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Critiques de Kathryn Stockett (1023)
La couleur des sentiments

1960... j'ai besoin de me le répéter régulièrement au cours de la lecture... les années 60 aux USA... seulement une génération d'écart (car c'est l'année de naissance de mes parents) et tant de changements, enfin, dans le bon sens. Même s'il y a de mauvais côtés à notre monde actuel et encore un long chemin à parcourir pour obtenir LES égalités, n'oublions pas où nous en étions il y a si peu d'années. Un note d'optimisme ne fait jamais de mal.

Concernant le roman, il est parfaitement maîtrisé car on se trouve vraiment dans la cuisine avec Aibileen, dès les premières pages, je l'entendais presque me parler, me raconter son histoire. Ensuite, prise dans le tourbillon, j'avais beaucoup de mal à refermer le livre, j'appréhendais autant que je voulais connaître la suite, les conséquences. Je rêvais d'un happy-end tout en imaginant que c'était impossible, une fois la machine lancée...

Très belle lecture, très bon moment, très envie de voir le film à présent.

Merci

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La couleur des sentiments

J'ai pris ce roman car le résumé m'avait beaucoup plus. Et bien je n'ai pas été déçut. Bien qu'il soit un peu long par le nombre de page, on se laisse facilement entrainer dans la vie de Aibeleen, Minnie et Skeeter. Ce livre parle de ce qui se passe entre les noirs et les blancs bien que l'esclavage à été abolie depuis un certain temps. Skeeter va raconter dans un livre les témoignages des bonnes sur leur employeur. On suit vraiment le monde dur et les changements qu'il va y avoir des bonnes noires dans un monde de blanc. Maintenant, il ne me reste plus qu'à voir le film ^^


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La couleur des sentiments

Rares sont les livres qui vous bouleversent et vous happent à ce point. La phrase de Bergson « l'art de l'écrivain est de nous faire oublier qu'il utilise des mots » est tout à fait juste pour ce roman, à l''écriture fluide, limpide.

L'histoire se passe à Jackson, Mississipi aux Etats Unis au début des années soixante. Une jeune fille est élevée par une femme noire, employée de maison. Celle-ci est remerciée quand la jeune fille est devenue assez grande pour se débrouiller sans elle. Ces deux personnes ont tissé des liens très forts, qui les marquent à tout jamais. En particulier, la jeune femme va refuser de sacrifier ses sentiments pour réussir socialement, continuer à fréquenter ses amis de toujours, se marier avec un homme qui l'aime et qu'elle aime. Or cet homme n'est pas dérangé par le racisme envers la communauté noire.

Ce livre aborde avec délicatesse les questions de culture, d'éducation et de transmission des valeurs.
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La couleur des sentiments

La Couleur des Sentiments est avant tout le portrait de trois femmes. Aibileen est une bonne spécialisée dans l'éducation des enfants. Elle compense la mort de son fils en reportant son amour sur les enfants des autres. Minny est une excellente cuisinière, peut-être la meilleure de la ville, mais elle ne mâche pas ses mots. Or, la franchise est le pire des défauts quand on est noire et qu'on s'adresse à des blancs. Quant à Eugenia, que tout le monde appelle Skeeter, c'est une jeune femme issue de la bourgeoisie. Elle est de retour après quatre années de fac et ne comprend pas pourquoi Constantine, la bonne qui l'a élevée et qu'elle considère presque comme une seconde mère, a quitté la ville. Et personne ne semble disposé à lui expliquer pourquoi.



Pour son premier roman, Kathryn Stockett a choisi un sujet qu'elle connait bien, elle qui est originaire du Mississippi et a été élevée par une bonne noire. Aux États-Unis, au début des années 60, les lois sur la ségrégation raciale ont encore cours dans les états sudistes. À Jackson, les femmes noires nettoient les maisons, cuisinent et s'occupent des enfants des familles bourgeoises blanches. Blancs et noirs se côtoient tous les jours, mais ne se mélangent pas. Chacun vit dans son quartier, fréquentent ses églises, ses écoles, ses magasins.



J'ai beaucoup aimé ce roman. Il traite d'un sujet difficile sans tomber dans le misérabilisme. Le ton est très humain et les personnages bien construits. On ressent de l'empathie pour ces femmes, on s'y attache, leur histoire est très touchante. Bien qu'étant une fiction, le texte décrit un contexte qui a réellement existé, ce qui le rend encore plus troublant.



Vraiment, un très beau roman.
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La couleur des sentiments

J'ai une sainte horreur de ne pas aller jusqu'à la dernière page, la dernière phrase, le dernier mot d'un roman.

Pour la Couleur des Sentiments, je n'ai pas dérogé à ce précepte de lecture.

