Karine Giebel

Aussi poignant que révoltant, ce thriller est une merveille. Karine Giebel nous transporte au côté de personnages profondément attachants que la vie n’a pas épargnés, et vient pointer du doigts les injustices qui sont les leurs, pour nous secouer et nous faire prendre conscience que la vie ne donne pas les mêmes chances à tout le monde. Certaines scènes sont dures, d’autres presque insoutenables, mais toutes viennent chercher en nous des émotions et réactions profondes, et sont là pour nous rappeler de prendre du recul sur la vie, sur les autres, et de voir plus loin que les apparences. Un roman marquant, bouleversant, nécessaire et d’une puissance sans pareille.

À lire absolument.

Une déception, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais face à ce livre. Alors oui il y a beaucoup d’horreurs qui se passe c’est très lourd. Les schémas sont un peu répétitifs. Les scènes ne sont pas les mêmes, mais les structures sont semblables.

J’ai eu beaucoup de réflexions avant de faire cette chronique, mais je pense que je ne m’attendais pas à m’ennuyer lors de mon écoute, alors autant le conteur est super. Il n’y a pas de soucis avec une voix très immersive dans notre écoute. Il sait exprimer les différentes émotions transmises à travers le livre.



En soi, cette lecture ne m’a pas vraiment conquise.



Ce livre est à lire plutôt dans une optique de suivre le quotidien d’un homme changé par toutes les horreurs qui puisse rencontrer dans sa vie. Il y a quelques aspects psychologiques des personnages qui sont très intéressants, les personnages sont très bien construits, mais le livre m’a paru long tout simplement.



Je ne lirais pas ni n’écouterai pas le tome deux, je pense tenter un autre livre de Giebel, mais celui-ci ne fera pas partie de mon top des lectures de l’année.

Challenge plumes féminines 2024 – n°43



J’ai déjà testé deux fois cette auteure et ça n’a pas été une réussite (un abandon rapide et un second au bout de 6h). Je pense que celui-ci sera sa dernière chance dans ma pal. Étant toujours en rupture de concentration pour les romans papier, je l’ai donc écouté.



Alors certes, celui-ci a été écouté jusqu’au bout. Mais il ne restera pas très longtemps dans ma mémoire. Ce n’est seulement qu’à la fin de ce roman que je me suis attachée un minimum aux personnages, j’ai versé une petite larme… L’histoire a réussi à m’intriguer car elle est proche de notre réalité, ça pourrait arriver à n’importe qui d’un peu fortuné et ayant une certaine réputation à préserver. N’empêche quand on voit le caractère de la personne, ça fait froid dans le dos. Comment un chirurgien peut-il être aussi ignoble ? À mon avis, ce genre de personnes doit forcément exister dans le milieu médical… Surtout quand on voit l’état de notre système de santé actuel… J’ai imaginé différentes solutions et fins à cette histoire mais j’étais bien loin du compte. L’auteure a ainsi créée une histoire suffisamment tordue pour qu’elle soit concevable dans la vraie vie. Mais je ne veux être à la place d’aucun des personnages… mais je n’ai ressenti aucune des affres d’un thriller psychologique puisque je ne me suis attachée à aucun des personnages. Entre le père mégalo et incestueux, la jeune fille de 20 ans sans cervelle, le jeune garde du corps torturé et la belle-mère jalouse, c’est difficile de se mettre à leur place et de les apprécier. Ou sinon, il faut être un brin maso…



Comme vous l’aurez compris, la magie n’a de nouveau pas opéré avec ce 3ème roman, même s’il m’a permis de faire du jardinage sans penser à rien d’autre. J’ai encore Glen Affric dans ma pal audio, je testerai peut-être mais ça sera le dernier. L’auteure choisit toujours des sujets pouvant être de société mais avec des personnages particulièrement abjects. Je vous conseille donc de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous ;-)

[COUP DE COEUR, COUP DE POING] J'avais tellement entendu parler de ce roman que j'avais peur de mettre la barre trop haute, d'être déçue.... et bien pas du tout. Je ne sors pas indemne de cette lecture.



