AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Karel Capek (268)


Quoi qu'il en soit, concluait l'article du savant professeur, dans cette résurrection évolutive de la salamandre miocène, nous voyons avec respect et émerveillement que le Génie de l'Evolution sur notre planète est encore loin d'avoir achevé son oeuvre créatrice. (livre I, p. 147).
Commenter  J’apprécie          20
SIGELIUS : Eh bien, je songe... aux préparatifs de cette guerre, qui désormais paraît, Dieu soit loué, inévitable. Diriger les établissements Krug en un tel moment n'est pas une mince affaire.
LE BARON KRUG : C'est bien vrai, oui. Et bien, voilà, mon cher Sigelius. J'ai pensé que je pourrais vous confier une certaine somme pour la recherche contre la maladie blanche.
SIGELIUS : Ha, je reocnnais bien là le baron Krug. Se préoccuper des projets scientifiques en un tel moment de tension ! Toujours aussi généreux et spontané ! Nous acceptons avec plaisir, monsieur le baron, et vous pouvez être assuré que nous utiliserons cet argent pour continuer nos recherches tant que nous en aurons la force.
LE BARON KRUG: J'en suis convaincu. (Il pose une grosse enveloppe sur le bureau.)
SIGELIUS : Dois-je faire un reçu ?
LE BARON KRUG : Pas nécessaire. Et comment se présente la situation, mon cher Sigelius ?
SIGELIUS : De la maladie blanche ? Et bien, cela continue à se propager... Par bonheur, les gens pensent maintenant davantage à la prochaine guerre qu'à la maladie blanche. Les perspectives sont très optimistes, n'est-ce-pas, monsieur le baron ? La confiance est totale. (p. 86)
Commenter  J’apprécie          20
LE JOURNALISTE : Monsieur le conseiller d’État, notre journal souhaiterait donner au public des informations de la voix la plus autorisée...
SIGELIUS : ... à propos de la maladie blanche ou lèpre de Pékin, je sais. Malheureusement, on écrit déjà beaucoup trop à ce sujet. Et de façon trop peu scientifique. Mon opinion est qu'il faut laisser la médecine aux médecins. Si vous parlez de cette maladie dans la presse, la majorité des lecteurs va soudain se découvrir tous les symptômes afférents, pas vrai ? (p. 18)
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, bien sûr, la forêt s'écarte pour laisser un peu de place à des pâturages et des prés, comme c'est le cas là-haut, dès Norrbottenslan, où les gens confectionnent pour le foin d'amusantes et jolies petites maisons de bois, dont on dirait qu'on les a tassées en s'asseyant dessus, tant elles sont écrasées en accordéon et larges à mi-hauteur.
Commenter  J’apprécie          20
La lumière du soleil glisse avec tendresse en une obliquité dorée le long des épaules arrondies et sur le front abrupt des montagnes; il peut bien être deux heures du matin ou cinq heures de l'après-midi, cela revient au même, et en fait, mes amis, cela n'a aucune espèce d'importance; qu'on dorme ou qu'on ne dorme pas, c'est indifférent, car pour une fois, on est hors du temps.
Commenter  J’apprécie          20
Ici, les rivages de schiste archéen sont sombres et pelés; leur sommet, raboté par l'ère glaciaire est plat comme une table et leurs flancs tombent abruptement dans la mer; c'est un paysage extrêmement austère, mais qui a du style, et une grandeur presque tragique.
Commenter  J’apprécie          20
Puis les montagnes s'écartent et apparaît une vaste étendue lumineuse, pleine du ciel, ondoyante comme la soie la plus brillante, rutilante et nacrée, onctueusement huileuse; les chaînes de montagnes, d'or et d'améthyste, s'y mirent en des lueurs veloutées et furtives.
Commenter  J’apprécie          20
Car le vaste océan lui-même est indicible; il a ses instants effrayants de bleu indigo, de gris humide et froid, de blond opalin et fondu; il est strié par les crêtes blanches du ressac, hérissé de vaguelettes courtes et tranchantes ou rayé par les longs rouleaux d'une mer lourde; mais tout cela n'est rien en comparaison des eaux des sunds.
Commenter  J’apprécie          20
Je vous le dis, on peut voir et tâter tout ceci avec les yeux car les yeux sont un instrument divin et la meilleure partie du cerveau; ils sont plus sensibles que le bout des doigts et plus aigus que la pointe d'un couteau; on peut en faire des choses avec les yeux, mais les mots, mon cher, ne sont bons à rien; d'ailleurs j'arrête de raconter ce que j'ai vu.