Mais voilà, sans aucun plaisir, je l'avoue.



Bien sûr, il y a des phrases intéressantes qui montre un certain talent pour écrire. Les personnages sont, par moment, attachants. Et le sujet de la ségrégation raciale aux États-Unis est plus que sérieux, d'autant plus qu'il a été vécu "dans la vraie vie" par l'auteure.

Cela étant dit, j'ai la sensation d'avoir perdu un temps considérable à lire un phénomène de librairie.



Trois femmes, une blanche riche et bien comme il faut, et deux domestiques noires qui vivent durement la ségrégation raciale font vivre ce roman chorale autour d'une envie commune de raconter leur vie dans un livre.

On entre dans l'intimité des familles de Jackson et pour cela l'auteure a plutôt réussi son coup. Je me vois encore trainer dans les maisons avec les domestiques.

C'est l'histoire qui m'a laissée perplexe. Un angle d'attaque du sujet plutôt surprenant sur lequel je suis restée bloquée.



Une lecture cependant assez facile. Qui ne tente rien n'ai jamais déçu !

Bref, j'ai lu La Couleur des Sentiments.
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La couleur des sentiments

Peut-on adorer un livre et être déçue en même temps ? Je viens de terminer La Couleur des sentiments et ma réponse est oui ! Pourquoi ? Installez-vous dans ce rocking chair et je vous l’explique !

Ce livre retrace le parcours d’une jeune journaliste, Miss Skeeter qui, au fil des rencontres clandestines avec les bonnes noires au service de ses amies et connaissances, nous dévoile les vies et sentiments inavoués de celles-ci. Tantôt attachées aux enfants blancs ou à leurs employeurs, tantôt maltraitées par ceux-ci ou par leurs familles, ces bonnes nous racontent tout « simplement » la vie des noirs dans le Mississipi des années 60’.
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La couleur des sentiments

Cette chronique s'est avérée compliqué à écrire, je ne savais pas quoi écrire de plus par rapport à toutes les critiques qui ont déjà été publié. Je vais essayer de vous expliquer en quoi il a été un coup de cœur.



C'est une histoire émouvante qui fait découvrir les rapports entre les bonnes noires et leurs patrons blancs dans le sud des Etats-Unis, au début des années 60. Ce n'est pas seulement un livre sur le racisme, on y parle aussi de la conditions des femmes, de l'écriture, de l'hypocrisie de la société, et c'est aussi une belle histoire d'amitié.



L’histoire commence avec le retour de Skeeter dans sa petite ville natale après avoir passé quatre ans à la fac. Toutes ses amies sont mariées, ont des enfants et emploient des bonnes. Mais contrairement à Skeeter qui garde de très bon souvenir de la bonne qui l’a élevé, Constantine, ses amies les traitent comme des chiens. C’est horrible, mais malheureusement, c’est banalisé. Les personnes de couleurs sont considérées comme inférieures.



J'ai particulièrement aimé le personnage de Skeeter qui remet tout en cause autour d'elle malgré les risques. Quand elle voit le comportement de ses amies ça lui donne une idée, écrire un livre pour le moins original puisqu'il s'agira d'un recueil de témoignage des bonnes. Mais ça ne plaira pas à tous le monde puisque les bonnes connaissent tous les petits secrets de leurs patronnes. C'est pourquoi Skeeter est soucieuse des risques qu’elle fait encourir aux bonnes qui vont parler et va anonymiser les témoignages.



Les personnages sont très bien décrites, il s'agit principalement de femmes auxquelles ont ne peut que s'attacher. L’histoire nous entraîne très vite, on change de narratrice à chaque chapitre, tantôt Skeeter, jeune blanche tout juste diplômée, qui se sent différente de ses amies conformistes, tantôt Aibileen ou Minnie, des bonnes aux personnalités si différentes. Au fil des pages on découvre  ces femmes courageuses, et une improbable amitié.



En bref, c'est une histoire touchante que je vous recommande vivement. Selon moi c'est un classique à mettre entre toutes les mains.
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La couleur des sentiments

J'ai souvent eu du mal avec les livres traitant du racisme, de la différence réelle ou imaginaire entre les êtres humains, du comportement des biens pensants du Sud des Etats Unis. Pourtant, j'ai lu avec émotion La couleur des sentiments et ai même fini par céder à l'appel du cinéma pour découvrir sa version cinématographique, plutôt réussie.



La couleur des sentiments ne décrit pas seulement la vie des femmes de ménage dans la seconde moitié du XXe siècle, dans le Mississippi; il déborde d'émotions brutes. Cela ne met pas tous les Blancs dans une boîte et tous les Noirs dans une autre… Cela souligne la différence de pensée entre les gens, mais aussi à quel point nous sommes tous semblables. Nous voulons tous vivre notre vie du mieux possible et être traités avec respect.