Cette lecture est une claque, touchante, vibrante, révoltante. J'ai eu peu de temps pour lire car j'étais en famille mais je ne pouvais pas aller me coucher sans retrouver Jorge, Léo, Mona et les autres. Je me suis surprise à être complètement emportée par cette lecture et je ne m'y attendais pas, en tous cas pas à ce point. Moi qui aime que la lecture ne soit pas trop longue, je savourais le fait de retrouver mon livre chaque soir sur presque une semaine.



Je découvrais ici la plume de l’autrice mais j'ai été totalement subjuguée, captivée. Les personnages sont touchants, attachants. On ne sort clairement pas indemnes de cette lecture. Elle m'a marquée au fer rouge. C'est un véritable coup de cœur, coup de poing. L'une des plus belles découvertes de 2024. Je découvre cette pépite tard, mais mieux vaut tard que jamais. J'ai hâte de découvrir d'autres livres de l'autrice. J'ai d'ailleurs sa nouveauté dans ma pal.



J'ai été happée tout au long de ma lecture, j'ai été révoltée, j'ai eu les larmes qui me montaient aux yeux. Celle lecture m'a bousculée, touchée, émue. Je ne peux que vous recommander de lire ce roman noir qui vous marquera, j'en suis sûre.

J'ai pris une sacrée claque avec ce roman, on peut dire qu'il m'a remué les tripes ! 



Bien sûr j'ai connaissance des différentes guerres, des différents massacres et catastrophes à travers le monde, j'en ai suivi de près certains avec récits et documentaires à l'appui.



Mais avec Karine Giebel, j'avais le sentiment de me tenir près du personnage principal et de voir à travers ses yeux, ou plutôt à travers l'écriture de l'auteure.



Elle a réussi à écrire ces passages de l'histoire comme si elle y était, comme si toutes ces images venaient du tréfonds de ses souvenirs.  Je connais cette auteure pour l'avoir déjà lu à plusieurs reprises et j'avais déjà constaté cet excès d'empathie mais là, on peut dire qu'elle s'est surpassée.



Dans ce roman, le personnage principal, Gregory, est humanitaire et à travers ses missions, nous revisitons l'histoire humanitaire de 1992 à 2009, en passant par Sarajevo, le Rwanda (génocide), la Tchétchénie, l'Indonésie, la Colombie, la Bosnie-Herzégovine, le Sénégal, la République du Liberia, le Pakistan, la République du Congo, la Bande de Gaza... Et chaque destination est le théâtre d'horreurs de toutes sortes, de morts, de blessures tant morales que physiques...Et surtout la folie, la cruauté et l'horreur dont sont capables les hommes.



Comme il l'est dit dans le résumé, Gregory y trouve un sens dans sa vie, il ne peut pas s'en passer au péril de sa vie, mais aussi de sa situation familiale. 



C'est un roman qu'on oublie pas, et qui restera gravé un bon moment dans ma mémoire... 

Je viens vous parler d'un livre dont on ne sort pas indemne, qui se grave en plein cœur, un roman tellement dur, que j'ai dû faire des pauses. Pourquoi dur? Car il est basé sur de véritables catastrophes, des drames humains terribles, des guerres, l'atrocité humaine. Mon cœur s'est fendu plusieurs fois.



Je n'ai pas mis longtemps à le lire par volonté mais par manque de temps, mais j'ai trouvé ces pauses salvatrices pour reprendre mon souffle. C'est mon second roman de l'autrice et même si pour le précédent j'avais eu un coup de cœur, celui ci le surpasse encore.



J'ai vu quelques retours négatifs, des personnes qui ne retrouvaient pas la plume habituelle de l'autrice. N'ayant pas de recul suffisant je ne peux comparer à ses autres romans et pour ma part j'ai été complètement captivée. Je suis ravie de m'être plongé dans ce livre les yeux fermés car si j'avais su l'histoire, je n'aurai sans doute pas tenté l'aventure et ça aurait été dommage.



Ce livre bouleversé, bouscule mais il ne reflète pourtant que la réalité de certains dans d'autres pays. Je me suis énormément attachée à Grégory Paul ou encore Zina et Anton.



Une plume qui aura su me captiver d'un bout à l'autre de l'intrigue de ce premier tome mais qui me fait trépigner d'impatience de connaître la suite à l'automne 2024.



