Contrairement à bien des idées reçues, les nomades ne sont pas itinérants et ne se déplacent pas continuellement, mais selon une alternance de campements d’hiver, d’automne et d’été. Cela leur permet de préserver les herbages et de ménager les troupeaux.
La steppe est aride et connaît une grande amplitude thermique (violentes variations de température), n’y survit pas qui veut. Malgré leurs rivalités, les nomades sont solidaires face à la dureté de la vie et doivent l’hospitalité au voyageur isolé. Au printemps, quand survient la lactation des juments, les familles offrent de l’aïrag, du lait de jument fermenté, une boisson excellente pour la santé, symbole de fertilité et de renouveau.
Forts d'une armée imposante - jusqu'à 80 000 soldats selon certaines sources -, les Russes sont sûrs d'écraser les Mongols. Mais en Mai 1223, près de la rivière Kalka (actuelle Ukraine), Jebe et Subötei attaquent les premiers et exploitent les faiblesses de leurs adversaires dont l'armée est mal dirigée : c'est une victoire écrasante.
Toutes ces guerres que nous avons dû mener, toutes ces paix que nous avons arrachées, tous ces sacrifices qui ont fait l'union des steppes ne doivent pas sombrer dans l'oubli.
D'après les sources médiévales, Gengis Khan serait enterré au sommet d'une montagne mais le lieu de sa sépulture fut soigneusement dissimulé : ses généraux auraient fait passer des milliers de chevaux sur la tombe pour en effacer les traces, puis tous ceux qui participèrent à l'inhumation auraient été exécuté afin que nul ne révèle l'emplacement, enfin, un arbre aurait poussé rendant la sépulture inaccessible. Aujourd'hui encore personne n'a découvert la dernière demeure de Gengis Khan mais historiens et archéologues pensent qu'elle se trouve sur Burkhan Khaldun, la plus haute montagne de la région natale de Temüjin, là où la rivière Onon prend sa source.
Combien d'aventures nous attendent encore ?