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Citations de Lucie Britsch (39)


 J'engouffre le reste de mon Twix et je manque de m'étouffer. Comme si j'avais besoin qu'on me rappelle que je suis nulle en fellation.
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Après le travail, je n'ai pas envie de rentrer chez moi - j'ai trop peur de boire ou, pire, de penser - alors je m'emmène au cinéma. La salle est pleine de gens venus accompagnés qui me regardent d'un air apitoyé. Pourtant, je ne me sens pas pitoyable. Je me sens cinéphile.
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J'étais shootée aux calmants, il me restait des frites et il y avait New York, police judicière à la télé. Parfois, c'est tout ce dont on a besoin.
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Toutes les minuscules tristesses s'accumuleront et finiront par créer un monstre qui vous empêchera de dormir la nuit. On veut nous faire croire qu'il se cache sous le lit ou dans le placard, parce que si on savait d'entrée de jeu qu'il est en nous, on ne s'en remettrait jamais..
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Une fois, j'ai dit chut à quelqu'un dans une librairie et mon copain est sorti, faisant celui qui ne me connaissait pas. De toute façon, il n'avait pas vraiment besoin de faire semblant.
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Je lui lance que j'ai fait des biscuits de Noël.
[Ma mère ] s'arrête net. (...). Vraiment? demande-t-elle, ébahie.
Je ne précise pas que je les ai dévoré le soir même, seule. Je crois qu'on est censé les apporter au travail ou les offrir à un voisin. A la rigueur, en grignoter un avant de les distribuer. Et je suis certaine qu'on est censé écouter des chants de Noël en les mangeant, pas Joy Division.
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L'amour, c'est comme le gluten. Voilà ce que j'aurais dû dire au docteur. Je le digére mal.
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Le lendemain, après le travail, j'ai rendez-vous chez le docteur. Le secrétariat a téléphoné pour me dire que mon dernier examen gynéco remontait à trois ans et qu'il était temps de venir faire un frottis vaginal. On est loin du frotti-frotta dont j'aurai sans doute eu besoin mais tant pis, pour une fois que quelqu'un s'intéresse à mon vagin, je ne vais pas le décourager.
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Lorsque les gens me regardent d'un air apitoyé, j'ai envie de crier : J'ai été ado , autrefois, pourqu'ils sachent que je peux survivre à tout
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C'est comme ces stars à la beauté artificielle qui essaient de nous vendre des crèmes pour le visage. On sait bien qu'elles sont entièrement refaites, pourtant on marche, parce qu'il faut bien croire à quelque chose, ne serait-ce qu'à une crème pour le visage.
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Au refuge, c'est toujours quelqu'un qui veut savoir si on aurait de la place pour un chien. On n'en a pas, mais Debs ne refuse jamais un animal. Elle n'arrête pas de dire qu'on a besoin de plus de place, alors qu'on aurait surtout besoin de moins de chiens, ce qui signifie qu'il faudrait que les êtres humains soient un peu moins cons.
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Tout le monde sait que les bibliothécaires sont des gens géniaux.
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Lorsque je rentre enfin chez moi, je laisse tomber mon sac par terre et m'assieds à côté, me repassant notre conversation dans ma tête. Parfois, j'ai l'impression de devoir faire ça chaque fois que je vois quelqu'un qui n'est pas un chien.
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Je ne suis pas censée porter mon casque quand je suis à côté du bureau, au cas où le téléphone sonnerait.
Je ne décroche jamais, de toute manière. Au travail, à la maison, nulle part.
Au refuge, c'est toujours quelqu'un qui veut savoir si on aurait de la place pour un chien.
On n'en a pas, mais DEBS ne refuse jamais un animal.
Elle n'arrête pas de dire qu'on a besoin de plus de place, alors qu'on aurait surtout besoin de moins de chiens, ce qui signifie qu'il faudrait que les êtres humains soient un peu moins cons.
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On s'était promis qu'on ne serait jamais comme les autres, et tant pis si c'est un cliché : tous ceux qui n'aspiraient qu'à posséder, tous ceux qui couraient après le bonheur.
Nous, on vivrait d'amour.
L'amour, ce n'est pas le bonheur, c'est autre chose qui transcende tout le reste. S'il fallait vraiment le rapprocher d'un sentiment, ce serait plutôt de la tristesse.
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Tout le monde semble être conscient qu'un gouffre de tristesse vient de s'ouvrir et on le contourne avec précaution pour ne pas tomber dedans.
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Je ne suis pas sur Instagram. J'ai trop peur de voir des couleurs vives, ou ma mère.
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Putain de Mariah Carey. Il n'y a qu'à prononcer le mot Noël et elle est là, comme un chien quand on fait tomber une saucisse.
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Ça arrondit les angles, répète-t-il à tout bout de champ. Les gens aiment dire ça, comme si les angles, c'était mal.
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C'est le monde d'aujourd'hui, aucune patience.
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