Je le sentais vraiment quand Aibileen et Minny ont parlé de leur travail, de la nécessité de changer les choses et de la dureté de leur vie. Cela me rendait triste, bien sûr, car elles ne méritaient tout simplement pas l'animosité dont elles étaient affligées et c'est pourquoi j'étais si impatiente d'avancer dans l'histoire: je ne pouvais pas attendre que certaines choses changent là-bas.



Miss Skeeter est également une partie importante de cette histoire, mais pas la plus importante. Elle n'est pas forte, elle ne cherche pas de problèmes. Elle garde toutefois une botte secrète, une arme à laquelle personne ne s'attend et qu'elle utilise à son avantage et à celui de ces femmes de couleurs reléguées à rien : son écriture.

Ne nous leurrons pas, par son comportement, Miss Skeeter est confrontée à de nombreux obstacles et critiques. Mais elle ne recule jamais car quand elle croit en quelque chose, personne ne peut la faire en démordre.



Nous croisons au fil des pages des gens avec des opinions bien arrêtées, qu'elles soient correctes ou non, des comportements inappropriés voire à vomir. Et donc, l'auteure nous offre sur un plateau une panoplie de sentiments (eh oui) que nous utiliserons : l'empathie, la douleur, la joie, la peine, la haine, l'amour.

Le racisme est un fléau et je suis heureuse d'avoir fait la connaissance, brève mais intense, de Miss Skeeter, de Célia et de Minny qui m'ont démontré que la couleur de la peau n'a pas d'incidence sur la couleur de la vie.

A lire et à méditer



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La couleur des sentiments

Miss Skeeter a dû revoir à la baisse ses ambitions professionnelles et accepter de rédiger des conseils, pour l’entretien de la maison, dans le journal local. Une maison d’édition prestigieuse lui a promis de s’intéresser à sa prose lorsqu’elle trouvera un sujet original. Elle pense avoir trouvé la matière lorsqu’elle rencontre Aibileen, la domestique qui travaille chez son amie Elisabeth. Celle-ci accepte, dans le secret, de lui parler de sa condition de bonne noire aux services des blancs. Nous sommes alors en 1962 à Jackson, Mississippi, États-Unis.

Voilà un livre dans lequel je me suis sentie bien dès les premières pages. Un livre confortable qui permet de s’étirer, de prendre ses aises. Il faut prévoir un peu plus de temps que d’habitude à sa lecture quotidienne car la séparation est difficile à chaque fois.

Nous côtoyons trois femmes au caractère bien trempé: Albileen est noire et travaille chez Elisabeth ; elle s’occupe notamment de la petite fille négligée par sa mère, elle essaie de l'éduquer en posant les bases de la tolérance raciale. Minnie aussi a la peau noire et le verbe haut, elle vit avec un mari violent et une ribambelle d'enfants. Après plusieurs renvois elle embauche chez une patronne fantasque et marginale. Miss Skeeter est née dans une famille blanche traditionnelle. Elle défend ses convictions avec fermeté allant jusqu'à sa mise au ban de la société féminine et bien-pensante de Jackson.

Un livre plein d’humour, de fraîcheur et d’enthousiasme. La ségrégation omniprésente n’est pas pesante grâce à la bonhomie des femmes noires.

L’humilité, la patience, l’abnégation, la tendresse maternelle de ces femmes m’a émue.

Kathryn Stockett rend hommage à toutes ces femmes noires qui malgré leur condition peu enviable de femme corvéable à merci ont gardé une grande dignité.

Pour rester dans la logique de son histoire l'auteure se doit de parler de la bonne noire qui travaillait chez elle. Il s’agit donc d’une œuvre mi-auto- bibliographie, mi-fiction. Ce livre est un projet qui lui tenait à cœur et même si elle avoue ne pas pouvoir en tant que blanche exprimer vraiment ce que ressentaient les noires, elle l’a fait en souvenir de Demetrie qui a laissé beaucoup de douceur et de tendresse dans ses souvenirs d’enfant.





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La couleur des sentiments

J'ai vu le film un grand nombre de fois, et chaque fois avec la même émotion et le même intérêt.

J'avais envie de lire le roman, mais je craignais de ne pas y trouver d'intérêt, connaissant l'histoire sur le bout des doigts.

Et bien non, même à l'écrit, l'histoire est captivante et je me suis laissée emporter dans les années 60, au temps de la Ségrégation, à cette époque où les Blancs et les Noirs cohabitaient mais ne vivaient pas ensemble, les premiers dominant les seconds et imposant leurs lois absurdes.

