de liberté. (p. 16)
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On oublie vite la couleur du ciel quand on est dans la ville, le bleu particulier de chaque saison, la forme sans cesse renouvelée des nuages. On est dissipé dans la brume urbaine, on devient le corps de ce vague mouvement qui agite les rues et entretient le bruit de fond citadin.
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Cet enfant était décidément très étrange. Etait-ce l'autisme qui lui donnait toutes ces caractéristiques, toutes ces bizarreries ? Ou bien Anatole avait-il ce petit grain extraordinaire, une sensibilité hors du commun que beaucoup d'entre nous avaient perdue ? Il me faisait penser à la définition de la poésie que nous avait donnée notre prof de français : " La poésie est un langage radicalement différent de la prose, à la fois dans sa façon de se présenter et dans sa façon de présenter le monde." Anatole était poétique à sa manière. (p. 221)
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- Si tu veux demander quelque chose poliment à quelqu'un il faut y mettre les formes. Tu fais de jolies phrases, un peu comme si tu mettais des fleurs dans les coins, tu comprends ?
-Je ne sais pas.
- C'est de la politesse.
-Alors quand on fait des phrases méchantes, on fait des phrases avec des toiles d'araignées dans les coins ? (p. 173)
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Pas cette pierre tombale avec un nom, un prénom et deux dates.Mon père était tellement grand qu'il ne rentrait pas là-dedans. (...)
Dans le train du retour je lui avais demandé de ne plus jamais m'amener dans ce cimetière. Elle m'avait serrée dans ses bras en pleurant, persuadée que j'avais perçu ce qu'elle voulait que j'apprenne de cette visite: la mort, c'est une place laissée vide à jamais. Mais pour moi, mon père était sauf du vide: il était immense, il était l'univers. (p. 15)
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