En bref, une franche réussite pour ce roman noir qui restera gravé en mois.

#unpopularopinions je n'ai pas aimé Glen Affric. Voilà, c'est dit. Et c'est même pire que ça parce que ce roman m'a laissée complètement de marbre. Alors pardon d'avance pour ce qui va suivre, ça va piquer.

Ce livre est beaucoup trop long. Arrivée à la fin, on ne comprend même plus le rapport avec le début. Pour moi ce sont 800 pages de beaucoup, beaucoup de blablas et d'explications non utiles.

Tout ce que j'ai lu ici, je l'avais déjà lu ailleurs. Le grand bonhomme, hyper costaud, qui ne connaît pas sa force et qui est simple d'esprit, déjà vu.

Le mec qui fait 15 ans de prison, qui sort et se fait persécuter, déjà vu.

La cavalcade pour échapper à la police, et qui termine comme...ça... Déjà vu.

Il n'y a rien qui m'a touché, tout est couru d'avance, il y a un mort à chaque chapitre (j'exagère à peine). Une histoire parallèle dont on devine le lien avec le reste, aussitot (et qui, pour le coup, est sous exploitée).

Bref pour moi c'était bien trop facile, j'ai mis une plombe à le lire pour au final me dire "ah. OK. Pas ouf".

Je comprend qu'il ai pu plaire autant, de par ses sujets, la façon dont il est écrit... Mais pour moi il y a tromperie sur la marchandise. Même le résumé n'a rien à voir avec histoire.

Du grand Karine Giebel

Il faut dire qu’en débutant ce livre, je ne m’attendais pas à lire un jolie roman rempli d’amour et de joie mais j’étais loin d’imaginer ce à quoi l’auteure allait nous confronter

Vous suivrez la vie, ou plutôt la survie de Tama, une esclave des temps moderne, de ses 8 à 18 ans, ayant vécue plus de malheurs que n’importe qui pendant 1000 vies.

Le cœur serré durant ces quelques 700 pages face à l’innommable, je reste cependant sur ma faim lors du dénouement, finalement presque prévu à l’avance lorsque l’on a l’habitude de lire du Karine Giebel

Karine Giebel est de ces auteurs qui décrivent à la perfection les atrocités dont est capable l' Homme. Quel terrain plus propice que celui des guerres : Kenya, Bosnie, Rwanda, Tchétchénie, Congo, Colombie, Bande de gaza, Afghanistan, Gregory infirmier de la Croix rouge y effectue des missions dont il ne ressort jamais indemne. Il sauve des vies et sacrifie la sienne. Témoin des horreurs des guerres il meurt chaque fois un peu. Karine Giebel plonge le lecteur dans les abysses de la psychologie humaine et nous laisse dans l'attente du sort de Gregory et de son grand ami médecin, Paul aux mains du taliban d'une part mais également de son fils adoptif rescapé et vivant en France d'autre part.

Un page turner que l'auteure maîtrise à la perfection car elle sait rendre le lecteur addict même si ce qu'il lit est d'une insupportable cruauté.

J'ai eu l'impression d'être dans un reportage car c'est très bien documenté et excellemment retranscrit.

C'est également un hommage à tous ceux qui risquent leur vie pour en sauver.

Vivement cet automne pour la suite !

Grégory est un infirmier humanitaire dont le dévouement pour les autres est sa principale motivation, même au détriment de son premier amour, sa famille. Prêt à être déployé dans les zones les plus périlleuses du globe, il s'efforce de sauver un maximum de vies au milieu des tragédies de la guerre. Faire le bilan entre les survivants et les décédés, maintenir un esprit positif malgré un bilan souvent sombre, voilà son quotidien. Ce livre se démarque par son style unique et captivant. Il met en lumière l'importance cruciale des missions humanitaires, trop rarement mises en avant, dans notre monde actuel. À travers ce récit de guerre, l'impatience grandit de découvrir la suite et de se rapprocher davantage du personnage de Grégory.

Quelle claque. Premier roman que je lis de cette auteure. J'ai adoré. C'est prenant, touchant, violent, dérangeant. On a du mal à le poser. C'est bien ecrit et aéré avec beaucoup de dialogues ce qui rend les 750 pages faciles à lire ! Hâte d'en lire d'autres !