Commenter  J’apprécie          20
Pendant ce temps, les chaînes de montagnes défilent dans toute leur splendeur; par ici, étincelantes comme des couronnes, par là, nuageuses et renfrognées; certaines, au caractère bien trempé, sont solitaires, d'autres se donnent la main, heureuses de former ensemble un massif.
Commenter  J’apprécie          20
Que c'est beau par ici; vois donc ce fjord silencieux, plein de lumière, pris entre les falaises du Nordhordland et les côtes de granit des îles nues; vois donc ce
coucher de soleil humide et rose, dilué dans le ciel tout entier, sur la vaste mer, entre des montagnes d'un bleu indigo et brumeux; et ce bateau de pêche qui nous frôle comme un spectre, avec son petit canal rouge, mon Dieu, quelle beauté!
Commenter  J’apprécie          20
Stockholm est une ville animée, avenante et qui arbore fièrement sa richesse : on y trouve une foule de rois en bronze, de cyclistes, de jolies jeunes filles tout en ambes et de gaillards à la taille quasi surnaturelle pour la plupart; bien qu'il s'agisse d'une race parfaite, personne, ici, n'a développé de théorie raciale.
Commenter  J’apprécie          20
Les haies, de l'hièble et du genêt à balais, dans les prés, des aulnes et des saules; et au-dessus de chaque ferme, les couronnes lourdes et touffues d'arbres imposants comme des cathédrales.
Commenter  J’apprécie          20
C'est bien en cela que la grande littérature est étrange : elle est ce qu'une nation a de plus national, mais la la langue qu'elle parle est intelligible et familière à tous.
Commenter  J’apprécie          20
Nous voyons bien qu’elles n’ont besoin de rien de ce en quoi l’homme recherche un soulagement et une échappatoire aux erreurs métaphysiques et à l'angoisse de la vie, elles se passent de philosophie, de vie éternelle et d’art ; elles ignorent la fantaisie, l’humour, la Mystique, le jeu ou le rêve ; elles ont un sens réaliste de la vie.
Commenter  J’apprécie          20
La civilisation est-elle autre chose que l’art d’utiliser les inventions d’autrui ?
Commenter  J’apprécie          20
Les gens ne trouvent jamais de mystère dans ce qui leur rend service, dans ce qui leur profite, mais seulement dans ce qui leur nuit, dans ce qui les menace.
Commenter  J’apprécie          20
Peut-être notre histoire a-t-elle déjà été jouée et nous voici en train de déplacer nos pièces avec les mêmes mouvements vers les mêmes défaites.
Commenter  J’apprécie          20
Le processus par lequel l'homme cherche à s'organiser en humanité est aussi ancien que la civilisation elle-meme.
Commenter  J’apprécie          20
Elles marchaient assez adroitement mais en se dandinant sur leurs pattes de derrière. Elles s'assirent en formant un grand cercle et se mirent à faire tourner leur buste d'un mouvement particulier. On aurait dit qu'elles dansaient. W. Kleinschmidt se leva pour mieux voir. Alors, les salamandres tournèrent la tête vers lui et s'immobilisèrent un instant. Puis, elles commencèrent à s'approcher de lui assez rapidement en émettant des bruits sifflants et des sortes d'aboiements. Quand elles furent à environ sept pas de lui, nous fîmes feu. Elles prirent hâtivement la fuite et se jetèrent à la mer. Elles ne se montrèrent plus ce soir-là. Sur la côte, il ne restait que deux salamandres mortes et l'une à la colonne vertébrale brisée qui émettait un bruit étrange comme "Ogod, ogod, ogod". Elle mourut plus tard. Quand W. Kleinschmidt ouvrit sa cavité pulmonaire...( Suivent des détails anatomiques que nous autres profanes ne comprendrions pas de toute façon. Les lecteurs spécialisés sont priés de consulter le bulletin précité).
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karel Capek (875)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Harry Potter (difficile:1-7)

De quoi la famille Dursley a-t'elle le plus peur?

des voisins curieux
des hiboux
de Harry
de tout ce qui peut les faire paraître étranges

20 questions
8375 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}