Citations de Laurent Gounelle (2295)
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Une vie réussie est une vie que l'on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l'on fait, en restant en harmonie avec qui on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l'occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu'à nous-mêmes et d'apporter quelque chose à l'humanité, même très humblement, même si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres.
Quand on s’y prend bien, en jouant sur les émotions, on peut faire croire aux gens n’importe quoi, y compris des horreurs, même aux plus intelligents et cultivés d’entre eux.
Celui qui veut gravir la montagne ne doit pas se laisser impressionner par sa hauteur...
Alice :
J'aimerais bien le voir, Jésus, chez la maison Hermès, avec sa tunique et ses sandales !
NDL : Eh bien ! il leur lancerait une parole du style :
"Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le Royaume de Dieu !" ( p.115 )
Gounelle :
Elle déambula à travers les pièces de la boutique Hermès, comme si elle flottait dans les airs, et de cet état d'inexistence, elle sentit émerger progressivement un sentiment de liberté, une liberté douce et légère, un sentiment diffus qui émanait du plus profond de ses entrailles, la délivrant totalement de la pression habituelle du paraître.
Si les gens intégraient les messages de Jésus, ils seraient plus heureux.
Les yeux toujours clos, il se mit à sourire, à sourire d’extase devant ce qui s’offrait à lui comme une révélation : faire de chaque instant une éternité est le secret de l’immortalité…
"La fierté est une fabrique à illusions, le carburant d'une machine à détourner sa vraie nature, un réducteur d'identité."
"[...] chercher des réponses aux difficultés de la vie nous ayant amenés à mal réagir est constructif. La prise de conscience de mes erreurs est une chance fabuleuse pour mieux me comprendre afin d'évoluer."
Même les cyclones n'empêchent pas l'herbe de repousser.
- Vous savez pourquoi un homme éjacule par saccades ? lança Kate à la cantonade, créant un silence mi-gêné, mi-attentiste.
Dick appréciait visiblement la question et attendait la chute. Le visage de Doris affichait son mépris pour la vulgarité. Jenz souriait benoîtement.
- Parce qu’une femme avale par gorgées, ajouta-t-elle en soutenant le regard de Dick.
Jenz rit bêtement, Dick grassement. Doris était atterrée.
L’ado surfeur n’en revenait pas. Il ne savait pas que ça existait, une fille comme ça. Il en restait bouche bée. Son regard était verrouillé sur elle, il la dévorait des yeux. Il devait penser que c’était une bombe au lit. J’en étais nettement moins sûr : à mon avis, elle était beaucoup plus intéressée par l’impact qu’elle avait sur les hommes que par les hommes eux-mêmes.
Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c'est tout un univers qui s'offre à nous. La vie, c'est s'ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif.
- Les bébés ont énormément de choses à nous apprendre. Regardez un enfant qui apprend à marcher : vous croyez qu’il réussit du premier coup ? Il tente de se redresser et hop ! il tombe. C’est un échec cuisant, et pourtant il recommence immédiatement. Il se redresse à nouveau et … il retombe !
- Nos ecclésiastiques ont longtemps cherché à nous culpabiliser, en effet, comme si pécher était toujours commettre une terrible faute morale... Tout ça à cause d'une simple erreur de traduction...
- Une erreur de traduction ?
- Oui, le mot d'origine, utilisé par Jésus, que l'on a traduit par "péché" était khtahayn. Il signifie plutôt "erreur", dans le sens où ce que l'on fait ne correspond pas à l'objectif. De même, quand Jésus parlait de ce qui est mal, il utilisait le mot bisha, qui veut plutôt dire "inadéquat". Bref, commettre des péchés n'est pas vraiment faire le mal, mais plutôt se tromper et s'éloigner de l'objectif.
Merci d'être vivant, merci de respirer, merci de voir, de sentir, d'entendre.
Beaucoup de gens vivent aujourd'hui dans la caverne de Platon sans s' en rendre compte. Ils ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touche personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par les menottes dont ils sont les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais.
Ce qui avilit notre âme est aussi ce qui flatte nos sens et nos instincts primaires.
La vie est ainsi; on réalise rarement dans l'instant que les moments difficiles ont une fonction cachée : nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés
dans d'ignobles emballages.
Quand une information qui induit une peur en toi et répétée à longueur de journée dans les médias, ça doit être un signal pour te dire que quelque chose se trame et que c’est certainement à tes dépens.
L'avoir éloigne de soi.
Plus on cultive son image, plus on étouffe son être.
- On a quand même suivi son testament à la lettre : des funérailles grandioses, avec tout le gratin local, un orchestre et des chœurs pour le Requiem de Mozart, et une tombe plus monumentale que celle de Ronald Reagan. Ça a impressionné tout le monde. Moi, pas trop. A côté de Toutankhamon, c'était quand même petit joueur, tu comprends...