Au vu de ma note vous vous en doutez je n'ai pas aimé du tout. Il s'agit de mon premier Giebel et je pense du coup mon dernier. Pourtant je suis fan de polar, de thriller, la violence et le gore ne me dérange pas. Mais j'ai trouvé ce récit d'une lenteur insupportable, une véritable torture pour moi, réellement..... Il n'y a pas de rythme, d'un coup vous avez le récit des policiers et bim on retourne sur le récit du prisonnier qui revit la même chose encore et encore. On voit la fin venir dès le début. Je ne me suis attachée à aucun personnage, il n'y a pas de paysage, rien à voir, rien à apprendre. Pour moi ce fut une lecture pénible et inutile, comme je l'ai dit à mon mari en refermant le livre "ne le lit pas, le type a froid, faim, est fatigué, a peur et puis voilà tu as à peu près les 3/4 de l'histoire" j'ai fini par sauter des chapitres entiers...

Grosse déception pour moi qui entendait parler de l'auteur depuis longtemps....

J’adore Karine Giebel mais là je suis un peu déçu de ce livre.

Bien sûr comme tous ses romans on est toujours dans l’action, dans l’attente de savoir comment peut s’en sortir benoit, on veut savoir la fin.

Mais la fin est un peu décevante, un peu bâclée et farfelue.

Bref ce n’est pas le meilleur livre de Karine Giebel.

Dans son treizième roman, l'autrice met en lumière un infirmier de la Croix Rouge appelé à travailler dans les zones de conflit où l'humanité perd chaque jour un peu plus ses valeurs.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..

Un livre coup de poing sur le dévouement de ces hommes et de ses femmes de l'ombre face aux atrocités de la guerre.



C'est une lecture dont on ne sort pas indemne. Premier tome d'une duologie, je suis pressée de lire la suite mais je suis aussi contente de cette respiration.



Je ne le classerai pas comme un thriller mais plus comme un roman noir.



C'est surtout un bel hommage, malgré toute la noirceur, pour ses soignants qui décident de tout quitter pour pratiquer leur métier loin de nos conditions occidentales. En tant qu'infirmière, je ne peux être admirative face à cet engagement.



Ce récit c'est la vie de Grégory, celui qui donne son temps pour les autres au détriment de sa vie personnelle.



Le travail de recherche en amont a du être colossale. L'auteure a du être secouée par l'écriture de ce roman.



Pour ce qui est de la narration du livre audio, le conteur est parfait pour cette histoire.



En bref, une lecture qui ne pourra pas vous laisser insensible et qui vous marquera.

Une passion étouffante à la Roméo et Juliette mais version glauque et morbide, voilà ce que j’ai ressenti à la fin de ma lecture

Je n’avais qu’une hâte en ressortir tellement L’atmosphère était pesante , lourde mais en même temps addictive… la plume de l’auteur est juste incroyable en passant par le récit de notre Roméo et de notre Juliette ;)



Un thriller psychologique à lire ….

OUF, j'en suis enfin sortie !

Mais où donc et dans quoi Karine Giebel a voulu nous embarquer ?

Quand je me plonge dans un livre, j'ai envie de m'évader, de découvrir de nouvelles choses et là : que j'allume la tv ou que j'ouvre son livre, c'est la même mais en prie...

Nous avons tous les détails des horreurs de la guerre (Rwanda, Pakistan, Congo, Bande Gaza...) et même si l'on comprend un peu mieux se qui se passe dans la tête de ces médecins et infirmiers humanitaire, l'histoire se veut creuse et répétitive.

A la place d'un roman , on a l'impression de se plonger dans un reportage où rien ne nous est épargné mais qui ne va rien nous apporter de plus tellement les actions sont pareils.

La barbarie et la violence des hommes face à leurs prochains ne fait aucun doute mais la répétition ne fait pas spécialement l'empathie ...

A mon grand regret, car je suis fan de cette auteur, le livre 2 ne fera probablement pas parti de mes futures lectures mais je ne lâcherais pas son écriture car une histoire d'amour connaît des hauts et des bas !