Ai je préféré le livre ou le film? Je ne crois pas avoir de préférence, mais il est clair que le livre apporte plein de petits détails sur lesquels on n'a pas le temps de s'attarder dans le film, et certains passages sont amenés différemment.

Je ne sais pas si je relirai le livre, ce n'est pas dans mes habitudes, à moins que je ne le lise en VO, comme j'aime le faire de temps à autre.

En tout cas, le film, je sais que je le reverrai encore et encore car je ne crois pas m'en lasser un jour.
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La couleur des sentiments

Skeeter, une jeune blanche passionnée par le journalisme, se prend d’amitié pour la communauté noire, surtout avec les domestiques. Ayant été élevée par l’une d’elle, elle en garde que de bons souvenirs.

En les côtoyant, elle sait qu’il existe bel et bien un problème de société entre les blancs et les noirs Elle désire, alors, faire un livre avec les témoignages des domestiques noires, décrivant leurs conditions dans le quotidien. Elle est stupéfaite par le nombre de lois qui séparent les noirs et les blancs, comme par exemple, marcher sur la pelouse, l’usage de toilettes que pour les domestiques, de peur que les blancs attrapent des maladies. Toujours pour les mêmes raisons, les noirs n’ont pas le droit de prendre le bus des blancs. Dans les hôpitaux, on ne mélange pas les blancs et les noirs. Un noir ou une noire n’a pas le droit de rentrer dans une bibliothèque. Si l’une de ces interdictions n’est pas respectée, ceux-ci sont battus à mort et nombreux meurent. Elle veut donner à cette classe défavorisée une nouvelle perspective de vie, qu’aucun blanc n’a jamais osé avant elle. Elle sait qu’elle risque des représailles sur un sujet aussi brûlant que celui-ci. Skeeter pense que son projet de livre ne changera, peut-être pas grand-chose mais elle veut essayer.

Elle aura les mots pour convaincre les domestiques noires à témoigner. Au début, elle n’en aura que quelques unes avec beaucoup du mal, car celles-ci vivent dans l’angoisse de se faire renvoyer. Une maîtresse en moins, pour une domestique noire, c’est de la nourriture en moins chaque jour. Au fur et à mesure que l’une accepte, les autres suivent peu à peu. Vers la moitié de son livre, pratiquement toutes veulent témoigner, espérant qu’avec le temps, la communauté noire aura fait un pas vers la liberté.

Skeeter a réussi une partie de son projet, leur faire accepter de parler, enfin. Sa présence parmi cette société pleines d’interdictions l’exclut, comme elle le pensait de ses amies et de la société blanche. Elle se retrouve, alors, isolée et pratiquement abandonnée. Mais qu’à cela ne tienne, elle arrive à faire éditer son livre, mais avec quelles conséquences pour ces domestiques noires  et leurs familles ?

Ce roman est un hommage aux années 60 entre la société des noirs et celle des blancs. Ce livre explique certaines interdictions des noirs, votées par les blancs, ainsi que les terribles répressions pour les noirs et noires qui ne respectent pas ces interdictions. Ce sont deux mondes qui s’affrontent avec leurs propres lois. L’un doit subir et se taire, alors que l’autre doit se faire respecter en employant la violence par les mots et les actes.

Celui-ci n’est nullement négatif pour la plupart des noirs, qui apparemment sont heureux avec leur employeurs blancs. Peu de domestiques ne se plaignent de leur patronne. Ces dernières sont conscientes qu’elle les soulagent dans l’entretien de leur maison et l’éducation de leurs enfants.

Kathryn Stockett décrit superbement dans son magnifique roman que même les blancs peuvent être intraitables entre eux ; Et que les noirs ont autant d’intelligence que les blancs, mais qu’ils doivent faire preuve de patience et de ténacité dans le temps.

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La couleur des sentiments

Genre roman choral : Aibileen, Minnie, Skitter – Mississippi 1963-1964



Aibileen commence : Cela fait déjà quelques années que Rosa Parks a fait bouger les lignes mais la ségrégation et le racisme ont la peau dure, surtout dans cet état du Mississippi. Elisabeth Leefolt, sa patronne, petite bourgeoise blanche, fait installer des toilettes dans le garage pour sa bonne noire : parce qu'un noir peut apporter des maladies !!!

Cette femme confie ses enfants a une nounou (adorable) tout en ayant peur d'elle…

Minnie prend ensuite la parole : plus jeune qu'Abileen, elle est bonne chez Miss Walters, qui « perd la tête ». Hilly, la fille de Miss Walter, installe sa mère dans une maison de retraite et renvoie Minnie avec perte et fracas, la traitant injustement de voleuse !



