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Citations de Léon Blum (37)


Léon Blum
" Ce qui pervertit la moralité ouvrière ce n'est pas le loisir, ce n'est pas la journée plus courte ou le salaire plus élevé, c'est le chômage et la misère. Le loisir n'est pas la paresse, c'est le repos après le travail (...) car il n'y a pas de joie au travail sans la joie de vivre."
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Léon Blum
Je le crois, parce que je l'espère
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Léon Blum
J'ai souvent pensé que la moralité consiste essentiellement en le courage de faire un choix.
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Léon Blum
L'homme libre est celui qui n'a pas peur d'aller jusqu'au bout de sa pensée.
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Cette embellie personnelle prend tout son sens à la lumière d’une tragédie absolue à laquelle Léon ne fait aucune allusion, sans doute parce qu’au moment où il rédige ses notes, il en ignore le détail : celle de son frère cadet René (...) Parce qu’il est « le frère de Léon Blum » il a refusé à plusieurs reprises de quitter la France. Le 12 décembre 1941, il fera partie de la rafle dite des « Notables ».
(Préface de Pascal Ory)
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Un médecin de mes amis professe que, dans leur première jeunesse, les femmes ne mettent au monde que des rejetons médiocres. Il prétend avoir vérifié que les enfants remarquables, soit par la vigueur, soit par leur beauté, soit par leurs dons, ont été généralement conçus par des mères âgées au moins de trente ans.
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«  Toute société qui prétend assurer
Aux hommes la LIBERTÉ
Doit commencer par leur
Garantir L’EXISTENCE » .
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L'homme a deux âmes différentes, l'une pour chanter et chercher, l'autre pour agir; l'une pour sentir la beauté et comprendre la vérité, l'autre pour sentir la fraternité et comprendre la justice. Quiconque envisage cette perspective se sent animé un invincible espoir. Que l'homme contemple le but, qu'il se fie à son destin, qu'il ne craigne pas d'user sa force. Quand L'homme se trouble et se décourage, il n'a qu'à penser à l'Humanité.
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Léon Blum
Nous travaillons dans le présent et non pour le présent. Combien de fois dans les réunions populaires ai-je répété et commenté les paroles de Nietsche : « Que l'avenir et les plus lointaines choses soient la règle de tous les jours présents ». (1941)
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Oui, il faut dire aux jeunes filles, il faut répéter aux jeunes hommes, que le mariage ne contentera pas leur besoin d'amour ou de passion, qu'il y est contraire par définition, puisqu'il est la monogamie organisée, et que la passion, dans le premier état de la vie amoureuse, correspond à un instinct polygamique.
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Je sais trop que,dans le monde, la nature elle-même introduit des causes irréductibles de souffrance. Nous ne supprimerons pas la maladie, la mort des enfants, l'amour mahleureux, mais, à côté de ces misères naturelles, il en est d'autres qui sont le produit d'un mauvais état social et qui peuvent disparaître avec lui.
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Léon Blum
Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence.
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« On est socialiste à partir du moment où l'on a considéré ce fait essentiel : le patronat et le salariat s'engendrant l'un l'autre et s'opposant l'un à l'autre, à partir du moment où l'on se refuse à accepter ce fait comme nécessaire et éternel, à partir du moment où l'on a cessé de dire : « Bah ! c'est l'ordre des choses ; il en a toujours été ainsi, et nous n'y changerons rien », à partir du moment où l'on a senti que ce soi-disant ordre des choses était en contradiction flagrante avec la volonté de justice, d'égalité, de solidarité qui vit en nous. »
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Page 56

En réalité la stabilité politique suppose un minimum de stabilité économique et sociale.En période crise, et tout au moins pendant la phase ascendante des crises, il n'y a pas de gouvernement stable.
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Je n'ai pas à croire ou à ne pas croire à l'innocence de Dreyfus. Mais je ne crois pas à sa culpabilité, parce que la vie m'a instruit à ne croire que ce que je comprends. Or, je ne comprends pas parce que, jusqu'à présent, on ne m'a fourni aucun mobile intelligible.
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Page 218

Or, pendant les grandes crises publiques, il n'y a pas de mobile plus redoutable et plus pernicieux que la peur, même quand c'est la peur qui fait peur, d'autant plus qu'en ayant peur de fair peur, on crée de la peur.
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Pourquoi s'opposait-on ainsi à la vérité, à la justice ? Que signifiaient cet aveuglement ou cette méchanceté des hommes ? Quels étaient les raisons, les intérêts, les passions qui pouvaient résister avec cette obstination enragée à la simple réhabilitation d'un innocent ? Car, à notre immense stupeur, la résistance s'était organisée instantanément. À peine ébranlée par les premières révélations, on la sentit se reformer aussitôt, plus dense encore, et plus agressive.
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La plus fallacieuse des opérations de l'esprit est de calculer d'avance les réactions d'un homme, ou d'une femme, vis-à-vis d'une épreuve réellement imprévue. On se trompe presque à coup sûr quand on prétend résoudre ce calcul par l'application des données psychologiques déjà acquises, par une sorte de prolongement logique du caractère connu de la vie passée. Toute épreuve est nouvelle et toute épreuve trouve un homme nouveau. (p. 75-76)
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Une formation politique qui recule devant les risques de l'action doit aussi pour les mêmes raisons reculer devant l'emploi de la jeunesse. Une politique timorée pusillanime n'a foi que dans l'expérience, et l'expérience a presque toujours quelque chose de sénile.
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En toute rigueur, la philosophie de Stendhal, c'est le beylisme puisqu'il se nomme de son nom propre Henri Beyle. Mais il y a un décalage entre Beyle et Stendhal : Stendhal n'est pas un "philosophe" mais un écrivain. Par conséquent, s'il lit les philosophes (comme Hobbes par exemple), sa philosophie au sens strict est contenue dans ses œuvres, principalement ses romans : nulle part ailleurs.

https://theses.fr/1997PA010589
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