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Citations de Louise Mey (245)


C'est le printemps, la saison où les feuilles toutes neuves se déploient à peine, dans leurs tons de vert doux, dans la finesse des branchages de l'année.
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Sandrine avait ajouté la méchanceté à la liste des choses auxquelles elle devait faire attention. Parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas être méchante, on ne peut pas se permettre d’être laide et méchante.
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Il y avait eu cette première journée douce, celle qui revient chaque fois, celle qui sent l’éveil. Celle qui se termine par un froid de mauvais perdant mais dont l’après-midi ensoleillé rappelle à tous que le soleil est toujours là et qu’il existe un monde sans froid humide, sans bottes de pluie, sans écharpe, qu’il existe un monde de douceur.
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Au loin retentit un coup de tonnerre unique, sec de chaleur et orphelin de pluie.
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Elle connaissait deux regards, deux regards d’homme seulement, celui qui détaille et qui rejette ; et celui qui détaille et qui a faim. L’indifférence et la menace, seulement, dans toute sa vie.
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C'était l'heure blanche, ce moment suspendu avant que le jour ne se retire complétement, où les teintes claires jaillissent du décor, amplifiées par un étrange effet d'optique.
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Pour ceux qui connaissent bien la région ou ceux qui ont , comme moi, des racines paysannes, reprend Aubreuil, la terre n'est jamais seulement de la terre. C'est une conquête, un combat, c'est une fierté. On vous la donne, c'est un honneur. On vous l'arrache et c'est une défaite, une dépossession. Un soulagement peut-être... mais aussi une humiliation.
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Elle est de celles qui portent des jeans par temps de canicule, de celles qui frémissent quand l'époque des étoffes légères revient. Si elle le pouvait, elle vivrait dans un perpétuel hiver, cachée sous ses pelures de honte et d'embarras. Dissimulée dans les vêtements, parce que c'est ce qu'on fait aux grosses vaches comme elle, grosse, grosse moche, tête de conne, tête de conne. On les cache.
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Ils ne pourraient que survivre. Ils ne pourraient que retrouver leur chemin. Elle ne pourrait aller que bien. Il ne pourrait que jamais la laisser. Regarde, regarde, regarde, je suis là.Tu vois, tu sens, on se collera, et puis alors, et puis même, tu sais qu'au pire, on aura froid et c'est tout. Et puis même, et puis au pire, on attendra demain, qu'il fasse grand jour. Et puis même, et puis au pire, forcément, quelqu'un, un chemin, jamais, jamais, regarde, regarde comme je te tiens, je te tiens dans mes bras, tu sens, ma peau qui fait du chaud contre la tienne, on fera une cabane, j'ai mon couteau, on dormira, regarde, regarde mes mains qui se ferment sur tes mains, au pire j'aurai froid, et toi pas, voilà.
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- Bienvenue en Bretagne. Là où il fait beau plusieurs fois par jour.
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Le mensonge est une perte de temps.
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On ne connait jamais vraiment les gens. Vous pourrez broder ça sur un coussin un de ces jours.
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" Saviez-vous que les hommes vont postuler dès lors qu'ils possèdent 60 % des prérequis d'un poste, alors qu'une femme n'osera pas proposer sa candidature si elle n'en remplit pas au moins 90%.
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Autour de moi, la lueur de la pleine lune dessine des ombres crues. Je discerne parfois des signes de vie, le bruissement d'un rongeur qui s'enfonce plus profondément dans son terrier; le bruit léger d'un rapace qui se serre contre le tronc d'un arbre.
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Elle devait être de celles-là, celles dont le père de Sandrine parlait, les salopes qui font chier leur monde, elle Sandrine avait appris à ne pas faire chier son monde, elle était bonne élève.
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Leurs mains se touchent et encore une fois ce contact ouvre des portes quelque part dans Sandrine, un quelque part d’autre où quelque part d’autre où elle peut toucher des gens sans que ça veuille rien dire, que des mains qui se posent, gentiment, parce que les humains parfois se touchent pour avoir chaud ou trouver leur chemin.
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Autour d'eux, les champs sont noirs et gris - Gabriel pense " couleur terre gelée". La vallée décharnée n'est qu'un immense courant d'air.
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Autour des vêtements, il y avait le champ, et au bout du champ, il y avait un ravin, un ravin boueux qui avaient fait aboyer les chiens, mais personne dedans, et le journaliste avait pris un ton à la hauteur de la situation pour laisser entendre que quelqu'un avait possiblement déshabillé la femme, tué la femme, brûlé les habits de la femme, jeté le corps de la femme, et tout le monde, intérieurement, avait prié pour que la comptine se soit arrêté là, que ce quelqu'un n'ait pas pris le corps de la femme pour l'emmener ailleurs et lui faire des choses, des choses terribles, tous et toutes avaient vu assez de séries, assez de films, pour savoir qu'il y avait des monstres qui font des choses au corps des femmes mortes.
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- Je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais. Comment tu peux voir une femme et te dire qu'au lieu de lui parler, de la faire rire, de lui donner envie de toi, tu te dises tiens, je vais juste prendre, juste y aller, je m'en fous de ce qu'elle veut, je ne comprends pas comment tu peux entendre "non" et comprendre "oui", comment tu peux vouloir forcer quelqu'un à se donner à toi alors que ce qui vaut la peine c'est d'être désiré.
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C'est la mélodie des infos, les voix suivent des chants aux logiques inconnues, placent des virgules surprenantes, posent des questions qui n'en sont pas;
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