Citations de Lauren Oliver (647)
Je préfère mourir selon ma propre volonté plutôt que de vivre selon la leur
Vous devez comprendre. Je n'ai rien d'extraordinaire. Je ne suis qu'une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable.
Mais j'ai un secret. Érigez des mur jusqu'au ciel et je trouverai le moyen de m'envoler pour les franchir. Essayez de m'immobiliser avec cent mille bras et je trouverai le moyen de résister. Et je ne suis pas la seule. Nous sommes plus nombreux que vous le pensez. A refuser d'abandonner tout espoir. A refuser de garder les pieds sur terre. A aimer dans un monde sans murs, à aimer jusque dans la haine, à aimer lorsque les espoirs sont perdus, à aimer sans peur.
Je t'aime. Souviens-toi; Ils ne peuvent pas nous enlever ça.
« On ne peut pas être vraiment heureux, si on n'est pas aussi malheureux parfois. Tu le sais n'est ce pas ? »
Je t'aime. Souviens-toi. Ils ne peuvent pas nous enlever ça.
L’Amour, le plus fatal des maux mortels : il vous tue, que vous soyez ou non contaminé.
Non, ce n’est pas exactement ça.
L’exécuteur et l’exécuté. Le bourreau. La lame. Le sursis de dernière minute. Le souffle court. Le ciel au-dessus de nos têtes. Le salut.
L’Amour : il tue, mais il sauve aussi.
![](/couv/cvt_Delirium-Tome-1_4301.jpg)
Symptômes de l’amor deliria nervosa
PHASE UN
Préoccupations, difficultés de concentration, bouche sèche, transpiration, paumes moites, vertiges et perte de repères, acuité mentale réduite, pensées confuses, capacités de raisonnement diminuées.
PHASE DEUX
Périodes d’euphorie, rire hystérique et redoublement d’énergie, périodes de désespoir, léthargie, modifications de l’appétit, perte ou gain de poids rapide, obsessions, désintérêt pour le quotidien, capacités de raisonnement atteintes, distorsion de la réalité, bouleversement des cycles de sommeil, insomnie ou fatigue constante, pensées et actions monomaniaques, paranoïa, sentiment d’insécurité.
PHASE TROIS (CRITIQUE)
Gêne respiratoire, douleurs à la poitrine, à la gorge, ou au ventre, difficultés à déglutir, refus de s’alimenter, disparition totale des facultés rationnelles, comportement imprévisible, désirs et fantasmes violents, hallucinations et visions.
PHASE QUATRE (FATALE)
Paralysie émotive ou physique (partielle ou totale), mort.
Si vous pensez que vous ou un membre de votre entourage pourriez avoir contracté le déliria, merci d’appeler le 1800, numéro d’urgence gratuit, pour discuter des mesures à prendre.
Tant de choses deviennent belles quand on sait les regarder.
J'arrive à destination bien trop vite et lui murmure un au revoir lorsque ses lèvres caressent les miennes une dernière fois, à la façon d'une brise. Puis je me faufile dans la maison, gravis les marches et me glisse dans la chambre. Ce n'est qu'après avoir grelotté un long moment dans mon lit, souffrant déjà de son absence, que je réalise que ma tante, mes professeurs et les scientifiques avaient raison au sujet du deliria. Allongée là, la poitrine labourée par la douleur, le ventre rongé par une nausée mêlée d'angoisse, mon désir pour Alex est si puissant que j'ai l'impression qu'une lame de rasoir lacère mes entrailles, et je n'ai plus qu'une seule pensée : « Je vais en mourir, je vais en mourir, je vais en mourir. Et ça m'est égal.
Le passé n'est rien d'autre qu'un poids mort. Il vous lestera comme une pierre. Laissez moi vous donner un conseil : si vous entendez le passé vous parler, si vous le sentez planer dans votre dos ou faire courir ses doigts sur votre colonne vertebrale, la meilleure réaction à adopter, la seule, est de prendre vos jambes à votre cou.
Si la pneumonie est aussi plaisante, je veux bien rester dehors sous la neige en hiver, pieds nus et sans manteau, ou embrasser tous les malades de l'hôpital.
peut-être que vous pouvez vous permettre d'attendre. Peut-être que pour vous il y a un lendemain. Peut-être que pour vous il y en a mille, trois mille ou dix mille, tant que vous avez le luxe de vous y prélasser, de vous rouler dedans, de les laisser filer telles des pièces de monnaie entre vos doigts. Tellement de temps que vous pouvez le gâcher.
Mais pour certains d'entre nous, il n'y a qu'aujourd'hui.
J'ai appris à exceller à ce petit jeu : dire une chose quand on en pense une autre, faire semblant d'être attentif quand on a la tête ailleurs ou d'être paisible et heureux alors qu'en réalité on panique. C'est l'une des aptitudes que l'on développe en grandissant, lorsque l'on découvre qu'une oreille peut toujours traîner.
Les maladies les plus dangereuses sont celles qui nous donnent l’illusion d’aller bien.
Au moment où nous nous engageons dans la rue, je me fais la réflexion que la vie n’est peut-être pas si compliquée : la plupart du temps, quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, on ignore comment et pourquoi les différents fils sont noués ensemble, et ça ne pose aucun problème. On accomplit une bonne action, qui est suivie d’une conséquence désastreuse. Une mauvaise, d’une conclusion heureuse. On reste les bras croisés et tout explose. Et très, très rarement – par un agencement de coïncidences miraculeuses –, on obtient une opportunité de changer le cours des choses.
Le clair de lune éclaire ses omoplates qui luisent discrètement, m'évoquant des ailes repliées et les reproductions d'anges que j'ai découvertes dans mes manuels scolaires. Il est mince mais musculeux : à chacun de ses mouvements, je distingue les contours de ses bras et de sa poitrine, si étonnamment, si incroyablement, si magnifiquement différents de ceux d'une fille.
Son corps me donne des envies de course, de grand air, de chaleur et de transpiration. Ma poitrine se met à me brûler et à me picoter, comme si un millier de minusules oiseaux avaient été lâchés dans ma cage thoracique. (...) Avant, Alex me paraissait loin, à présent, il envahit la moindre parcelle de la pièce : il est si proche que je pe peux ni respirer, ni remuer, ni parler, ni même penser.
On a beau ne rien avoir à se reprocher, on ne peut pas s'empêcher d'être nerveux.
(…) la peur rend les gens incontrôlables.
Mais peut-être que le bonheur n’est pas dans le choix. Peut-être qu’il est dans la fiction, dans les histoires qu’on se raconte, dans cette capacité à se convaincre que la route sur laquelle on atterrit est celle que l’on voulait emprunter depuis le début.
Parce qu'au bout du compte, immanquablement, l'infini gagne.
Voilà ce que font les meilleures amies : elles vous retiennent quand vous vous approchez trop près du bord.