Enfin, Skitter, une jeune femme blanche, amie d'Elisabeth et de Hilly rentre chez ses parents après ses quatre ans d'études à la fac. Toutes ses amies ont arrêté la fac pour se marier et avoir des enfants. Skitter est intelligente mais un peu en marge, du fait de son physique (plus d'un mètre quatre-vingt), elle veut devenir journaliste. En trouvant un petit boulot (répondre au courrier des ménagères), elle sympathise avec Abileen qui lui donne des « tuyaux » pour sa rubrique hebdomadaire.

Les trois femmes entreprennent un travail de longue haleine : écrire un témoignage sur « les bonnes (noires)» dans "les familles blanches", un témoignage sans concession.



J'ai trouvé le ton de toutes ces femmes très juste , chacune dans leur prison : prisonnières de leur condition de bonnes, prisonnières d'un mariage (bourgeois pour certaines, avec un mari violent pour d'autres)

Elles prennent des risques ces femmes en témoignant (même anonymement) contre la ségrégation.



C'est un roman qui aborde ce thème du point de vue de femmes et de mères, sans misérabilisme et avec un grand sens de l'humour (j'ai ri plusieurs fois des trouvailles de langage d'Abileen quand elle s'occupe des enfants, Minnie est également très attachante, grand gueule mais aussi fragile, Skitter est émouvante, dans sa prise de conscience du racisme de ses amies…)

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La couleur des sentiments

Le roman retrace la société américaine et du Mississipi particulièrement, dans les années 60. Période où il est beaucoup questions des lois raciales, des protestations et de marches contre la ségrégation, ayant pour leader Martin Luther King.

La couleur des sentiments est un roman à trois voix de femmes : deux bonnes Noires Aibileen et Minie aux personnalités très différentes et de Skeeter la narratrice issue d'une famille blanche, bourgeoise qui retranscrit le recit des bonnes qui doivent se plier et satisfaire tous les caprices de leurs employées imbues de leur personne. Elles arrivent à surmonter leurs peurs d'être reconnues et des représailles.le livre est édité et diffusé dans leur ville ainsi que dans tous les États Unis.

L'originalité du livre de Kathryn Stocker est d'être écrit par une femme blanche issue de cette bourgeoisie sudiste.ce n'est pas sans appréhensions qu'elle écrit cette autobiographie romancée .Elle nous parle de ses sentiments, de l'affectation et la relation ambiguë engendrés dans ce monde ségrégationiste.

Bon roman courageux se facilement.
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La couleur des sentiments

Dans l’Amérique des années 50, la ségrégation est partout. L’esclavage est aboli mais des lois continuent d’imposer aux noirs de vivre dans une condition en-dessous des blancs. On suit quelques bonnes dans leur quotidien au service de femmes guindées, manucurés, au brushing impeccable et aux gants blancs immaculés. Sous le vernis lisse et propret de douce femme au foyer exemplaire, se cache en fait des harpies prêtes à tout détruire sur leur passage pour assouvir leur vengeance. Mais quel type de vengeance me direz-vous ? La vanité, l’orgueil blessé. Car ce n’est pas parce que vous avez une peau couleur crème fraîche que vous ne pouvez pas vous faire remettre à votre place par quelqu’un au teint chocolat !



La loi du silence. À cette époque, toute une communauté se trouvait certes affranchi de maîtres mais non libre de droit ou d’action dans leur pays. Un pays qui ne les tolère que pour les tâches ingrates, ménagères, ce que les autres ne veulent pas faire. On leur donne le rebu, en pensant que c’est déjà un grand geste de bonté dont ils doivent remercier le ciel chaque jour. Ils ont un travail, un salaire, c’est déjà le bonheur de toute une vie non? Naïveté stupide et typiquement bourgeoise des prétentieux.



La colère gronde dans les foyers où l’argent se gagne difficilement, où les fils meurent sans respect ou sont battus affreusement au point de les rendre handicapés. Est-ce l’avenir que les mères veulent pour leurs enfants? Est-ce qu’elles veulent que leurs filles subissent le même travail pénible et le mépris croissant de leurs employeuses ? L’eau déborde du vase, alimenté par Martin Luther King. Les choses doivent changer, et elles changeront. Mais il faut parler, énoncer ce qu’il se passe dans les foyers, raconter ce qui arrive aux noirs qui travaillent pour les blancs. Le bon comme le mauvais, il faut leur donner la parole.



C’est avec une justesse de parole et de délicatesse que l’auteure s’est mise dans la peau de ses bonnes américaines. Le danger encouru, la peur pressante, mais aussi le plaisir de voir grandir et s’épanouir un monde nouveau. L’amitié, plus que tout un gage de solidarité face à l’ennemi. Un Mississippi que l’on ne pourrait imaginer aussi raciste entre blanc et noir quand une dizaine d’années plus tôt des hommes de ce pays sont venus prêter main forte pour terrasser Hitler qui assassinait les juifs.
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La couleur des sentiments

La couleur des sentiments.