Voilà une histoire originale sur un infirmier qui travaille pour la Croix Rouge, et notre autrice nous emmène en voyage sur à peu près tous les conflits internationaux. Ses descriptions sont franchement touchantes (on frôle le patos parfois mais c'est bien fait alors !). Il y manque juste un truc essentiel si on pense qu'on va lire un thriller : on a l'impression de presque lire un essai, un reportage. Pas un polar : ou alors, il faut considérer que toute cette violence décrite partout sur notre Planète est susceptible de rentrer dans ce genre littéraire dite "polar". Après tout, tous ces crimes contre l'humanité sont des crimes au sens propre. Et nous montrer ainsi leur banalité et atrocité en temps de guerre est une étrange idée de roman qui fait mouche. Avec, en plus, ce titre qui va parfaitement : le blast, cette onde de choc ; jusqu'à quel point peut-on être choqué sans être affecté ? Face à ces crimes contre l'humanité des médecins et infirmiers dévoués et courageux. Et si c'est une forme d'hommage à ces professionnels qui loin de chez eux bravent les dangers pour sauver des vies, c'est réussi. Tant pis pour le thriller, sauf les tomes suivants (?) (puisque celui-ci est annoncé comme premier - attention au patos quand même, qu'on peut comprendre sur un premier volume qui pose l'action, mais ...)

3e roman de Karine Giebel que je lis et alors que je croyais être armée face à cette lecture et bien pas du tout.

Pourtant le titre et la couverture laissent présager que ça ne va pas être tendre, mais encore une fois la romancière aborde des sujets tellement douloureux que l'on a mal à chaque page tournée.

Pourquoi s'imposer de telles tortures lors d'un moment si important, la lecture, ce moment qui doit être synonyme de détente? Et bien, je ne sais pas...



Cette fois-ci, on parle de l'esclavage moderne, comment une enfant est emmenée en France, avec des mensonges et des promesses d'un avenir meilleur, d'une possibilité d'aller à l'école, d'une famille qui donne le peu qu'elle possède en espérant beaucoup pour sa fille et comment cette enfant devient l'esclave d'une famille, une enfant sans identité, qui n'existe plus dans son nouveau pays, la France, une invisible.



La vie de Tama, un faux prénom car il lui est aussi enlevé, est effroyable, tellement dure violente, à chaque chapitre on espère que les choses vont s'améliorer et parfois un rayon de soleil se profile au loin mais pour combien de temps...dans ce roman on croise aussi Gabriel, un être étrange auquel je me suis beaucoup attachée, leurs destins semblent liés mais il vous faudra du temps pour savoir comment ils le sont..



Donc pourquoi je m'inflige ces tortures mentales? Et bien j'aime lire cette romancière qui met le doigt sur des problèmes de société qui existent et ne sont pas que de la fiction, j'admire son travail de recherche, je sais que ça va être terrible mais je ne regrette jamais, les personnages sont forts, vous allez penser à Tama tout le temps de cette lecture et même lorsque le livre sera fermé, d'ailleurs vous serez obligés de le terminer très vite car son histoire va vous obséder, vous bousculer jusqu'au bout et au bout seulement le titre prendra tout son sens...

J'ai découvert Karine Giebel avec Juste une ombre. Quelle belle surprise. Depuis je suis devenue fan de cette auteure. Ce livre change des thrillers sanglants avec des meurtres atroces (j'avoue j'aime les thrillers de ce type). Mais là pas de sang, ni de crimes effroyables. Ce livre joue avec nos nerfs. Il s'agit d'un thriller psychologique angoissant. Dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire de Chloé. J'avoue j'ai lu (dévoré devrais je plutôt dire) chaque page avec avidité pour connaître la fin qui est époustouflante. C'est un des rares livres où j'ai voulu aller voir comment ça se termine avant d'avoir fini le livre tellement j'étais dedans et que je "souffrais". Mais j'ai résisté. Tout au long de la lecture on se pose la question de savoir si ce que vie Chloé est vrai ou si elle souffre de paranoïa.

Gros coup de coeur pour ce livre et pour l'auteure. Il fait partie de mes 10 meilleures lectures. Je l'ai lu il y a quelques années mais je ressens la tension qui est distillée de dans quand je repense à l'histoire.