Katrine Engberg, la star du thriller danois, nous donne le pitch de son nouveau roman "
Le Papillon de verre" paru chez
Fleuve Editions : https://www.lisez.com/livre-grand-format/
le-papillon-de-verre-lauteure-phenomene-du-thriller-danois-nouveaute-2022/9782265155022
On peut perdre ce qu'on aime. L'amour ne rend pas invincible.
Le deuil imprègne tout ce qui est vivant et en retire la couleur. Le deuil est un néant qui s'insinue à travers les vaisseaux sanguins, les tiges des feuilles et les briques jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une coquille vide de ce qui était.
Pourquoi sommes-nous si peu doués pour gérer la mort alors qu’elle est la seule condition inévitable ? Que faire de son chagrin quand les rituels entourant la mort ont disparu et que tout le monde est pressé de passer à autre chose ?
Some burdens don't become easier to bear just because you share them.
Sur la chair décolorée par l'eau, les plaies s'ouvraient comme de petites portes contre-nature vers une âme envolée depuis longtemps. L'homme mort ressemblait à un personnage de Jérôme Bosch, un avertissement venu de l'enfer.
- Tu sais ce que c’est, toi, un pluvian fluviatile ?
Anette baissa sa vitre et aspira profondément l’air estival.
- Un oiseau qui vit des restes de nourriture qu’il trouve dans la gueule d’un crocodile. L’oiseau a de quoi se nourrir, le crocodile se fait nettoyer les dents et évite donc de manger l’oiseau. Tant que celui-ci fait son boulot correctement, tout le monde est content.
- Et s’il ne le fait pas ?
Jeppe frappa fort dans ses mains.
- Alors il est mangé.
Le deuil imprègne tout ce qui est vivant et en retire la couleur. Le deuil est un néant qui s’insinue à travers les vaisseaux sanguins, les tiges des feuilles et les briques jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une coquille vide de ce qui était. Jeppe contempla la maison de la famille Ramsgaard avec un certain malaise. La maison mitoyenne n’affichait pas de signe évident de négligence, et pourtant, une tristesse pesait si lourdement sur le terrain qu’elle devenait palpable dès la descente de voiture. Peut-être était-ce la balançoire qui se balançait au vent, verte de mousse et trop petite pour les enfants de la maison, peut-être la plaque où le nom de Pernille Ramsgaard figurait toujours, deux ans après sa mort. Même la sonnette était triste, émettant un son fragile et incertain à peine audible à travers la porte d’entrée.
Copenhague est une plante dormante qui vit du peu de soleil tombant sur ses feuilles. La ville peut être repliée sur elle-même pendant les périodes sombres, humides et venteuses qui occupent la plus grande partie d'une année scandinave. Mais quand les rayons du soleil frappent enfin, la ville se déploie en une floraison aussi soudaine qu'époustouflante.
Katerine Engberg , l'auteure phénomène du thriller danois nous entraîne avec L'ENFANT ÉTOILE, dans un polar au coeur de Copenhague.
Une jeune femme est retrouvée assassinée chez elle , son visage tailladé d'une certaine façon. Les habitants de l'immeuble, des personnes d'un âge certain , sont confrontés à cette cruauté. Une voisine est justement en train d'écrire un livre dont le sujet n'est autre que l'exacte reproduction du meurtre commis .
Est-ce une coïncidence ? Quelqu'un semble éliminer toutes les personnes qui lui sont proches .
L'équipe des policiers mandatée à cette affaire est attachante . L'intrigue se déroule sans temps mort . C'est un bon livre , sur la recherche de ses origines.
J'apprécie toujours autant ces polars nordiques , et j'ai déjà repéré un autre livre de cette auteure .
À la seconde où nous mourrons, nous devenons le boulot de quelqu'un. D'une certaine façon, une scène de crime évoque une pièce de théâtre. Un réseau de conventions qui, assemblées, forment une sorte de tout. Des mots-clés et des répliques.