Katryn Stockett

609 P.

Bon , je ne vais pas y aller par quatre chemins: Quelle déception !



POURQUOI ? Tout simplement , c'est un roman abordable mais pas de quoi en faire un plat surtout avec un sujet aussi sensible .

C'est sympa , oui , cela parait presque banal .J'ai eu du mal à discerner si le récit qui nous ait fait des bonnes correspond à la réalité !

J'excuse les défauts pour les raisons d’être du livre. Kathryn Stockett tout comme la jeune Blanche a été élevée par une bonne Noire, dans la ville même où elle situe l'histoire.

Vite lu , facile à lire mais j'ai un doute sur le coté manichéen : tous les Blancs sont des méchants et tous les Noirs sont les gentils.

Pour l'auteur , c'est son seul et unique roman , comme si elle écrivait pour remercier sa nourrice.

La traduction n'est pas folichonne non plus ! plusieurs erreurs de syntaxe , lorsqu'on lit une phrase du type " il me semble qu'on vient de passer sept mois à attendre que l'eau boue(sic) dans une casserole invisible".

Mais en fait , ce livre est excellent si vous le lisez au premier degré. Toutefois , si vous souhaiter approfondir le sujet , il faudra vous tourner vers des romans plus sérieux. Je vous conseille :Trilogie nord/ sud de John Jakes..

La couleur des sentiments de Katryn Stockett est un témoignage personnel , témoignage d'amour où les deux récits se rejoignent en un hommage à des femmes dont le travail et l'implication n'ont jamais été reconnus à leur juste valeur .

QUATRIÈME DE COUVERTURE :

Chez les Blancs de Jackson , Mississippi , ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine , et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité.

En quarante ans de service , Aibileen a appris à tenir sa langue...
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La couleur des sentiments

Une fois n'est pas coutume, j'ai presque autant apprécié le film que le roman. Comme je l'ai lu il y a fort fort longtemps, et qu'il a suscité nombre de belles critiques, je ne vais pas en remettre une couche. Juste dire que j'ai adoré détester certaines de ces "maîtresses" blanches qui, incapables qu'elles sont de faire quoi que ce soit de leurs dix doigts, sont bien heureuses de se reposer sur leurs bonnes noires, y compris pour élever leurs enfants. Lesquels enfants s'attachent parfois plus à leurs nounous qu'à leurs mères, par exemple la petite Mae Mobley (?) élevée avec amour par Aibileen, alors qu'elle ne suscite qu'agacement et insatisfaction chez sa mère. Et que j'ai éprouvé de l'admiration pour Miss Skeeter, qui contre vents et marées cherche à dénoncer la situation de ces femmes admirables à qui on interdit même de se servir des toilettes, par peur d'attraper leurs soi-disant maladies. J'ai eu pitié de Miss Celia, pas assez conformiste, trop voyante, et exclue de la "bonne société" parce qu'elle ne rentre pas dans le moule de ces bourgeoises hypocrites qui participent aux bonnes oeuvres destinées à améliorer la condition noire, mais qui dans leur quotidien pratiquent tout l'inverse de ce qu'elles prônent. Enfin, j'ai éclaté de rire à la fin avec la "surprise" de Minny à son ex-patronne qui l'avait virée comme une malpropre sous une accusation mensongère de vol. Bien fait pour ta g...le !

Un texte salutaire, mais qui en même temps nous fait mesurer qu'en dépit des progrès accomplis ces 60 dernières années (l'histoire se déroule en 1962, à peine un an avant ma naissance !), y a encore du boulot pour faire évoluer les mentalités...
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La couleur des sentiments

J’avais peur (encore une fois ce mois-ci) de me lancer dans cette lecture. finalement, dès les premières pages, j’ai compris que ce serait facile et agréable grâce à la construction du roman et à l’écriture, simple.



Au risque de décevoir, ce n’est pas du tout un coup de cœur, malgré une excellente lecture. Pourquoi? Peut-être parce que je connaissais déjà l’histoire puisque j’ai, comme je l’ai dit, j’ai vu le film et j’en ai gardé de nombreux souvenirs. Et c’est d’ailleurs, suite à la vue du film que je me suis procurée le livre sinon, soyons franc, malgré les excellents retours dessus, je ne m’y serai pas forcement penchée du tout car très loin de ce que je lis d’ordinaire. Alors, on m’a dit, le film n’a rien à voir avec le livre. J’ai envie de dire: « ah bon? » au contraire, je trouve que le film est très fidèle au livre, j’avais beaucoup de scènes en mémoires, notamment une scène avec des toilettes… et je les ai lu avec plaisir. Au risque de choquer, parfois, j’ai même préféré les petites adaptations du film. J’ai plus ressenti d’émotions en le regardant qu’en le lisant. Désolée, mais ça arrive. Bref, reprenons la critique du livre.



J’ai beaucoup apprécié cette alternance entre Aibileen, Miss Skeeter et Minny, avec leurs histoires personnelles et communes. Tout se lie et se délie avec aisance et la lecture n’en est que plus agréable. Ce n’est pas toujours le cas mais ici, ça fonctionne.



Quand on lit un livre, on s’attache souvent plus à un personnage qu’à un autre. Ce n’est pas toujours flagrant, pas toujours important mais ici, ma préférence va à un personnage secondaire si je puis dire, et j’ai attendu avec impatience touts les scènes où elle allait être là. Je l’avais aussi beaucoup aimé dans le film, il s’agit de Miss Célia, naïve, un peu stupide mais si touchante, si triste et si différente des autres, elle change les choses, notamment dans sa relation avec Minny, sa bonne, sans s’en rendre compte, en la traitant comme une amie et ça m’a touchée.



Encore une fois, j’ai eu un problème avec la temporalité. Comme pour Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, j’ai eu beaucoup de mal à assimiler que nous étions dans les années 60. Je suis peut être trop idéaliste et je veux peut être croire que tout ceci est loin derrière nous et non pas toujours existant. J’aimerai certainement pouvoir dire à mes filles, oui ça a existé mais les hommes ont appris la tolérance et respectent la différence. OK, c’est pas pour demain et là je deviens carrément utopiste.



Pour conclure, je dirait que ce roman reste excellent, très beau, il fait frémir, sourire et réfléchir mais je l’ai lu peut être trop vite après celui de Harper Lee qui m’a beaucoup plus plu.
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La couleur des sentiments

Livre coup de coeur, livre coup de poing. J'ai adoré. Encore une fois, un joli livre du quotidien, de la vie de tous les jours mais qui nous en apprend tellement plus qu'une simple information. On plonge avec les noires de Jackson dans un quotidien particulier. Elles sont bonnes à tout faire, travaillent dans des familles blanches. Se doivent de ne jamais rien dire, d'être discrètes. Gare à celle qui osera parler. Mais c'est sans compter sur Aibileen et Minny. Ces deux-là aidées de Skeeter ( La seule blanche à vouloir faire entendre la voix des noires ) vont monter un livre en regroupant pleins de témoignages de bonnes. Les choses vont exploser après cela. Le livre se referme sans que l'on sache vraiment si Minny et Aibileen vont s'en sortir. On comprend simplement qu'elles ne mèneront plus jamais leur vie d'avant. Mais qu'elles sont libres. Et donc un espoir s'ouvre devant elles. Ce livre m'a profondément marquée et il explique parfaitement la condition des bonnes en 1960 dans le Mississipi.
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La couleur des sentiments

Aibileen est bonne depuis très longtemps, comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Un destin qui semble bien inéluctable pour une femme noire dans le Mississipi des années 60, où les droits civiques des Noirs ne semble encore qu'un lointain rêve inaccessible. Pourtant l'action retentissante de Rosa Parks et le rêve de Martin Luther King semblent vecteurs de changements positifs dans cette société post-esclavagiste où les lois ségrégationnistes sont toujours en vigueur.



Un roman percutant et poignant qui nous plonge dans cette Amérique ancrée dans les carcans des préjugés qui gangrènent la société et entravent le chemin de l'égalité entre Noirs et Blancs.

Des cliniques pour Noirs, des toilettes séparées afin de préserver les Blancs des maladies, l'interdiction de mettre son dîner dans le même réfrigérateur, telles sont les réalités qui rythment les journées des bonnes noires. Mais ces fidèles et infatigables femmes sont également les nourrices des petits Blancs qui les appellent « maman ». D'ailleurs, Mae Mobley ne jure que par Aibileen qui l'appelle affectueusement « Baby Girl ».

Normal me direz-vous quand les maîtresses arrogantes et superficielles passent leur temps à boire le thé en ergotant les unes sur les autres, bien trop occupées entre leurs tournois de bridge et les récoltes pour les enfants d'Afrique ; le comble de l'hypocrisie quand on sait qu'elles ne pourraient pas supporter l'idée qu'un enfant noir côtoie leur progéniture à l'école.



Pourtant, toutes les Blanches n'ont pas la même opinion, Miss Eugenia Phelan surnommée « Miss Skeeter », a envie de changer les choses et de faire bouger la société. Son arme ? L'écriture ! Rentrée au terme de ses études, la jeune femme projette de publier un recueil de témoignages authentiques de bonnes noires et leur travail dans les familles blanches. Une quête également pour la jeune femme qui ne s'est jamais remise du départ soudain de Constantine, la bonne qui l'a pratiquement élevée.



Après bien des hésitations Aibileen, la bonne de Miss Leefolt se lance avec son amie Minny car comme elle le dit si bien: « les bonnes racontent des histoires qui ont besoin d'être racontées ». Mais tout n'est pas si simple dans la ville de Jackson où le Ku Klux Klan veille et châtie quiconque ose s'élever contre la suprématie des Blancs. Sans compter sur la terrible et populaire Miss Hilly qui semble faire la pluie et le beau temps dans la ville.



Une écriture franche et directe nous empêche de décrocher de ce roman passionnant et émouvant qui fait tout de même 600 pages. Une véritable épopée qui nous brosse le portrait d'une période pas si reculée où les hommes et les femmes de couleur ne jouissaient pas des mêmes droits.

Le titre du roman est particulièrement bien choisi car comme chacun devrait le savoir : « à l'intérieur, nous sommes tous de la même couleur. »

Quant à la couleur des sentiments, c'est la dichotomie mépris-affection qui étonne car des liens très forts se créent entre les bonnes et leurs maîtresses.

Une belle citation de Howell Raines (Prix Pulitzer) reprise par Kathryn Stockett résume en peu de mots les questions que se posait l'auteure :

« Il n'est pas de sujet plus risqué pour un écrivain du Sud que l'affection qui unit une personne noire et une blanche dans le monde inégalitaire de la ségrégation. Car la malhonnêteté sur laquelle est fondée une société rend toute émotion suspecte, rend impossible de savoir si ce qui s'est échangé entre deux personnes était un sentiment loyal, de la pitié ou du pragmatisme. »

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La couleur des sentiments

Après 820 ( !!) commentaires sur ce roman, que dire de plus qui n’a déjà été dit ? Ce roman fait partie de mon top personnel si je devais partir sur une île déserte, je l’ai lu il y a quelques années. Et, j’ai eu envie soudainement de le relire, retrouver ces personnages qui m’avaient fait sourire et pleurer. Est-ce que cette deuxième lecture a confirmé mon coup de cœur d’origine ?



Oui, mille fois oui ! Cette histoire, une fois de plus, m’a touchée par la description d’une société ségrégationniste qui permet à une certaine Hilly de rassembler des fonds pour ces pauvres Africains qui meurent de faim, tout en expliquant partout à qui veut l’entendre qu’on doit installer des toilettes à part pour les bonnes noires, car tout le monde sait que les noirs véhiculent des maladies… Sans parler de cette société blanche très comme il faut qui rejette le moindre faux pas, surtout si ce pas appartient à une Célia Foote qui a eu l’audace d’épouser l’ex de Hilly…



Mais ce qui m’a le plus touchée, ce sont ces domestiques noires qui partagent la vie de ces familles blanches, cuisinent, lavent, rangent, habillent, coiffent, élèvent leurs enfants, les consolent et les aiment sans que, jamais, il ne vienne à l’esprit de ces familles de les en remercier. Elles font partie du paysage et doivent rester à leur place. C’est ce que fait Aibileen depuis des années, venir chaque jour dans la maison de blancs pour s’occuper de leurs enfants : au début du roman, elle s’occupe de Mae Mobley, une petite fille de deux ans, c’est le 18ème enfant dont elle s’occupe. Elle en a vu des bébés, elle les a aimés et ce qu’elle ressent pour Mae c’est de l’amour, un amour maternel que la propre mère de Mae est incapable de lui donner. S’il fallait un mot pour désigner Aibileen, ce serait la « dignité » : face à l’humiliation, la souffrance, la perte de son unique fils, elle est là, digne. Et le « couple » qu’elle forme avec Minny, son amie, est formidable. Autant Aibileen se tait, autant Minny sa fâche, crie sa colère et l’injustice ressentie chaque jour. Aussi, quand elles sont entraînées par Skeeter dans l’écriture de ce livre sur les bonnes de Jackson, on a peur pour elles, peur que leurs patronnes devinent qui a dit quoi, tout en riant sous cape en découvrant « la chose abominable » commise par Minny.



Ce roman est un hommage formidable à toutes ces femmes qui ont servi dans l’ombre ces familles blanches, mais c’est aussi un hommage à toutes les femmes en général. Je ne sais pas si vous avez fait attention mais les quelques hommes qui traversent le roman brillent par leur fadeur, leur faiblesse et je ne parle même pas du fiancé de Skeeter… C’est donc un roman à lire et à relire !



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Skeeter
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